L’immobilier ça ne baisse jamais entendait on.
Et puis ça baisse. En juillet, juillet, c’est bien ce mois maximum d’activité notarial, ce mois dont les notaires, qui travaillent… à un train de notaire, nous parlerons dans 3 mois. Voire plus. Il ne faut pas forcer sa nature, ça donne des ulcères.
Celui qui aurait annoncé il y a quelques mois, une baisse, serait passé pour fou. La Fnaim la reconnait : – 2 % pour juillet 2007.
Au niveau banque centrale on reconnait plus. 20 % c’est dit.
Tout le monde traduit donc par moins 50. Ce qui serait le retour à l’antérieur. Pas forcément faux. Scénario qui a de bonnes chances de se réaliser.
Si. Si il n’ y avait tout l’ endettement accumulé.
Vous savez, les quelques milliers de milliards.
En cas de baisse forte et durable des prix et des volumes du marché de l’immobilier simultanément sur l’ensemble du territoire, le « cercle vertueux » de l’enrichissement individuel et de la croissance collective devient une « spirale maléfique et infernale » de l’endettement personnel et de la récession généralisée.
Les particuliers endettés deviennent brutalement insolvables du fait de l’effondrement du prix de leurs biens immobiliers garants de leurs emprunts.
Pendant ce temps le secteur bancaire se retrouverait pris dans un étau avec d’un côté une part de plus en plus importante de prêt non remboursés pour cause de faillite personnelle, et de l’autre un bilan qui se dégrade rapidement du fait de la dépréciation des suretés. Ce qui fait que la Banque centrale du Japon n’ a jamais réussi à relancer la machine malgré les milliards injectés, ceux-ci étant captés par les banques, sans atteindre le client final.
Ce phénomène est particulièrement vrai aux USA, où la donne se complique de l’inexistence d’épargne.
La banque désormais est sur la défensive. Elle ne joue plus pour gagner, mais pour survivre.
Je citerais donc cet internaute :
« Et bien sure ce qui est FONDAMENTAL c’est une crise systémique du crédit coupant immédiatement l’accès au crédit.
Plus de liquidité donc plus AUCUN prêt immo. si les vendeur veulent rencontré les acheteur il faut baisser les prix. L’achat ne se fera que grâce à l’accumulation de l’épargne…vous connaissez beaucoup de monde qui a en réserve 100 K
L’immobilier na pas besoin de baisser pour perdre de sa valeur… Ca parait absurde mais cela vaut la peine d’y reflechir ;->
je m’explique: si les prix n’augmentent plus durant disons 10ans et que les taux d’interets stagne a 5% : cela donne 10ans * 5% = 50% + la maintenance etc… il faut ajouter au moins 10%… donc si les prix se stabilisent pour une longuue periode, le prix reel de sa maison baisse de 60%….
Bref on espere que ce qui on acheté maintenant voit une augmentation aussi rapidement que possible…
C’est le sénario si sa stagne, mais si sa baisse je te dit pas!!! Les prix sont aux taquet car l’endettement est au taquet… Sans augmentation substantiel de salaire ou sans une baisse significative des taux de la BCE,je ne vois pas ce qui peut permettre au marché immo de se maintenir à un tel niveau de prix???
Je suis d accord sur la baisse futur des prix, neanmoins l article manque un peu de rigueur.
En effet baisse de l immobilier n implique pas du tout manque de solvabilite des menages donc pas de faillites personelles ni bancaires.
Si ta maison hausse et baisse virtuellement de prix ca ne change rien sur ton niveau de vie et ta capacite de remboursement. Tout comme tu ne dispose pas de plus d argent quand ca monte a la baisse tu n en aura pas moins.
Ensuite les banques dans la majorite des cas ne financent pas a 100% une acquisition. il suffit qu elles financent 80% pour qu une baisse de 20% permette au bien d avoir un prix equivalent au credit.
Le cas US est typique et c est la hausse des taux variables qui altere la solvabilite des menages.
Le problème, c’est que souvent, on raisonne en particulier. Le problème ne sera pas celui des particuliers, pas celui de l’immobilier, mais celui du crédit.
Le particulier n’est pas en cause, mais l’organisme de credit.
C’est le schema mental qu’il faut revoir : et s’il n’y avait plus de preteur ?
@mud : on ne met pas dans les calculs les interêts sinon cela ne veut plus rien dire. je pense qu’il faut évaluer le prix de l’immo avec un autre indice (evolution des salaires, ou que sais-je).
@Patrick, le « crack » americain lié au subprime est un problème américain qui est difficilement transposable en France du fait de la différence sur l’obtention et le fonctionnement d’un pret immo. je suis d’accord avec Antoine sur la variation du prix de l’immobilier. cela n’a aucun impact sur ta vie de tout les jours. sauf en cas de gros problème financier et aujourd’hui, nous n’avons aucun chiffre sur le nombre de crédit qui ne est pas remboursé.
Cela me semble un peu extrême comme raisonnement… plus de prêteur ? est ce déjà arrivé ? est ce vraiment possible au sein du marché monétaire/financier actuel ? à la vue des résultats collossaux de ces dernières années, vous pensez vraiment que les banques (je ne parle pas de celles qui vendent des prêts aux populations à risque) n’ont pas les épaules pour supporter la faillite de quelques emprunteurs ?
Ce raisonnement est trés manichéen… la voix médiane me semble la plus probable… elle fera déjà beaucoup de dégats…
2010… c’est l’année vers laquelle les babyboomer d’apres guerre 1945 + 65 , vont aller a la retraite en masse! on pourrait appeler cela le « PapyBoom ».
Les consequences pour l’economie peuvent etre desastreuse…le chomage qui est au plus bas …des travailleurs qui manquent et un deficit budgetaire hors de control… donc dans les 10-20 prochaines années l’immobiliers n’aura plus grand interet..
à james :
je me rappelle d’anciennes minutes. Elles ont un 50aine d’année. Les particuliers empruntaient envers d’autres particuliers.
Le japon vit depuis 15 ans dans une crise du credit.
à petit fx : tu raisonnes au niveau particulier et c’est vrai, mais les placements sont pourris de créances titrisées, c’est par ce biais là que l’allemagne par exemple est touchée.
à mud ; ce schema s’est dejà produit partiellement en 1990 dans certains quartiers : meme tranche d’age, meme deces, meme non valeur…
pour mud : cette période est déjà appelée le ‘PAPY KRACH’…
L’aspect « baby boom à la retraite » n’est pas le seul coté catastrophique de cette période trés proche de nous… il y a toutes les questions liées au mode de vie de cette génération et de toutes les ‘non’ décisions qui ont été prises pendant la période où cette génération était au pouvoir (investissements, éducation, recherche, etc..).
Maix c’est un autre débat qui dépasse largement le cadre de ce blog..
à james : oui, mais le coté papy krach lui seul n’est pas négligeable.
Bonjour Patrick,
Je ne savais pas que j’etais aussi prés de la réalité… de toute façon le système banquaire mondial fera tout pour eviter cela quite a reproduire ce qui a été fait en 2001 c’est a dire injecté massivement des liquidités dans l’economie; c’est vrai que cela n’a pas marché au Japon mais les structures
financières nipones sont bien particulières ( comgloméra ) et n’ont pas grand chose a voir avec les systèmes europeen et américain.
c’est vrai que la titrisation va faire enormément de mal au système obligataire mondial mais de la a la crise systèmique il y a encore un peut de marge.
Il est encore trop tôt pour determiner avec une bonne certitude l’avenir du système banquaire mondial , attendons encore jusqu’a la fin de l’année pour voir comment les évenement vont tournés.
bonjour mitsouko,
depuis 1987 les banques centrales ont deversées les liquidités à chaque risque.
Comme un joueur qui double la mise à chaque fois. Pour eviter de perdre. Quelques milliards pour ltcm, 100 milliards pour Enron, des centaines pour la crise asiatique, et le deversoir s’est encore accru en 2006.
La question principale est de savoir si les banques centrales ne se sont pas tout bonnement résolues au crack. laisser aller la valse. Même pour elle, c’etait dur de suivre, et surtout elles etaient vis à vis du système incapable de le gerer : elles etaient devenues beaucoup trop previsibles.
Bien sur rien n’est certain, mais l’option crise systèmique/credit crunch ne peut être ecarté du revers de la main, mais doit etre regardé comme la pire variante, loin d’être impossible.
bonsoir Patrick ,
Le seul moyen « doux » pour les BC de faire disparaitre la crise serait de créé de l’inflation :
Elle allége les charges des débiteurs tout en minimisant les créances dans le temps.
Seul problème , et je m’en excuse d’avance , la classe d’age de la population qui détienne des actifs sont justement les personnes qui partent en retraite .Ceci sont des classes nombreuses , enfants du baby boom et qui on battie leur fortunes sur les ruines des industries d’après guerre. cette classe dicte donc « sa » politique monétaire aux autre et leur préférence va naturellement à la rente et non à l’investissemenet Pour eux préservé la valeur de la monnaie est primordiale.
De ce choix par une classe démographique il en résultera surement une préférence pour un effondrement , parciel , du système financier , on stoquera les liquiditées sur des comptes à termes , assurence vie en euro ou sur des livrets A . Dans le cas d’une telle crise de toute façon nous irons droit vers la déflation a la niponne : seul les liquiditées prénent de la valeur.
Voila vers quoi l’on tend…
En économie on fait toujours des choix ; le tout est d’assumer ces résponsabilités et pouvoir expliquer à ces enfants qui risque de connaitre des jours difficile sous le joue du chaumage, que l’on préfere avoir eu une vie doublement benie ( vie active puis retraite )que de vouloir partager le fardeaux avec les autres genérations.
La crise sera surement financière mais elle risque de devenir générationelle et même morale.
bonsoir mitsouko,
ce scénario que tu decris est deja largement enclanché depuis plus de 30 ans. Ce qui se passe est qu’il est en train d’expirer.
Bonne carriere, constitution d’une epargne immobiliere, puis mobiliere, bonne retraite, une classe d’age a été choyé. C’est desormais l’effritement de sa position qui tue le systeme.