L‘inflation (3,6% en mai, un record) et le chômage repartent à la hausse, la consommation des ménages dégringole, bref, l’actualité économique ne donne pas franchement dans l’optimisme.
C’est dans ce contexte plutôt déprimant que le SNPI (Syndicat National des Professionnels de l’Immobilier) vient de publier ses statistiques sur les transactions immobilières. Et là, rien ne va plus : la variation des ventes du 1er trimestre 2008 par rapport à 2007 a chuté de 13%, le chiffre d’affaires des agences et administrateurs de biens recule de 4%, et l’activité dans le neuf se serait effondrée de 28 % !
Fait notable, une enquête réalisée* parmi les notaires constate que, si seulement 29.6 % d’entre eux prévoient un recul de leur activité dans les deux prochains mois, 65 % constatent et prévoient une baisse des prix de mois en mois.
Parallèlement, l’indice de référence des loyers s’affiche à 115,12 pour le 1er trimestre 2008, avec une variation annuelle de la valeur à 1,81 %, une progression qu’on n’avait pas vue depuis le 2ème trimestre 2003. Il n’y a pas que le prix de l’essence qui augmente…
La baisse de l’immobilier serait-elle liée à la morosité générale et à l’attentisme des acheteurs ? L’explication serait plus technique selon les courtiers immobiliers : c’est vers la hausse des taux d’intérêt qu’il faudrait plutôt se pencher.
Selon le site meilleurtaux.com, les taux des prêts immobiliers ont augmenté de 0,10 % au mois de mai 2008 par rapport au mois précédent. Pour un emprunt sur 25 ans, le taux fixe hors assurance s’établirait aux alentours de 4,80%. Le site prévoit une hausse de près de 0,10% d’ici la fin de l’année sur les taux des prêts immobiliers.
Le taux fixe hors assurance d
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a créé une énorme surprise, jeudi 5 juin, en début d’après-midi, en affirmant que l’institut d’émission pourrait relever ses taux lors de sa prochaine réunion du mois de juillet, afin d’endiguer les pressions inflationnistes. Quelques heures plus tôt, le conseil des gouverneurs de la BCE avait laissé inchangé, à 4 %, son taux de refinancement.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/06/06/la-bce-prete-a-tout-pour-lutter-contre-l-inflation_1054718_3234.html
Un accélérateur de la baisse?
Je comprends qu’ils ne soient pas vraimet d’accords. La hausse de l’Euro est un cadeau d’entraide au américains. Ont ne peux pas que faire la guerre. Mais ont peux quand même ne pas avoir les même objectifs a court terme.