Il faut prendre la loi pour l’indemnisation en cas de catastrophe naturelle, pour ce qu’elle est : une loi de protection des élus locaux, et des instances de l’état.
En effet, cette loi, visiblement ne protêge pas le citoyen, mais plutôt les administrations qui instruisent les permis de construire. En effet, une « catastrophe naturelle », n’est pas une catastrophe, mais un évènement climatique de grande amplitude. Une fois tous les 10, 20 ans, voir tous les cent ans, c’est un rythme, même si on ne sait pas quand l’échéance va arriver.
34edMais, il y a souvent des surprises entre assureurs et leurs clients. En effet, un assureur assure un bien, un terrain fait partie de ces biens, qui ne s’amortissent pas et qui de fait, ne s’assurent pas. En effet, un terrain est éternel, ou presque. Notamment le cas de Vaison-la-romaine. Pour le lotissement rasé dans le village, avec des morts, les assureurs ne proposaient que l’indemnisation pour la remise en état du bien. L’expropriation, est en effet, de l’autorité des politiques. Quand à indemniser un bien en totalité, alors qu’une seule partie a été détruite, c’est surréaliste.
De plus, il est, quelque part, profondément immoral de prendre en charge l’inconscience des gens. Bien sûr, il est normal que la solidarité s’exprime, mais dans certains cas (13 catastrophes naturelles en 13 ans), cela relève de l’escroquerie pure et simple, qui aurait du être puni pénalement et civilement par les tribunaux. Une fois, cela est d’ailleurs arrivé. Malgré l’arrêté de catastrophe naturelle. Mais, même dans ce cas là, il faut aussi se poser la bonne question : la volonté de certains d’être à tout prix propriétaire est elle justifiée ? (que ce soit en période de bulle immobilière ou pas), elle pousse à oublier tout sens critique, toute jugeotte, pour n’être que le plus bel exemple de panurgisme de ce siécle.
De même, il faut tirer la leçon de la catastrophe. Le réchauffement climatique risque de voir le risque d’orage cévenol remonter vers le nord, vers des régions qui ne l’avaient jamais vu. Là aussi, la prudence la plus extrème doit être de mise, pour ce qui est de l’investissement et la vie des ménages.