lun. juil. 30, 2007 6:33 CEST
PARIS (Reuters) – L’idée de sanctionner financièrement les députés absentéistes repose sur un malentendu, estime Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale.
Cette idée, qui selon un sondage Ifop est approuvée par 85% des Français et a été avancée récemment par le spécialiste de la Constitution Guy Carcassonne, « part d’un profond malentendu », dit-il dans un entretien accordé au quotidien La Croix qui paraît mardi.
« Qui considère que le travail d’un avocat se limite à sa présence au prétoire, à sa plaidoirie? », fait valoir Jean-François Copé.
« Le travail parlementaire va bien au-delà de la seule présence des députés dans l’hémicycle.
Il y a tout le travail sur les textes, qui se fait en amont, dans les commissions », ajoute-t-il, soulignant que « pointer ainsi les députés du doigt, c’est se tromper de débat et risquer de tomber dans la facilité ».
lun. juil. 30, 2007 6:33 CEST
PARIS (Reuters) – L’idée de sanctionner financièrement les députés absentéistes repose sur un malentendu, estime Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale.
Cette idée, qui selon un sondage Ifop est approuvée par 85% des Français et a été avancée récemment par le spécialiste de la Constitution Guy Carcassonne, « part d’un profond malentendu », dit-il dans un entretien accordé au quotidien La Croix qui paraît mardi.
« Qui considère que le travail d’un avocat se limite à sa présence au prétoire, à sa plaidoirie? », fait valoir Jean-François Copé.
« Le travail parlementaire va bien au-delà de la seule présence des députés dans l’hémicycle.
Il y a tout le travail sur les textes, qui se fait en amont, dans les commissions », ajoute-t-il, soulignant que « pointer ainsi les députés du doigt, c’est se tromper de débat et risquer de tomber dans la facilité ».