L’INSEE va mettre à disposition des indices d’inflation à la carte suite aux multiples critiques ou appels…, comme celui là.
« L’écart entre l’inflation telle qu’elle est calculée et cette variation des prix « personnalisée » devrait être particulièrement marqué pour les propriétaires, puisque l’achat de logement, considéré comme de l’investissement, est traditionnellement exclu de l’Indice des prix à la consommation (IPC). Dans la mesure où, en France, 60 % des ménages sont propriétaires ou bien dédient un tiers de leur revenu à la location de leur logement, et que les loyers ont progressé de 3,2 % en décembre 2006, sur un an, l’inflation à la carte pour les locataires, devrait dépasser le taux d’inflation de 1,5 %, établi durant la même période. »
C’est vrai qu’un indice qui n’intègre pas le logement est sacrément « biaisé », surtout aujourd’hui étant donné le coût des biens immobiliers. Mais on redoute la panique devant ce nouvel indicateur presque toujours vrai (sauf si l’on vit chez papa maman ou on est logé à titre gracieux).
La modification de cet indicateur, l’inclusion du poste budgétaire « logement », vu que la majorité des gens paient un loyer ou un crédit pour avoir un toit, paraît justifiée, vous ne trouvez pas ? Le résultat est redouté, il risque de démoraliser encore plus les français.
« Toutefois, cet indicateur ne fait pas l’unanimité. Selon Jonathan Loynes, expert chez Capital Economics, ce mode de calcul individualisé peut provoquer la panique chez les consommateurs. D’autres critiquent la complexité de la formule et du site web destinés à un public économiquement averti. »
Mais cet indicateur que l’on choisit permettra de muliplier le nombre de chiffres et de polmémiques sur l’indice réel. Et on ne saura plus véritablement quelle est la tendance générale. Plutôt qu’une multitude d’indices, je préconise un indice ou deux, généraux, mais affinés. Plus précis quant à la méthode d’évaluation, mais pas multiple.
Source : L’Insee va mettre en ligne des indices d’inflation personnalisés
Immobilier : de Villepin préconise un nouvel indice (1/2)
Immobilier : l’INSEE ne calcule pas le budget logement correctement (2/2)
La question est de bien voir comment on peut définir que l’augmentation des prix d’achat est de l’inflation ou non ?
Elle n’impacte pas du tout quelqu’un qui est déjà propriétaire et qui n’a aucun projet de déménagement.
Elle fait gagner de l’argent à celui qui veut vendre pour acheter plus petit : les enfants sont partis, on passe à un petit appartement …
Elle appauvrit tout ceux qui sont en train de faire un premier achat, un achat plus grand.
Même pour ceux où l’impact est d’annuler ou de retarder un projet de ce type, peut-on dire qu’il s’agit d’inflation ?
Puisqu’ils renoncent à l’achat leur porte-feuille n’est pas impacté.
Janvier n’a jamais été la meilleure période pour faire de la prospective. Néanmoins, on note un léger rebond concernant les maisons individuelles qui supplantent les appartements avec une progression de 3% environ sur l’année. Sur le premier mois de l’année, caractérisé par un léger rebond, on note malgré tout, que le délai de transaction augmente d’une semaine, passant désormais à plus de deux mois. Ceci témoigne d’une encore plus grande sélectivité des acquéreurs, qui restent encore prêts, pour ce qui concerne leur résidence principale en périphérie, à acheter, mais qui prennent le temps de négocier et de sélectionner la meilleure offre.
Le marché du logement collectif, celui des appartements, plus représentatif des centres-villes semble plus atone, avec une légère baisse sur les trois derniers mois, et une véritable stagnation sur le mois de janvier 2007. L’indice du prix des appartements n’a plus évolué significativement depuis le milieu 2006. Après 10 ans de hausse forcenée, on peut se demander si les prix n’ont pas atteint des sommets en 2006.
L
http://www.pap.fr/Actu/boursopap/boursopap.asp
Bonjour à tous,
Je suis baissier depuis mars 2006.
J’ai donc vendu mon appart en juillet et me suis mis en location en octobre.
Voici les chiffres 2006 que vous connaissez tous par coeur :
– cotations immobilière -7%
– indicateurs FNAIM : +7,1%
– indice Boursopap : +1,4%
– les notaires, on aura les chiffres en avril…
Personne ne peut croire la FNAIM, mais j’en arrive à me demande si cotations immobilière ne souffre pas du même manque d’objectivité. (-7% !!!)
Au final je crois que le mieux est encore d’attendre les notaires, finalement 3 mois de retard sur un cycle de 5 ans c’est pas si grâve ?
qu’en pensez vous ?
provenant d’acteurs intéressés, leurs chiffres sont-ils aussi fiables que l’on peut le souhaiter ?
Attention, je ne pense pas que les notaires integrent reellement toutes les transactions. Ma notaire m’a indiqué que la recolte des prix de vente l’etait sur la base du volontariat.
De toute facon, on aura toujours le meme probleme : selon moi on ne peut pas comparer des prix de ventes moyens sur des ensembles de biens qui ne sont pas identiques d’une année a l’autre.
Idealement, il faut des indices differents par tailles (c’est deja le cas avec le prix au m2) mais egalement en fonction de la « qualité » du logement (annee de constuction, performance energetique, etc..), son implantation geographique etc..
Je pense que si le nb de transaction diminue, cela se fait au depend des biens de moins bonne qualité, car les bien de bonne qualité partent toujours aussi bien (pour ceux la, en general les acheteurs ont deja un bien et donc l’augmentation des prix les touche moins que les primo-acquereurs).
Du coup la moyenne des biens vendus augmente.
/A
d’Astral:
« cela se fait au depend des biens de moins bonne qualité, car les bien de bonne qualité partent toujours aussi bien »
Faux,les biens ne partent pas…
Dans les journaux « bonjour » et « top affaire » de ma région, d’immenses publicité vantent les remises actuellement consenties par les promoteurs, ex. le T3 est proposé à 185000
nous baignons dans un monde de desinformation , pour etre dans le vrai rien de mieux que d’observer autour de nous . nos opignons devraient etre alimentees par des faits reels vecus et non par des tours de passe passe comme les indices insee et compagnie . je commencerais a m’interesser a l’immobilier lorsque la masse populaire s’en desinteressera ! donc je suis pas pret d’acheter de suite a moins le krach en surprenne plus d’un !
D’accord avec « journaux panssements »,
Autre exemple, dans le domaine du nucléaire, les médias sont autistes
Belle désinformation en effet!
en réalité le systeme de sécurité est redondant, d’où les 4 pompes de secours. sur ces 4, 2 se sont mises en marche automatiquement, après l’arret automatique du réacteur, empéchant la fusion.
Dans l’hypothèse improbable d’une fusion du réacteur, contrairement à Tchernobyl, il existe de toute façon une troisième enceinte de confinement pour empécher l’expulsion de produit radiocatifs dans l’atmosphère…
http://www.liberation.fr/actualite/terre/197217.FR.php
Je suis tout à fait d’accord avec vous. Les médias font de la rétention , du filtrage et du maquillage d’information pour ne pas nuire aux intérêts des industriels (entres autres). Qui peut leur reprocher ? c’est leur droit… et ce n’est, à priori, pas condamnable par la justice…
TF1 nous diffuse en continu de l’information ‘merguez’ et, si beaucoup de monde leur reproche de le faire, ils continueront de le faire pour longtemps.
Quand ils laissent passer l’information, c’est sans la vérifier (nous en avons déjà beaucoup parlé ici) en partant du principe que l’auteur de l’info (par ex : la FNAIM) est sincère, honnête et qu’il détient la vérité (alors qu’elle ne représente qu’une petite part du marché).
Le problème se complique, selon moi, quand on constate que des organismes publiques (France 2 ?), financés par le contribuable, jouent exactement le même jeu. Je m’arrête là… sinon je vais en écrire des tartines… ca me révolte… tout comme vous… qu’ils arrêtent de nous prendre pour des c…
Au sujet de la superbe ‘indépendance’ de l’INSEE, nous en avons encore un superbe exemple en ce moment :
Depuis vingt ans, c’est en mars que l’Insee publie son enquête emploi annuelle, accompagnée des estimations mensuelles de chômage révisées de l’année écoulée. Mais, pour l’année 2006, la direction de l’institut national a décidé de reporter cette publication… après l’élection présidentielle. Une décision officiellement prise «sur la base de considérations techniques et en toute indépendance». Le directeur de l’Insee s’en expliquera aujourd’hui devant le Conseil national de l’information statistique (Cnis), organisme chargé d’assurer la concertation entre producteurs et utilisateurs de statistiques publiques.
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… J’attends les habituels commentaires des grands défenseurs de l’INSEE, mais je ne vois pas comment on peut expliquer ca…
C’est très simple => Pressions politique
Eh hop. Si la GAuche passe, elle dira que les chiffres étaient faussées, et la droite se défendra en rétorquant que la gauche cherche à décridibiliser leur travail…
Si la droite reste, elle continura sur sa lancée…
Bref, rien de changé.
Pour info, il est facile de reconstitué les chiffres (chômage + RMI = chiffres réel)
Sinon, la france par rapport aux autres pays européens, c’est la même chose. Pas la peine de faire l’éloge de la GB ou bien des pays nordiques. Si on prend le taux de la population active au travail, les chiffres sont identiques. Ces pays les cachent leur chômeurs en les classant dasn des catègories du type « inaptes », ou bien « inclassable »… Je n’ai plus l’article sous la main, mais un journaliste avait fait cette analyse.
En fait, ce n’est pas le taux de chômage qu’il faudrai mesurer, mais le taux d’actif… et de là, déduire le taux de chômage… Ces chiffres seraient bcp plus parlant pour comparer les pays… et juger la performance des politiques…
« Bref, rien de changé. » …
je suis bien d’accord avec toi… et dire qu’au début de la campagne, tous les candidats parlaient de changement (la désormais célébrissime, et déjà oubliée, « rupture tranquille »)…
Alors, qu’en fait, le changement NE PEUT PAS VENIR D’EUX !!!! car le PROBLEME vient d’eux !!!!