J’ai visité hier, sous la pluie, une dizaine d’agences immobilières à Paris, toutes situées dans le douzième arrondissement, entre Daumesnil et le périf bruyant. Premier constat : il y a beaucoup plus de biens dans les vitrines qu’il y a quelques semaines. Deuxième constat : le lissage des prix est moins important, ce qui est un signe de fin de bulle. Les biens de standing se détachent de nouveau loin en tête. On dirait que les nanars retombent sur terre.
Troisième constat : certains biens « de qualité » (il faut les voir, d’où les guillemets) sont affichés à des prix tellement élevés, que cela en devient absurde ! C’est encore un signe de la fin du cycle haussier qui a commencé il y a bientôt dix ans. Il est évident que certains propriétaires, « vendeurs de circonstance », tentent le tout pour le tout ! Effet saisonnier ou tendance durable à Paris ?
Quatrième constat : le journaux d’annonces, comme réflexe immo, sont 4 fois moins épais que les « revues » de ce type que je trouve dans les Yvelines.
Ils sont 4 fois plus épais ici, et au moins deux fois plus épais que le Paris Match. La saturation du marché est nettement plus visible dans ma région, d’où le sentiment des parisiens « que rien ne bouge ». Il y a quand même plus de bien mis en vente à Paris, les deux agents sympathiques qui ont bien voulu répondre, me l’ont confirmé.
L’immobilier à Paris entre 1996 et 2007, PAP