Berezina immobilière.

BerezinaLa Bérézina est synonyme de défaite, de carnage, de débâcle sans appel.
Pourtant, ce fut une victoire militaire pour Napoléon et pour les russes un échec cinglant.
L’investissement immobilier, va prendre pour des raisons énergétiques des aspects de Bérézina.
« la vérité , c’est que dans la France, le quotidien était atroce, pas de chauffage, ravitaillement insuffisant, électricité peu d’heures par jours »
(Général Beauffre : postface de l’histoire de la seconde guerre mondiale de B. Liddel Hart).

Ce passé, pas si lointain, le futur pourrait nous le resservir, comme l’histoire repasse les plats des krachs en tout genre.
– Pic de l’uranium vieux de vingt ans, réserves françaises désormais au plus bas (8000 tonnes, à comparer au 8500 tonnes de consommation annuelle et 6000 tonnes d’importations), révélant des ruptures pour 2010, des mines inondées dont le redémarrage est sans cesse repoussé,
– pic pétrolier, sans doute cette année, ou dans le meilleur des cas « pic en tôle ondulée » autour de 85 Millions de baril jour en 2007,
– pic gazier beaucoup plus proche du pic pétrolier que prévu,
Voila tout un tas de raisons qui amèneront à faire de « l’investissement immobilier » un « revenez-y » en matière énergétique  (encore que toutes les solutions existent) : éoliennes + solaire photovoltaïque + solaire thermique + géothermie, voila de quoi boire et absorber votre épargne pour de longues années.
Sans compter, bien sûr toutes les solutions non adéquates : Pac désastreuses, chaudières à pellet ou à bois qui ont le même défaut que les chaudières à fossile : consommer. Les deux ayant le même défaut d’ailleurs : le cout élevé.
Sans compter tous ces salauds de pauvres dont la seule solution sera pour eux de réduire les frais en se regroupant, accroissant les vacances de logement. Car si jusqu’à présent, la taille des ménages diminue, rien n’indique que ce sera pour toujours, et le mouvement inverse a l’avantage de diminuer les couts.
Voila une mécanique insidieuse à l’oeuvre, même si on ne la voit que peu ou pas : si le prix du baril n’a pas dépassé le stade actuel, c’est que certains ne sont pas servis. Le manque est déjà là.

(3 commentaires)

  1. Qu’est-ce que c’est que ce mélange? Pourquoi parler du pic français de l’uranium au lieu de parler du pic mondial? On n’a pas le droit d’importer de l’uranium, c’est nouveau? Et le pic pétrolier, d’où vous sortez qu’il est déjà en « tôle ondulée »? Et les investissements en raffinerie, vous en tenez compte? Ca manque un peu de sérieux, ces affirmations…

  2. Le pic petrolier semble t’il est là, et prendra la forme de « tole ondulée ». Pour une raison simple. Un certain nombre de pays, invonlontairement ou volontairement font du « stop and go » et n’ont pas une production lineaire ; causes d’insecurité, politiques ou bridage de la production. Quand au pic nucleaire français, il a des chances (un pays nuclearises à 80 % pour l’électricité) d’avoir un impact beaucoup plus violent que là où le nucléaire fait 20 %. Quand à importer de l’uranium, on ne fait que ça, mais on est pas les seuls sur le marché. Et on ne peut importer ce qui n’est et ne sera pas disponible. les invstissements en raffinerie ? ça se saurait s’il y en avait vraiment.

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