La vérité est ailleurs…

Images_3 la résolution de la crise immobilière est finalement ailleurs.
La question du pouvoir d’achat est désormais incontournable. Quoi qu’en dise notre gouvernement qui reconnait un problème de pouvoir d’achat, tout en voulant continuer à comprimer les salaires.
L’exemple allemand est celle d’une politique poussée jusqu’au bout.
Flambée immobilière au début des années 1990, suivit d’une contraction et d’une croissance médiocre.
La première raison est bien sûr la décroissance démographique, la deuxième raison en est la compression des salaires dans un pays où n’existait pas de salaire minimum.
Le succès de cette politique a été relatif.

L’immobilier est en coma dépassé, la croissance faible et seul l’export tire son épingle du jeu, au delà de toute raison.
Avec une désagréable conséquence, les banques recyclent des excédents inutilisés dans… le Subprime.
Avec une autre conséquence :  payés symboliquement, les salariés les plus mal lotis sont dépendant de l’aide sociale en même temps que publique.
Quand à leur pouvoir d’achat immobilier, inutile d’en parler.
En même temps, la contamination ambiante a fait flamber les gros salaires.
Sans qu’on en voit la cause.
Le plafonnement de l’impôt sur le revenu ouvre la porte à toute les dérives.
Avec, là aussi le double effet de ciseau  : crise immobilière et bonne tenue (pour le moment) du très haut de gamme, et du haut de gamme.
Une société ne supporte pas éternellement un grand écart. L’ Allemagne réagit à l’allemande.
Dans le calme, la négociation. D’autres sociétés ne seront peut-être pas aussi pacifiques.
Mais d’ailleurs, même les mots ont une importance.
La notion de salaire minimum remonte à une colère royale de Louis XIII, ordonnant aux évêques de donner une « portion suffisante » (portion congrue) aux curés de campagne, vite traduite par le haut clergé par « portion réduite au strict minimum » .
On en est là en Allemagne. Certains parlent de 9.8 euros, d’autres, comme le professeur Rürup de 4.5.
Le professeur Rürup a des connaissances faibles en économie. Il semble en effet difficile d’être un bon consommateur avec un salaire pareille.
L’atterrissage en  douceur de l’immobilier, demande désormais une politique salariale.