Jusqu’ou s’arrêtera-t-il ? Certes, si certains avaient prédi en 2006 que le cours du brut atteindrait à moyen terme les 100 dollars le baril , nous sommes encore assez loin du compte, mais tout de même …. les prix du pétrole ont continué à monter jeudi à New York, dépassant en séance les 70 dollars le baril, pour la première fois depuis septembre 2006.
Les inquiétudes concernant l’approvisionnement américain en essence demeurent les principales préoccupations du marché.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en août a pris 60 cents, clôturant à 69,57 dollars, après être monté en séance jusqu’à 70,52 dollars, son plus haut niveau depuis fin août. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a perdu 1 cent à 70,52 dollars sur l’Intercontinental Exchange.
Après avoir déjà pris 1,20 dollar mercredi, les cours du brut ont continué d’être portés par les préoccupations entourant le rapport sur les réserves pétrolières des Etats-Unis publié mercredi par le département américain de l’Energie (DoE).
Les cours semblent avoir rencontré une résistance technique à 70,50 dollars le baril, provoquant alors des prises de bénéfices.
Lors de la semaine achevée le 22 juin, les stocks d’essence ont reculé de 700.000 barils et les réserves de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) de 2,3 millions. Seules les réserves de brut ont augmenté, de 1,6 million de barils.
Ces annonces ont pris le marché au dépourvu, les courtiers s’attendant plutôt à une progression des stocks de produits raffinés, alors que la saison de grands déplacements estivaux, et donc de forte demande de carburant ne fait que commencer.
A 202,6 millions de barils, le niveau de ces réserves est inférieur de 5,5% à celui de la même période de 2006, alors que la demande est en hausse de 1,4%.
Si certes, les raffineries ont amélioré leur rythme de fonctionnement, à 89,4% de leurs capacités, ce dernier reste inférieur à son niveau habituel.
Un rapport de l’AIE (Agence internationale de l’Energie) suggérant que le pétrole pourrait rester autour de 70 dollars le baril l’année prochaine en raison des tensions politiques dans les régions productrices clés, a pu également soutenir les prix énergétiques.
Néanmoins, la hausse des cours semble avoir été beaucoup plus sensible sur le marché américain que sur le marché de Londres. Certains analystes parlent d’un
Un vieux souvenir: en 2005, les gars de Goldman Sachs avaient déjà imaginé un baril à $100. Voir: http://grainesdechangement.com/docs/Metro1104_BHarvey.pdf