Solaire thermique, chaudière à condensation et pac…

Images C’est une dotation de convaincus, et de militant. Qu’on voit assez souvent d’ailleurs.
A l’heure actuelle, on voit des constructions où le lot énergie écrase, et de fort loin, le second, le lot maçonnerie.
Mais ce n’est pas, à l’heure actuelle, un calcul cohérent.
Parce que le seul produit qui ait économiquement « un juste prix », c’est la chaudière à condensation.
Le reste est bien trop cher, pour être jamais amorti dans le contexte actuel des prix d’achats.
Bien sûr, des économies d’énergie ont lieu, mais il faudrait un doublement du prix de l’énergie d’ici 2020 pour qu’il y ait simplement des pertes qui ne soient pas trop phénoménales.

J-L Borloo veut passer à 50 Kwh consommé par M/2 habité au lieu de 260 actuellement. (Pour les constructions neuves, on varie de 110 à 150 à l’heure actuelle, pour répondre à la question d’un internaute.
On le voit, le gros de l’économie est accompli par un instrument performant (la chaudière à condensation), la manière de construire (maison passive), l’isolation plus ou moins poussée, mais finalement assez peu par les énergies renouvelables.
Pour une raison de coût. Bien sûr un chauffe-eau solaire peut nous faire consommer moins d’énergie.
Mais par rapport à une production classique efficace, qui coûte quoi ? 300 euros à l’année, on est loin du compte avec un coût de 6000… Jamais d’amortissement.
Bien entendu, certains ont l’impression de faire des économies.
C’est parce que le matériel remplacé datait de 1975… C’est le renouvellement, plus que le renouvelable qui fait 75 % du gain.
Pour que le calcul deviennent cohérent, et rentable, il faudrait une baisse du prix de moitié (au minimum). C’est possible, réalisable et souhaitable.
Pour certains matériels, c’est la technologie utilisée avant qui la rend profitable.
Une pac aérotherme est sans conteste beaucoup plus efficace qu’un chauffage électrique bas de gamme. Raison pour laquelle EDF ne les propose pas à ses clients.
A quoi tiennent les choses…