Les Etats-Unis peuvent être rassurés : les Emirats arabes unis ne vont pas désindexer leur monnaie, le dirham, par rapport au dollar a affirmé mardi le Premier ministre de ce riche pays pétrolier du Golfe.
Pourtant, ils étaient pourtant à deux doigts de prendre une décision allant dans ce sens. Alors, reculer pour mieux « sauter » ? ou pour « marchander » leur soutien, tout en faisant durer le suspens ?
« Bien sûr, nous sommes toujours liés au dollar américain », a déclaré cheikh Mohammad Ben Rached Al-Maktoum aux journalistes dans l’avion le conduisant de Pékin à Shanghai, durant sa visite officielle en Chine.
Cheikh Mohammad, qui est également vice-président des Emirats, a ajouté qu’une commission avait été formée pour étudier la question et lui soumettre ses conclusions afin de pouvoir décider du maintien ou non de l’indexation à l’avenir.
Les pays arabes du Conseil de coopération du Golfe (CCG), des alliés des Etats-Unis, réalisent des taux de croissance élevés, entre 4% et 8%, à la faveur de recettes pétrolières records. Mais l’inflation s’est également accentuée dans ces pays, atteignant en 2006 la barre des 9,3% aux Emirats selon des statistiques officielles. Selon le Fonds monétaire international, l’inflation devrait y rester élevée, à 8% en 2007.
Depuis que le Koweït a lié en mai 2007 sa monnaie à un panier de devises, et non plus au seul dollar, les rumeurs d’un éventuel