Pas de panique à bord… Be british.

Bien sûr que non. Le monde ne s’arrêtera pas de tourner, la voie lactée ne verra pas son fonctionnement entravée, ni le système solaire, pas plus que cela ne perturbera les révolutions de la terre autour de la lune.
Mais le télescopage des croyances de certains avec la réalité est assez phénoménale.
« Les banques centrales sont confrontées à un « choc énorme » sur les marchés financiers » nous dit Christian Noyer, inutile gouverneur de l’inutile banque de France.
Quelle est le problème pour ces gens ? 
Sauver LEUR système, sans le remettre en cause. (On voit les problèmes de sarkozy : comment augmenter les revenus, sans augmenter, tout en augmentant ? Pitoyable !).
Celui qui fait d’eux des gens importants, qui leur assurent des gains colossaux et fait d’eux le centre du monde.
Et le meilleur moyen de le faire, c’est de présenter la note du subprime à quelqu’un d’autre.

D’abord, le client, mais il n’en peut désormais plus.
Ensuite, comme dans le cas norvégien, au prêteur X, mais cela ne suffit pas.
Alors, le secrétaire d’état Paulson, dont on ne sait pas s’il parle comme ministre ou comme ex-futur-CEO de Goldman Sachs, présente un « plan », destiné à sauver les meubles : les intérêts des banques, et accessoirement laisser souffler un peu ses clients.
On voit tout de suite qu’entre l’appétit des banques, et l’intérêt des consommateurs, ce qui sera sacrifié en premier. Les clients.
Il n’y aura donc pas de solution. On demandera donc à la collectivité de payer.
Comme on a demandé à la collectivité de payer la crise de 1929.
Il y eu alors deux sortes de réactions. L’une donna Roosvelt, l’autre Hitler.
On voit, qu’après la terrible décennie 1990, la Russie a eu droit à un modèle autocratique qui n’eut pas dépareillé les années 1930.
Les « libéraux » y sont totalement discrédités (ils font 1 % des voix), l’opposition (grugée) est communiste, mais toujours est il qu’après l’effondrement de l’économie de marché, W. Poutine y apparait comme un moindre mal, qui a su assurer le quotidien et l’améliorer quelque peu…
La vérité est que le système actuel n’est pas sauvable. Il doit être amendé, contrôlé, comme il l’avait été dans les années 30 et largement mis au pas, comme il l’avait été par l’administration Roosvelt.
Faute de quoi, quelqu’un s’en chargera.