Merci à Fred, et à Renaud, notre fidèle « correspondant » de Londres, pour cet article sur la chute des prix à Londres, cela nous donne une idée de ce qui se passe peut-être à Paris en ce moment même, mais on le découvrira avec un décalage de plusieurs mois. Franchement, il n’y a plus aucun suspens et le seul sujet qui est encore intéressant, car en pleine mutation après des années de hausse, hausse, hausse, c’est le marché angalis, avec un zoom sur « l’imprenable » bulle de Londres.
Ce que je vous signale, c’est que ce sont les prix de présentation qui ont chuté, pas le prix définitif, celui des transactions réelles (et là, après négociation, on sera sûrement au-delà des 6,8 %). C’est vous dire à quel point les vendeurs ne se font pas d’illusions. Ils ont baissé leurs prétentions de 3,2 % au Royaume-Uni, et Londres bat le record avec une baisse deux fois plus importante. Les vendeurs anglais sont bien réactifs, mais la crise des subprime les a durement touchés et fait descendre sur terre, pas comme nos propriétaires qui s’accrochent. Source : Sharp fall in house asking prices
« The average asking price of homes put up for sale in England and Wales fell sharply in December, according to estate agents Rightmove.
Asking prices were down 3.2% from November with London, which suffered a 6.8% drop, the worst affected region.
Rightmove said the decline was caused by people wanting to sell before the extension of home information packs on 14 December and seasonal weakness. »