L’infaillibilité n’est plus ce qu’elle était…

EurosIl arrive aux banquiers centraux, la même mésaventure qu’à Law au 18° siècle.
Adulé un temps, contesté un autre, pourchassé enfin.
Ce n’est pas encore l’heure du taïau, taïau, mais on y arrive doucement…
L’éclatement de la bulle immobilière va entrainer une chasse au sorcière. Hier Greenspan était un gourou infaillible, la BCE intouchable et incontrôlable par traité.
Aujourd’hui, les uns et les autres se déchirent… Pour trouver un responsable…
En Europe, on a l’appellation politiquement correcte de « redéfinir les rôles des banquiers centraux » (il ne faut surtout pas critiquer).
En attendant, les conséquences économiques du krach immobilier ne se font pas attendre.

Aujourd’hui le pétrole dépasse les 80 $, et l’euro s’affiche à 1.3902 $. Soit 4.71 francs.
Selon la chronique agora :
« Les spéculateurs, les investisseurs et les banques centrales se sont rendu compte que le gouvernement américain et la Fed de Bernanke ne protégeront pas le dollar — pas quand des millions d’Américains ont des problèmes pour rembourser leurs prêts immobiliers ».
Mais le « clou » vient du monde de ce matin : « les banques centrales alimentent les bulles spéculatives« .
En réalité, contrairement a ce qui a été dit depuis plus de 20 ans, il n’y a aucun moyen de piloter une économie avec la simple montée ou descente d’un taux. On ne contrôle rien du tout, on n’a plus, ni frein, ni volant, aucun instrument de contrôle, pas plus pour l’immobilier que pour autre chose.
C’est en réalité toute la charpente économique des 30 dernières années qui s’effondre. L’équation libéralisme économique et  action des banques centrales est entièrement remise en cause.

(2 commentaires)

  1. Je ne comprend pas bien la fin de l’article et votre double négation : « la remise en question…est entièrement remise en cause ». Avez-vous voulu dire qu’à vouloir réguler les marchés, les banques centrales ne faisaient que retarder et amplifier ses mouvements naturel, et qu’ensuite le marché reprenait ses droits?

  2. la banque centrale n’empeche pas les mouvements violents de marchés, mais pire. Apres elle permet un violent ressac de la speculation en sauvant les agioteurs. Tous les inconvenients du marché, sans avantages…

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