Le New York Mercantile Exchange (Nymex), société gérant le marché new-yorkais du pétrole et des matières premières, a reconnu qu’il menait des discussions « exploratoires » en vue d’une éventuelle fusion, dans un communiqué publié mardi soir.
Nymex Holdings, maison-mère du marché Nymex, a fait état de discussions préliminaires en vue d’une potentielle « combinaison ». Le Nymex n’a pas précisé avec qui il discutait mais il a souligné qu’une éventuelle alliance pourrait « provoquer des synergies de recettes du fait d’une meilleure distribution en Europe ». Un fusion pourrait « entraîner jusqu’à 250 millions de dollars de réductions de coûts », a ajouté le Nymex dans un communiqué.
Le Nymex a précisé qu’un accord ne pourrait être trouvé qu’en échange d’une prime « significative » par rapport aux cours actuels de l’action. Celle-ci cotait 118,78 dollars mardi soir soit une valorisation totale de 13 milliards de dollars. Le groupe espérerait obtenir plus de 14 milliards de dollars.
Avant toute chose, il faudra que l’acquéreur persuade les membres du marché, qui détiennent 40% du capital du groupe. Le principal actionnaire du NYMEX avec 8% des parts, General Atlantic, s’est engagé, lui, à maintenir ses positions au capital du groupe jusqu’en mai 2008.
A la mi-juin, la presse avait affirmé que le Nymex cherchait à se vendre à une grande Bourse américaine ou européenne, telle que le groupe transatlantique Nyse-Euronext, la Deutsche Börse ou le Chicago Mercantile Exchange.
Par ailleurs, le NYMEX a décidé de lancer un programme de réduction des coûts qui devrait se traduire par 100 à 150 suppressions de postes. L’opérateur boursier envisage également de vendre son siège social de Manhattan dont la valeur est estimée à 500 millions de dollars. Des rumeurs circulaient début août quant à un déménagement dans les bureaux de NYSE Euronext à Wall Street.
Sources : AFP, Challenges, AOF