crût en dieu…
Louis XVI ne manquait pas d’humour, lui aussi.
Et le lien, à l’heure actuelle avec la monnaie fiduciaire (qui repose sur la foi), serait que ses grands prêtres croient en leur dieu aussi.
Or, le feu sacré semblerait les avoir délaissé.
Malgré 57.7 et 31.25 milliards de $ injectés, malgré le statu quo dans les taux européens, et même promesse de baisse, rien n’y fait.
Il ne reste plus que le verbe à la BCE :
« La transparence est l’essence. L’absence de confiance d’un large nombre d’institutions tient au manque d’une transparence suffisante quant aux risques pris », (JC Trichet).
On se souvient de l’affaire ENRON, et du nombre de cadavres dans les placards, logé dans différentes structures aux « isles » caimans, les biens nommés.
Là, il s’agit bien de cadavres, et toutes les banques sont en train de penser, vis à vis du voisin « Et s’ils en avaient autant que moi ? »…
Quand au Libor, il est plus explicite. C’est carrément la fuite vis à vis des autres banques. Arrivé à un écart de taux aussi important, c’est TRES simple, c’est dire, « allez voir ailleurs », à la banque centrale par exemple.
Un banquier qui ne veut plus prêter, c’est inhabituel. En effet, un banquier qui ne prête plus ne gagne pas d’argent.
The mortgage lender implode o meter, lui donne un nouveau score :
149 morts aujourd’hui,
The hedge fund implode o meter, lui est plus modeste, à 18, mais on voit clairement l’explosion depuis fin des années 1990.
La crise du crédit est donc bien là. Complètement disproportionnée avec les pertes « officielles », très légères elles aussi.
Mais la différence essentielle avec l’affaire Enron, c’est que la bulle immobilière a mouillé tout le monde. Et que l’affaire Enron, comme la faillite de la Baring’s, c’est la même sauce. Les pertes sont logées dans des structures, comme cela, l’entreprise peut paraitre belle.
A ce propos, il paraitrait aujourd’hui que les billets de banque brûlent certains doigts (chinois, russes, arabes), et qu’ils essaient de se les refroidir en les trempant dans l’or…