Le groupe France Télécom/Orange a annoncé mercredi dans un communiqué avoir placé un emprunt obligataire de 2 milliards d’euros en deux tranches, avec une maturité de 6 et 10 ans respectivement.
Objectif affiché : refinancement de la dette.
« Le Groupe a profité d’une fenêtre d’opportunité sur le marché obligataire euro pour optimiser le refinancement de sa dette », précise-t-il dans son communiqué.
« D’un montant initial de 1,5 milliard d’euros, la taille de l’émission a été augmentée à 2 milliards pour tenir compte de la forte demande manifestée par les investisseurs français et internationaux », ajoute le groupe.
La première tranche, d’un montant de 750 millions d’euros et d’une maturité de 6 ans, est assortie d’un coupon de 5,25%. La seconde, d’un montant de 1,25 milliard d’euros et d’une maturité de 10 ans, est assortie d’un coupon de 5,65%.
A 38 milliards d’euros, la dette de France telecom représente moins de deux fois la marge brute opérationnelle. Mais 38 milliards d’euros, tout de même, cela fait une « coquette » somme. Même si certes, selon les termes mêmes de l’opérateur, ce « bon » chiffre a été atteint « avec un an d’avance« .
A noter également qu’un projet de résolution concernant un possible rachat d’actions sera présenté à l’assemblée générale du 27 mai. Grâce à cette résolution, France Télécom pourrait racheter jusqu’à 10% de son capital, selon La Tribune. Selon une étude de Natixis citée par le journal, l’opérateur dégagerait un cash-flow excédentaire lui permettant de reprendre de 6% à 7% de son capital à l’Etat, son principal actionnaire. Didier Lombard prévoit quant à lui de dégager cette année au moins autant de cash-flow qu’en 2007.
Une telle éventualité avait d’ores et déjà été envisagée par le PDG du groupe, lors de la présentation des résultats annuels 2007 en février.
Sources : AFP, France telecom