Indice BoursoPAP de Mai 2007 : « mauvais signe »

6454654578754Source : BoursoPAP, Mauvais signe

Merci à tous de m’avoir averti de la publication de cet indicateur de prix. Extrait :

« Le deuxième trimestre de chaque année est statistiquement le meilleur en termes d’activité et d’évolution des prix. Aujourd’hui, force est de constater que les mois d’avril et mai ne figureront pas dans les meilleurs crus, avec une stagnation que l’allongement de la durée des prêts et les sacrifices consentis par les acquéreurs sur la surface et l’éloignement des centres-villes ne suffisent pas à enrayer. »

BoursoPAP : indice d’Avril 2007

L’indice de BoursoPAP de Mars 2007 : ça stagne, ça baisse

L’indice BoursoPAP de février indique la baisse des prix

(14 commentaires)

  1. je tiens à signaler qu’à mon humble avis le point le plus important de cette analyse est cette phrase:
    >> Alors que les prix continuaient de progresser, en 2006, à un rythme de 8% annuels, ils se cantonnent aujourd’hui au dessous du seuil des 1%, ne parvenant même pas à compenser l’inflation.
    Cela signifie que l’inflation étant plus forte que la hausse des prix, bien que les prix stagent, les biens immobiliers perdent de la valeur !
    Deuxièment, comme l’inflation augmente (conf la hausse du taux directeur par la banque européene cette semaine, et certainement une autre hausse en septembre), cela laisse supposer que de nombreux investisseurs dans la pierre vont se retirer …
    La dévaluation des biens a bel et bien commencé, la baisse des prix par effet boule de neige va suivre.

  2. c’est vrai c’est mauvais signe. pour les investisseurs, pas de rendement et pour les futur acheteurs, pas de baisse donc pas de solution. il faudrait avoir des infos sur le nombre de transactions pour voir le blocage.

  3. vous les avez les info sur le nombre de transaction 14000 par pap en mai.

  4. En ce qui concerne le nombre de transaction : 14202, il est supérieur au nombre de transaction en mai 2006 : 13182
    Contrairement à l’analyse de boursoPap, l’activité semble identique.

  5. En même temps de plus en plus d’acheteurs tentent d’éviter de débourser des frais de notaire, c’est même en grande partie pour celà que leur CA baisse.
    De plus, comment sont calculées, leurs transactions?
    Signatures chez le notaire ou retraits d’annonces?
    On sait aujourd’hui qu’il y a beaucoup de refus bancaires ou même que le candidat peut se désister!

  6. PAP m’a envoyé ce mail aujourd’hui,
    EDITORIAL
    Faites le test. Entre collègues ou entre amis, parlez immobilier. Presque tout de suite, la sempiternelle question surgira : peut-on encore trouver des bons plans, ces opportunités dorées qui rendent la pierre tout simplement philosophale ? La réponse est évidemment nuancée. D

  7. Je voudrais partager votre enthousiasme, pariant sur une stabilisation à court terme et une lente décrue à moyen terme (4-5 ans). Néanmoins, j’aimerais apporter quelques nuances.
    Pour une fois, je partage entièrement l’approche de Christian Rolloy, président de Promogim qui me semble saine lorsqu’il affirme (cf Le Point du 07 juin p.28)
     » Le marché va devenir de plus en plus hétérogène. Alors que tout montait, la hausse sera différente selon les segments de clientèle et les villes. Le marché sera moins lisible pour les futurs acquéreurs ».
    C’est bien le constat que je faisais en affirmant dans différents posts de ces derniers jours qu’il n’y a pas un marché immobilier unique et homogène mais une juxtaposition de micromarché locaux qui répondent chacun à une logique propre en terme de profil d’offre, de demande, de surface financière d’acquéreurs, etc.
    De surcroît, il y a une certain nombre de marchés où l’indice boursoPAP n’a aucun sens, tout simplement parce que les transactions sur ces marchés ne se font pour ainsi dire pas de particulier à particulier.
    C’est pourquoi, j’incite à la prudence dans les analyses en invitant chacun à se concentrer sur sa zone, sur son projet et à essayer d’être objectif dans son analyse par rapport à ses données et objectifs personnels.
    Nous abordons manifestement une période un peu plus difficle à décrypter où les mouvements ne vont pas s’opérer en 2 jours.
    La hausse des taux est une bonne chose pour l’immobilier (moins pour l’économie en général, nous l’avons vu hier son impact sur les indices boursiers) car elle peut effectivement progressivement entraîner à terme une correction des prix. Mais une telle évolution a aussi ses revers car elle ne rendra pas plus solvables ceux qui n’ont qu’un AP faible.
    En effet, qui dit hausse des taux, dit aussi conditions d’octroi de crédits plus restrictives et probabilité exigence accrue des banques quant au montant de l’apport personnel et à la durée du prêt.
    Cela signifie par conséquent qu’un certain nombre d’entrants sur le marché avec un AP nul ou minime qui jouaient jusqu’ici les prêts à rallonges vont être exclus du marché de l’accession à la propriété. Et comme je l’ai expliqué à de multiples reprises, le marché immobilier n’est pas la bourse. Les corrections se font avec une certaine inertie, sauf retournement brutal de conjoncture économique mondiale ou évènement géopolitique grave, accidents que je ne saurais souhaiter pour personne quel que soit son statut.
    La BCE vient de remonter son taux de refi et elle n’exclue plus un taux de 5% en 2008.
    Il est clair que cela va désolvabiliser un certain nombre de ménages, ceux qui ont des dossiers « limites » aujourd’hui…..au risque de passer du discours « les prix actuels sont une honte en excluant nombre e ménages »…à…. »c’est une honte, de plus en plus de gens sont exclus de l’accession et où on se rendra compte que le slogan du « tous propriétaires » de notre Président qui s’adressait à cette mère de famille divorcée avec 3 enfants et petits revenus en lui faisant miroiter l’accession à la propriété à travers un espèce de sevice de caution universel où l’Etat se porterait garant de son prêt n’est qu’un miroir aux alouettes et que cette illusion collective du « on peut acheter avec rien » me semble un leurre.
    Bonne journée,

  8. Et franchement je ne pense pas que la pseudo mesure va changer quelque chose …
    Les gens ne vont pas s’endetter à ne plus pouvoir respirer pour une déduction d’intérêts qui se fera que sur 5 ans alors que les crédits s’allongent.
    Les AI et proprio amoureux de leurs biens ont mangé leur pain blanc!!!

  9. Remarque sur les appartements:
    juin 2006: 2014
    juillet 2006: 2031
    juin 2007 : 2031
    ce qui donne de juin à juin +0.85%
    Par contre si ça ne monte pas en juillet 2007 on va avoir notre 1ere baisse annuelle!!!

  10. je tiens a souligner que la valeur reeelle du bien aujourd’hui ne vaut que s’il est vendu . autrement dit ce fameux 40m2 a 240 000 euros affiche n’est qu’une representation de la valeure . le probleme d’aujourd’hui c’est qu’on ne vend plus et vendra aussi facillement qu’il y a 5 ans . les perspectives sont de plus en plus claires orientees a la baisse . les taux qui montent feront inexorablement baisser la valeure reelle .

  11. Oh oui, sos, il faut nuancer, le prix de présentation 2007, n’est pas « garanti au moment de la revente »

  12. Cet indice est tout de même étrangement stable, non ?
    cet indice, qui est réalisé sur les 8 premières agglomérations francaises, peut il être l’arbre qui cache la forêt ?
    Car nous sommes tous d’accord (je pense) pour dire que le marché se porte classiquement mieux dans les grandes villes qu’ailleurs (surtout à Paris).
    Autrement dit, si ca stagne dans les grandes villes, cela doit surement baisser légèrement ailleurs…
    tout en gardant à l’esprit la remarque de Cateri sur l’hétérogénéité du marché…
    Au fait, vous savez ce que mesure cet indice ? bizarre que les maisons soient sous les appartements… non ?
    Base 1000 en 2001… et on est à 2000 en 2007… il a doublé en 6 ans…

  13. ca ne stagne pas avec l inflation qui est au moins a 2 pour cent une hausse de 1 pour cent signifie une baisse méme si psychologiquement…..
    objectivement ca baisse deja en franc constant….
    un appart a 400 000 euros a baissé de 4000 euros en 1 ans

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