EADS a démenti mercredi soir être ouvert à un rapprochement avec Thales, spécialiste de l’électronique de défense.
Il réfutait ainsi des propos tenus plus tôt dans la journée par l’un de ses dirigeants, Hervé Guillou, président de la branche Défense et Systèmes de communications du géant européen d’aéronautique et de défense.
Hervé Guillou avait en effet déclaré auparavant que son groupe devait participer à la consolidation du secteur de la défense en Europe et qu’EADS était « totalement ouvert » à un mariage avec Thales.
« Les déclarations attribuées à Hervé Guillou sur l’ouverture du groupe EADS à un rapprochement avec Thales ne reflètent en aucune manière l’agenda stratégique du groupe qui reste déterminé par la vision 2020, laquelle donne la priorité à la globalisation. Un tel rapprochement n’est pas à l’ordre du jour« , a déclaré à la presse un porte-parole. D’ici à 2020, EADS vise un chiffre d’affaires réparti à 50% entre le civil et le militaire.
Thales a indiqué pour sa part mardi que les conditions pour une alliance stratégique avec Safran n’étaient pas réunies, alors que la spéculation sur une fusion entre les deux groupes revient de façon récurrente depuis de nombreux mois. Si certes, Thales et Safran ont discuté de manière informelle d’un rapprochement, les discussions ont été rompus à l’automne dernier.
Mais selon les Echos, Thales serait de nouveau favorable à un rapprochement avec Safran, pour contrer un éventuel rachat par EADS et Dassault de la part qu’Alcatel-Lucent détient dans son capital.
Selon des rumeurs tenaces, Alcatel-Lucent envisagerait de céder les 21% qu’il détient au capital de Thales, EADS et Dassault Aviation étant semble-t-il intéressés par cette participation.
Source : Reuters, Dow Jones, AFP
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