Le marché francais vu par les Anglais

1256432154A l’issue du premier tour, les économistes étrangers ne font pas confiance aux candidats Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy pour remettre la France sur le chemin de la prospérité économique.

Trop de déficit public. La part des exports français dans l’Europe se réduit d’année en année pour atteindre 18%, c’est-à-dire le niveau de 1995, le creux de la Crise immobilière de  1991-98. La balance commerciale est déficitaire depuis 2006.

« Le prix des biens immobiliers va baisser en France ces prochains mois, effet direct de la remontée des taux et des 420 000 constructions en 2006 qui auront eu pour résultat la saturation du marché. Les prix se sont retournés en janvier 2007. Quand le boom de la consommation sera fini, la France souffrira d’une déterioration de sa compétitivité. »

« The international bond markets have already cast their vote in France’s presidential elections tomorrow: « Nul points » for big-spending Socialist Ségolène Royal, and not many more for mercantilist meddler Nicolas Sarkozy.

The spreads between French 10-year treasury bonds and German 10-year Bunds have widened to five basis points, outside the normal band of recent euro-zone history. Investors are no longer willing to treat the debt of EMU’s two core countries as interchangeable. »

Conclusion, la situation française paraît alarmante, nous le savions déjà mais quand la presse économique Outre-Manche commence à parler dans ce sens de notre pays, c’est que les choses vont bien plus mal que mal. L’effet sur le moral des ménages, qui lisent la presse étrangère, et sur leur décision d’achat immobilier sera certaine.

Source : Telegraph, French contenders worry markets

Je vous écris de l’étranger, d’où le contenu de cet article, orienté « international ».

Economie : où va la France ? (1)

Economie : comment la France en est arrivée là (2) ?

Economie : que pourrait faire la France ? (3)

(2 commentaires)

  1. Les Anglais ne sont pas envers nous tenu à la langue de bois, contrairement à notre René et sa FNAIM, il ne croit pas un instant aux bobards qu’il nous sert, son seul objectif est de tenter d’éviter un vent de panique en France qui risquerait d’entrainer un afflux massif de biens sur le marché. Certaines personnes commencent à prendre conscience que leur patrimoine immobilier, va ou risque dangereusement de se déprécier, => Eviter le krash!

  2. « (…) quand la presse économique Outre-Manche commence à parler dans ce sens de notre pays, c’est que les choses vont bien plus mal que mal (…) ».
    Je suis d’accord avec le fait que la situation immobilière française est alarmante et je partage l’analyse. En tant que locataire qui ai manqué le boom de l’immobilier (syndrôme du « que n’ai-je acheté lorsque je le pouvais ») et qui se retrouve devant une situation incrédible en devant déménager, ce qui se passe en ce moment n’est pas pour me déplaire.
    Mais attention ! car la presse anglo-saxonne et tout particulièrement britannique aime nous diaboliser…

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