Bâtiment à énergie positive… Pour demain…

Images_4 Plus que jamais l’investissement immobilier va devenir un miroir aux alouettes, et la suite du Grenelle de l’environnement est clair.
Comme je m’y attendais, on va demander au bâtiment de porter le plus gros de l’économie d’énergie.
La moitié de la consommation française est destinée au logement, et la marge de manoeuvre, phénoménale.
En effet, les autres mesures n’auront pas d’effets si rapides, ni si importants.
En plus, c’est un travail de norme qui portera le gros de l’effort (ça ne coute rien ou presque à l’état), quand aux subventions accordées, elles sont compensées par des rentrées immédiates de TVA, des rentrées fiscales et en tout état de cause, les finances publiques ne portent qu’une toute petite partie de l’effort financier, le propriétaire, lui, la plus grosse…
Dès 2010 pour les bâtiments publics et 2012 pour les bâtiments privés, c’est la norme basse consommation qui devra être appliquée.
Dès 2020, c’est la norme énergie positive qui sera.
J’avais signalé aussi, la part de responsabilité du dénommé J. Chirac, par sa décision de 1986.
Il avait mis l’ADEME sous cellophane et l’avait bien rangé (les crédits avaient chuté de 80 % à l’époque).
Il n’était plus question d’économies d’énergie, mais de vendre le courant nucléaire.
On a perdu, alors plus de 20 ans.

La conséquence va être lourde (pour le parc existant).
Face à un prix de l’énergie qui explose, cette décision est la ruine des propriétaires existant.
En effet, beaucoup de constructions ne peuvent être améliorées, d’autres nécessiteront de très couteux travaux.
En plus, on prévoit une « taxe-carbone »…
Les accédants à la propriétés de ces prochaines années vont être les dindons de la farce.
Ils vont payer trop cher, un bien destiné à la dévaluation en 2012, et à la valeur symbole en 2020…
Prochainement sur les écrans : « La malédiction du propriétaire ».

(2 commentaires)

  1. Il n’est pas sur que pour l’ancien propriétaire, que je suis qui préfère louer maintenant, ne voit pas une augmentation importantedes charges, voir du loyer.
    La solution : loueur du HQE ? mais il n’y en a pas.

  2. On en est plus à une incohérence légale de plus…Comment faire appliquer ces normes? Petit jet prospectif, un propriétaire veut vendre une maison. Manque de pot elle n’a pas « son contrôle technique » fait par un « expert » mandaté et tout le baratin qui va avec. Le gentil proprio ne se sentait pas de faire les aménagements utiles, trop chère. La note sera pour l’acheteur se dit-il. Mais alors que ce passera t’il?
    Oui oui vous avez bien compris, ça ressemble en tout point au bien de conso si prisé, la voiture, qui a un marché de l’occasion qui « s’est régulé tout seul ». La réussite est totale puisqu’il ne reste aux acheteurs qu’une solution, achetez du neuf quoiqu’il en coute, puisqu’une vieille voiture deviens une sorte d’infection trop chère pour la communauté. Au passage notez la subtil culpabilité dont est affecté l’inconscient incapable d’acheter responsable, donc neuf. On comprend mieux ce qui a attiré nos grands administrateurs d’état vers cette amélioration naturelle du parc auto/maison. Mais dans leurs réflexions d’énarque ils ont oublié que le zéro de plus dans le prix n’était pas une donnée négligeable. 15000 euro et 150000 euro, voyez comme il était facile de les amalgamer. Rassurez vous donc, on fera dans sa maison la même chose que pour sa voiture, on pratiquera la débrouille, la démerde et parfois le gentil hors la loi sans autre possibilité de faire autrement.
    Faire des lois repoussant le citoyen dans ses retranchements, contraint à devenir un hors la loi, ça c’est de l’expertise légale grand teint!

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