On dit qu’il y a trois temps à la femme.
Le premier temps, elle choisit qui elle veut,
le second qui elle peut,
le troisième qui reste.
C’est la même chose pour la construction.
Le temps de l’amour, aucune barrière n’est infranchissable, le village/quartier est cher, trop cher pour vous…
puis vient le temps, où l’on est moins rapide à prendre la truelle pour construire, compléter, réparer. Le village/quartier est abordable…
Puis, vient le temps de la corvée… D’abord, parce que l’on est plus vieux, aussi parce qu’il y a plus
d’entretien, enfin parce qu’à la fin, on ne sait peut être pas pour qui et pour quoi on travaille, la motivation a disparue… Le village/quartier est trés abordable.
Résumons :
tous arrivés à la même époque ou pratiquement, les propriétaires, ont tous vieillis en même temps, le village, n’a donc pas pris, il n’y a pas remplacement au fur et à mesure, les enfants ont été en primaire, au collége, et au lycée ensemble. Aprés ils sont partis en même temps. Ne reste que les « vieux » (ce n’est pas péjoratifs dans ma bouche), qui restent dans un « vieux village » désormais. Ils ne sont pas fous,ils voient bien que tout est à vendre, que ça part difficilement, que l’entretien leur pése plus ou moins, financiérement et physiquement. Quand à louer le bien ? C’est la transformation de l’amortissement en flux financier, et la rentabilité est trés faible. Le village/quartier a été déstabilisé par une structure démographique jamais stabilisée… Alors ? Il faut voir l’immobilier comme il faut le voir. La location est illusoire, et il ne faut pas voir plus loin que d’agréables conditions de vie, pas trop chers si possible.
L’immobilier est un trés long terme. Trop long pour qu’on puisse faire des prévisions… Cadeau un jour, cadeau (empoisonné) le lendemain.
« Il n’est de murs que d’hommes » Bayard et 2 siécles plus tard Vauban.