On a du mal à imaginer les conditions de vie des générations précédentes, même si elles ne sont pas trés éloignées. En effet, on ne faisait pas de coupures étanches en bas des murs. Par contre, on avait souvent, en région humide, un puit. Et on y puisait, tous les jours. Puis vinrent les adductions d’eaux. Mais les anciennes générations savaient qu’il y avait un niveau à maintenir. Et puiser, un peu chaque jour, à la pompe à bras, c’était resté dans l’ordre des choses. Puis les générations ont passées. Les anciennes maisons ont été vendues, les puits supprimés, mais l’eau est restée.
L’eau n’est pas pressée. Mais elle est implacable. Et puis les dégats sont arrivés. Alors, il a fallu recréer les puits, y mettre une pompe immergée (c’est plus pratique que la pompe à bras). Mais au prix de travaux coûteux, de dégâts difficilement réparables et compensables.
Là aussi, rien ne vaut le fait de parler avec les anciens habitants. On apprend beaucoup et on peut éviter les non-sens, la topologie des terrains varie du tout au tout, et l’expérience à un endroit ne vaut rien à un autre…
On peut éviter d’avoir la joie de connaitre les drains atmosphériques, d’avoir à refaire des parties d’enduits cloquées ou sonnant le creux…
De même, faire un enduit, « civiliser » une cave en pierre brute peut amener des déboires…
Mais ne vous inquiétez pas : dans le bâtiment l’expérience instruit. Et c’est en faisant les bêtises (et en les corrigeant) qu’on se perfectionne. les gens les plus compétents ont accumulés, en leur temps, les bourdes…