Je lis ici et là, suivant quelques intégristes du marché, qu’il faut « laisser faire », et en finir avec le robien et les APL.
J’avais consacré un article à la mort de Raymond Barre. Certains l’avait jugé « hors sujet ».
Pourtant R. Barre, c’était bien l’homme qui jugeait qu’à son époque « les loyers n’étaient pas assez cher », car « seulement compris entre 12 et 15 % des revenus ».
Pour pouvoir les augmenter copieusement, il avait crée l’aide à la personne (l’APL), remplaçant l’aide à la pierre qui aidait tout le monde.
R. Barre aimait bien les rentiers, il n’eut de cesse de recréer les parasites que l’après-première guerre mondiale avait raréfié, et l’après-seconde guerre mondiale, supprimé.
Tous, nous vivons sous cette emprise « barriste » du logement.
Le Robien était son ultime arrivée, et l’ APL, copieux il y a trente ans, a été réduit et recentré sur des populations de plus en plus pauvres, ou sur les étudiants.
Jalousie de petite semaine et de petites gens.
Petites gens, dans le sens mesquin.
Salauds de pauvres, leur APL empêche les loyers de baisser.
Pourtant, depuis trente ans, on n’a cessé de le grignoter, et cela n’a pas empêché les loyers de flamber, les aides au logement se marginalisent de plus en plus.
Une grosse quantité de Robien ne bénéficieront jamais des « avantages accordés ».
Alors, parler des « niches fiscales » et des « APL », en ce qui concerne le logement, c’est mettre la charrue devant les boeufs.
Il y a bien longtemps, R. Barre a déchiré le pacte social (salaires faibles et cout de la vie faible).
« Faire des économies », ce serait la pire des choses, précipiter dans les problèmes, la misère ou le surendettement des milliers de gens.
Il faut faire l’inverse, c’est à dire définir des politiques et dégager des moyens.
L’inverse de ce qu’a fait Barre. C’est à dire, un cadre législatif et financier qui permette de faire du logement pas cher.
Et cela coutera certainement beaucoup moins que ces trente années de n’importe quoi.
Cela n’empêchera pas les réels créateurs de richesse de prospérer, mais empêchera les liens de dominations sociales que constituent les loyers tiennent lieu de « dynamisme » économique.
En « laissant faire » le marché, mais alors complètement, on arriverait à la situation d’avant guerre.
On y construisait rarement.
Très rarement. Un maçon me racontait, qu’à cette époque, son père, lui même maçon, construisait plus de caveaux que de maisons.
Pour les maisons, c’est simple. De 1919 à 1939, il en avait fait 4. Il avait 6 employés.
La période d’avant guerre était une période de crise profonde dont pâtissait en premier l’immobilier.
Il y a eu d’autres période de « laisser-faire » du marché en bien meilleur état.
ah ouai ? et quelle periode exactement en France ? Il n’y a jamais eu de marché en bon état en France ! La seule bonne periode se situe après 1945.