Désindustrialisation : le conflit GM.

Images_7La grêve vient de commencer chez GM.
Constructeur malade, qui s’est écroulé ces 20 dernières années, les syndicats ouvriers n’ acceptaient plus un énième serrage de ceinture, consistant à serrer encore les dépenses de santé, et à éjecter les retraités dans un fond appelé à faire faillite.
GM proposait en effet … des actions de GM. Et comme sa situation nette est négative, je laisse deviner la valeur profonde de ces titres. On arrive à un point de clash du capitalisme, au pays du capitalisme, sans

idéologie de substitution. Le capitalisme US vient de se flinguer tout seul.
Sa monnaie ne vaut plus rien, elle a perdu 70 % en 5 ans, elle baisse tous les jours, ses plus fidèles alliés n’en veulent plus.
Sa population n’est plus ravitaillée que par des importations monstrueuses.
Sa dette immobilière s’évapore tellement elle devient fictive.
On en revient donc, avec la grêve chez general motors au fondement. L’industrie. Sacrifié, d’abord doucement, puis de plus en plus sauvagement, la rétractation industrielle entraine la rétractation politique, militaire, et finalement, immobilière.
Il n’y a pas de marché chez les pauvres. Et on peut dire que désormais, les américains sont pauvres. Sur certains secteurs, ils ne produisent plus rien, seul un commerce de pays du tiers monde se développe : ils vendent leurs ordures aux chinois.
En réalité, les ouvriers de GM dépassent dans leur combat, bien des revendications catégorielles. Ils combattent désormais pour une renaissance. Car la logique capitaliste a été menée jusqu’au bout : dans le mur. ça tombe bien, avec la bulle immobilière. c’est même pas de l’humour.

(7 commentaires)

  1. Un reportage de ARTE il y a 15 jours mettait en relief la désindustrialisation de la région des grands lacs et traitait plus particulièrement du cas GM

  2. « La logique capitaliste a ete menee jusqu’au bout: dans le mur » C’est facinant, on croirait lire Max.
    C’est faire peut de cas de l’histoire, qui montre sans l’ombre d’un doute que tous les regime anticapitalistes se sont ecroules apres avoir cause d’effroyable souffrance a leurs peuples,(citez un exemple contraire), et que tous les pays qui se developpent sont capitalistes (citez un exemple contraire pour voir)
    L’anticapitaliste qui critique le capitalisme pour ses echecs economique doit avoir un sacre sens de l’humour.
    La crise de general motors illustre au contraire la grande justice du capitalisme. L’amerique avait pris l’habitude de vivre bien en achetant pour rien les produits faits par d’autres. Le capitalisme est en train d’y mettre fin en appauvrissant ceux qui ne produisent plus (les USA) au profit de ceux qui produisent (la chine).
    A terme, les USA se remettront a produire car ils n’auront plus les moyens d’acheter. Et ce sera encore une victoire du capitalisme contre l’injustice.

  3. J’imagine que PR, dans sa grande science, pense que les USA vont s’asseoir et attendre de se faire « allumer » par les chinois…?!?!

  4. moi, ça me fait rire. Le système « capitaliste » qui n’investit plus rien (investissements aux USA, tombé à 1.4 % du pib ?)ce n’est plus un régime capitaliste. la logique a été poussée jusqu’au bout et dans le mur.
    Je n’ai pas la grande sciences MR, j’espere avoir gardé suffisamment de bon sens quasi paysan pour ne pas croire tout le fatras de betises dont on nous bourre le crane. Si pour certains, ça leur plait,tant mieux pour eux. Quand aux americains,on peut reprendre l’image du type qui est la tete sur le billot et qui attend qui va lui la couper. Qu’il soit chinois russe ou autre.

  5. @Charle e
    Lire et citer Marx ne signifie pas que l’on croit au marxisme tel qu’il fut pratiquer. Dire que tout les pays anticapitalistes se sont écrouler c’est oublier que l’Europe n’a commencer a être capitaliste qu’a partir de le renaissance, renaissance qui s’est justement produite dans une société qui n’était pas capitaliste. Et puis il faudrait savoir en définitive ce que c’est qu’une société capitaliste parce que l’on voit bien qu’aucun pays capitaliste ne se ressemble, le Japon ce n’est pas la GB, et ce n’est pas la Suède. Pour ma part le capitalisme se résume à faire des prêts à intérêts, à partir du moment ou cela est permis vous êtes dans une société capitaliste, alors cela englobe beaucoup de pays.
    On confond d’ailleurs souvent capitalisme et économie de marché alors que cela n’a rien avoir, le marché existe depuis que l’homme fait des échanges alors que le capitalisme est beaucoup plus récent.
    Quand a votre allusion elle fait sûrement référence à l’URSS, sauf que l’URSS s’est effondré pour cause de sous-investissement productif et déficit commercial croissant… cela ne vous rappel rien. Il faut dire que l’URSS en fin de vie dépensait 16% de son PIB dans la défense de quoi asphyxier n’importe quel pays capitaliste ou pas. A vrai dire je crois que le principale problème de l’URSS n’était pas d’être communiste mais d’être non-démocratique, si les avis divergeant avait plus se faire entendre et le peuple donner son avis l’URSS ne se serait peut-être pas effondré comme elle l’a fait. On peut en dire autant des USA ou de l’Europe qui maintiennent des politiques régulièrement rejeté par la population mais que les « élites » considère comme incontournables.
    AU début des années 90 les « stratégics traders » plaidaient pour un retour à l’équilibre de la balance commerciale par des politiques néo-protectionnistes aux USA . Ils n’ont pas étaient écouté et le choix n’a pas été donné à la population ce manque de démocratie sera peut-être fatal à tout l’occident comme il l’a été pour l’URSS.

  6. @ yann
    ok, tout les pays non capitalistes ne se sont pas ecroule, mais ils n’ont pas prospere.
    C’est difficile de definir le capitalisme. Pour moi, le capitalisme est une economie ou le fruit de mon travail m’appartient et ou cela est garanti par la loi(c’est a dire que ca ne m’appartient pas seulement parce que je suis assez costaud pour maintenir les autres a l’ecart). Je suis donc capable de vendre ce travail, de le convertir en argent, de convertir cet argent en biens immobiliers ou en machines, avec lesquels je vais produire des biens, de les convertir a leur tour en argent, etc.)
    Ce systeme permet a chacun d’accumuler les fruits de son travail passe, les fruits du reinvestissement des fruits de son travail passe, etc.
    Et c’et pourquoi capitalisme et democratie vont ensemble. Si l’etat decide pour moi de ce qu’il faut faire des fruits de mon travail, alors je ne suis plus ni en democracie, ni en capitalisme. Et si j’ai la possibilite de dire ce qu’il faut faire du fruit de mon travail, je suis en democratie, et alors il est sur que je demanderai a avoir la juste retribution de mes efforts, c’est a dire la disposition du fruit de mon travail, et je serai alors en capitalisme.
    L’urss ne se serait pas effondre si elle avait connu plus de democratie dite vous, d’accord. Mais si elle avait ete en democratie, croyez vous que les russes auraient accepte que l’etat s’approprie integralement le fruit de leur travail?
    L’urss a massacre des millions de paysans precisement parce qu’ils refusaient de se laisser deposseder, et fusille ou deporte comme traitres et saboteurs des millions d’ouvriers qui ne voulaient pas travailler assez bien car de toute facon, ca ne faisait pas de difference sur leur niveau de vie.
    Democratie et capitalisme vont ensemble, et je ne vois pas de regime qui soient plainement l’un sans etre l’autre.

  7. « capitalisme et démocratie vont ensemble »
    Vous direz cela au chinois!
    Le capitalisme c’est un euro= une voix , la démocratie c’est un homme = une voix c’est trés différent comme concept.
    En régime capitaliste certain tire profit non pas de leur travail mais de leur capital, d’ou le nom capitalisme. Tirer un revenue d’un capital que l’on a accumulé ce n’est pas tirer un revenu d’un travail. Cette distinction différencie le capitaliste du travailleur (je précise que je ne suis pas marxiste, mais Marx à tout de même dit des choses trés justes), tout le problème des société capitaliste est de bien équilibrer le rapport entre les salariés/entrepreneurs qui sont la vrai richesse d’un pays et les rentiers qui tirent un revenue du fruit du travail d’autrui sous prétexte qu’ils prêtent de l’argent aux gens qui produisent. Au faite l’argent ne fait pas de petit, allez sur une ile déserte sans personne avec qui faire des échange cet argent n’a pas de valeur. L’intérets issu du capital est donc bien une ponction ou un impôt privé tirer sur le travail fournit par d’autres.
    Le capitalisme ainsi vue est trés proche de ce que fut le féodalisme, à part qu’ici ce sont des capitaux et non des rentes foncières qui sont aux centre de l’enrichissement d’une classe oisive et dominatrice. Le capital se transmet de génération en génération et s’accumule beaucoup plus vite qu’a l’époque féodale. Heureusement comme disait Keynes (l’autre emmerdeur des gens qui pensent en rond) la nature à trouvé un remède à une accumulation qui s’il elle n’avait pas de limite se retrouverait à un tel niveau que les salarié finiraient par mourir de faim. Ce remède c’est l’inflation sous toutes ces formes qui finit par détruire ce que les capitaliste ont accumulé, il s’agit malheureusement d’un remède dangereux et inégalitaire mais fatal lorsque l’on ne veut pas un minimum de contrainte sur l’accumulation.
    L’hyperinflation qui va manger les boursicoteurs est le fruit de leur avarice démesuré que les valeurs traditionnels et les états nations avaient endigué pendant une génération aprés guerre. Finalement c’est plutot moral les société qui laisse les inégalité s’accroitre indéfiniment finissent par être puni en quelques sorte de n’avoir pas voulu limiter un petit peu la volonté d’enrichissement d’une minaurité.
    Il es normal de gagner de l’argent en travaillant, il est normal que quelqu’un qui travail plus gagne plus pour reprendre la formule du nain national. Mais dans certaines limites, comme disait Montesquieu (qui était pourtant assez libéral) une société juste est une société dans laquelle le riche ne l’est pas suffisamment pour vivre sans travailler, et le pauvre suffisamment à l’aise pour subvenir au besoin de sa famille, cette sagesse est trés loin d’être appliqué à l’heure actuelle.

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