Nouvelles de presse…. et d’autres…

Aux états-unis existe le poste de « comptroller general », qui vérifie les livres comptables des USA.
David Walker, le vérificateur général en question, a décrit la situation comme catastrophique, et celle d’un pays en faillite. En ce qui concerne les « investisseurs étrangers », il parle de leur bonté, certains parleraient de leur Bétîse, pour ne pas dire plus grossier.
En France « le pouvoir d’achat est plombé par le logement » (on nous l’aurait pas dit, on s’en serait pas aperçu).
L’Insee considère le logement comme un investissement (ce qui permet de gonfler le chiffre de ce dernier)  qui donc puisque c’est un investissement, ne rentre pas en compte dans le calcul de l’inflation. La flambée des loyers eux, étant dilués par la masse de propriétaires… Un ménage gagne … 24 euros de plus par mois.
« Le risque de récession est le plus élevé aux USA depuis 2001« . La masse monétaire en $, n’augmente plus depuis mai, scotchée à 12 000 milliards de $, signe clair de récession, malgré les injections permanentes de monnaie. Les intervenants sur le marché réclament la création d’un fond d’intervention du gouvernement fédéral pour racheter les dettes des faillis et éviter les expulsions. Mais là, d’autres intervenants prennent peur, disant qu’une pareille mesure entrainerait l’effondrement du $.
On parle de 2 à 3 millions de personnes ( d’autres de 10), mais le flou existe. Il n’y a pas en effet de moyens physiques suffisants pour expulser autant de monde.

La BCE sert 210 milliards d’euros de liquidité, ce qui surpasse de 14.5 milliards les adjudications nécessaires ; la piquoûse quotidienne de liquidité continue donc.
Le stock de logements est au plus haut en France depuis … 1993. (ça ne vous dit pas quelque chose ?)
32500 logements (neufs) ont été vendus en France (au 2°trimestre) ce qui représente une chute de 12,2 % par rapport au trimestre T1, mais une hausse de 11.1 par rapport au même trimestre 2006, bien sûr, on ne rapporte que le chiffre de la hausse. Rapporté au stock de logement neuf attendant acquéreur (88600), on a dépassé les 8 mois…(OUAA, on a battu les ricains, ils sont qu’à 7.5 mois et en crise immobilière…).
Alors que vendredi 24 août on nous annonçait un rebond des ventes de logements neufs (USA), lundi, c’est la baisse (jean qui rit, jean qui pleure) du nombre de logements d’occasion sur juillet (- 0.2 % sur le mois, – 9 % par rapport à juin dernier) à 5.75 millions…Ce qui relativise beaucoup la « bonne nouvelle » de vendredi, et là, c’est pratiquement 10 mois de stock…
Alors récession, dépression, grande dépression, ou très grande dépression ?