Les membres de la classe dirigeante européenne et asiatiques sont des pigeons, il suffit que n’importe quoi vienne des USA pour qu’il s’y précipitent dessus, sans esprit critique, ni mesure.
N. Sarkozy est content. Il a rencontré un président discrédité, dont le pouvoir politique se décompose, dont le pouvoir économique s’évanouit et dont le pouvoir militaire révèle sa suffisance en même temps que son incapacité.
Pour l’immobilier, c’est la même chose. Un article intéressant du Barron’s.
A partir de 2003, les acteurs financiers nord américains ont titrisés les emprunts immobiliers, qu’ils se sont empressés de vendre (et les autres d’acheter), à une bande de gugusses, d’idiots sans cervelles,
des pigeons sans aucune culture, n’en gardant pas la moindre trace pour eux-mêmes.
C’était dire leur degré de confiance en ces « papiers ». Les « placements » ont épongés les déficits commerciaux US, pourtant colossaux, et dans le déclenchement de la crise d’aout, le tarissement des flux financiers entre l’Eurasie et les USA, n’y est certainement pas étranger. En effet, les flux de capitaux étaient passés de plus de 100 milliards, à moins de 60. De même les souscripteurs étrangers n’avaient que peu pris d’emprunts du trésor (11%).
Résumons : les banquiers ne voulant plus garder dans leurs bilans, les prêts accordés, les ont « titrisés », mélangeant le bon et le beaucoup moins bon. maintenant, au lieu de savoir où se trouve le risque, ils ont généralisés celui-ci, le transférant à tous les étages et compartiments de la finance.
En un mot : on en est pas sorti…
Lentement nos hommes politiques sortent de leur torpeur, mais vu leur adhésion personnelle au capitalisme financier, ils mettront du temps à voir ce qu’ils sont pour la finance New-yorkaise : une bande de pigeons, un paillasson, la fosse septique…(ça tombe bien, c’est toujours nécessaire dans la maison)…