Alors que la BCE et la France bataillent sur la question ô combien classique du couple relance/inflation, certains agissent. Nicolas Sarkosy a déclaré qu’il n’avait aucun goût pour les théories et que seule l’action trouvait grâce à ses yeux.
Alors, quelle est la recette du Président Mugabe ?
Tout d’abord, précisons que je rejette toute idée de comparaison entre notre Président, élu démocratiquement et respectueux de la constitution de la Vème république (on pourrait même parler d’un retour aux sources à ce sujet), et ce vieux despote de Robert Mugabe, président élu du Zimbabwe.
Robert Mugabe a des idées bien à lui sur tout : sur l’expropriation des fermiers blancs, sur les droits de l’homme et aussi sur le régime alimentaire des zimbabwéens, qui selon lui, refusent de manger des patates ou du riz quand le maïs, denrée nationale, vient à manquer. Autrement dit, si les gens meurent de faim, c’est parce qu’ils n’aiment pas les pommes de terre.
Alors, que faire quand le pays est plongé dans la famine et la ruine, par la faute d’une pénurie généralisée et d’une inflation à quatre chiffres ? Eh bien tout simplement instaurer un contrôle des prix. Mais à la Mugabe.
C’est ainsi que les prix des aliments courants, de l’essence et de l’ensemble des services ont été autoritairement réduits de moitié, puis gelés sine die depuis début juillet 2007. La police se charge de contrôler les prix des commerçants, des fournisseurs et des entreprises nationales. En cas d’infraction, le contrevenant est interpellé et relâché après paiement d’une amende.
Bien sûr, le système ne fonctionne pas, la pénurie généralisée et le marché noir florissant. Les coupables sont vilipendés à la télévision par le Président Mugabe : les milieux économiques, les néo-colonialistes et les profiteurs de tout poil. Il faut dire que les élections auront lieu en 2008, et que Robert Mugabe compte bien se représenter, malgré ses 83 ans bien sonnés.
Heureusement pour nous, ces méthodes n’ont plus cours depuis longtemps en Europe, enfin, pas si longtemps que cela en particulier pour le gel des prix. La politique de la BCE pour contrer l’inflation se base sur l’orthodoxie budgétaire, la réforme des états et le contrôle des taux d’intérêts.
Le paysan zimbabwéen serait bien étonné d’apprendre la polémique actuelle entre la France et la BCE sur le report de deux années de l’équilibre budgétaire, susceptible de provoquer des poussées inflationnistes dans la zone Euro. Dans son pays, tout est plus simple : il a dû diminuer de moitié ses prix au marché local, s’il ne veut pas être obligé de payer une amende aux contrôleurs armés de fusils du Président Mugabe.
Il ne faut pas être si critique et catégorique envers ces pays et leurs dirigeants, sans y avoir vécu et sans avoir réellement analyser la situation… c’est trop facile de taper sur l’Africain sans le connaître…
@ Gaëtan Pellet de machin : ah oui ? Alors pourquoi M. Mugabe est-il interdit de séjour dans l’ensemble de la CE, à cause de ses violations répétées des droits de l’homme ?
Encore une critique facile, sur un nom de famille….. Ce que pensent nos dirigeants européens est vraiment loin de faire office de vérité. Mon post avait juste pour objectif de faire comprendre qu’il ne faut pas faire de racourci trop direct sans connaitre ces gens… ce qui ne semble pas être votre cas…
@ GPDV : je ne suis pas un altermondialiste. Il ne s’agit pas de raccourci mais de faits avérés : Mugabe est un despote, un tyran mis au ban des sociétés du monde.
Je vous mets au défi de me prouver le contraire. Avec des faits, svp, et pas de bonne paroles lénifinates.
A GPDV : On croit rêver ! Foutez-nous la paix avec votre relativisme de merde. En tout cas, c’est bien plus agréable de vivre en France, n’est-ce pas ?
@ Lionel : Notre ami GPDV travaille dans une banque d’investissement. Les affaires s’accomodent parfois mal des droits de l’homme.
@ GPV: je crois qu’il est assez clair que Mugabe mene son pays a la ruine, quand un tiers de la population a fui en afrique du sud.
@ JPG: se moquer des noms de famille des gens, c’est pas tres malin.
@ Nom d’un chien : jetter un nom de famille à ralonge à la figure des gens pour faire son important non plus.