Dévaluation, flambée des cours…

Images_4Le dollar avait commencé à baisser doucement, enfin doucement, si l’on peut dire.
Naguère il avait fallu 0.80 $ pour un euro, aujourd’hui, c’est 1.4 $, ce n’est plus de la dévaluation, mais une dégringolade, dont la pente vient de s’accentuer aujourd’hui. La hausse des taux de la reserve federale était, au fond, la seule chose qui retenait le $ dans sa descente aux enfers. Aujourd’hui, la baisse, pour des raisons intérieures, fait que le crédit extérieur a été sacrifié. Les couillons investisseurs étrangers vont l’apprendre à leurs dépens.

Un clou chassant l’autre, l’or, le pétrole et matières premières, y compris le blé flambent. Au niveau des monnaies fiduciaires, l’ Euro prendra provisoirement la place, avant de craquer probablement à son tour.
Car une baisse des taux ne résoud rien.  Il ne  résoud pas les problèmes de désindustrialisation de l’  Amérique profonde (où l’immobilier ne vaut rien), il ne résoud pas le problème de la baisse des prix des logements, il ne résoud pas davantage les faillites accomplies, les logements trop nombreux, les faillites à venir, les logements achetés trop chers.
Finalement les mesures initiales refusées ont été faites. Nixon n’a pas voulu dévaluer assez quand il était temps, la

(7 commentaires)

  1. Monsieur,
    Quel respect éprouvez-vous pour les lecteurs de ce blog pour vous permettre de traiter les investisseurs de « couillons », fussent-ils étrangers?
    Sauf à penser qu’ils s’agit de « mots référents » dans la langue française, qui êtes-vous pour vous autoriser à mettre en ligne de pareils propos?
    Il me semble que les évènements actuels (et la vie en général) devraient vous amener à un peu plus d’humilité et à des propos moins partisans.
    En tout état de cause, ce n’est pas ce type de discours que j’ai envie de voir dans ce blog.
    Chers internautes, qu’en pensez-vous?

  2. Et puis le mot « couillons » a le mérite d’être bien français loin des anglicismes multiples qui a mon sens sont bien plus dérangeants pour le lecteur et notre belle langue. Mieux vont un texte pertinent dans le fond, qu’un texte bien écrit mais bien pensant.

  3. j’ai effectivement beaucoup de compassion pour ceux qui, dés qu’un produit financier est « made in america » abandonne tout sens critique. Un financier doit etre un homme critique, ou bien il va planter les fraises.
    Quand au mot couillon, il a de multiples sens. Il va de la pitié à la haine. En 1617, les tueurs du roi, attendaient leur proie, le premier ministre Concino Concini. Le mot de code de la cible était effectivement couillon. Souvent dans le midi, il est plus affectueux que péjoratif. Mais, entre plaindre les couillons d’investisseurs, et les citoyens qui vont payer les dites couillonnades, je préfére plaindre le citoyen. Bien que dans l’histoire, il va se retrouver (involontairement) bien couillon, lui aussi…

  4. Comme Joycity , loin d’approuvé tous les propos de Patrick , je trouve la pertinence de ces articles et sa verve salutaire dans ces temps de  » bourrage de moue  » médiatique.
    Continuez Patrick on vous aime bien comme cela

  5. merci mitsouko. L’economie, ce n’est pas une verité, ce sont des points de vue. Je me rappelle de mes cours en fac il y a plus de 25 ans, c’etait vivant, le débat et la contradiction. Aujourd’hui, on voit plus frequemment, le conformisme, le credo et la verité établie. Cela n’a aucun sens…

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