Pour tenter de restreindre l’ inflation gigantesque qui sévit actuellement en Irak, la Banque centrale a du intervenir.
En 2006, les prix ont en effet progressé de 70% en moyenne. L’augmentation des cours des produits pétroliers, multipliés par dix, a eu une influence non négligeable.
Pour rappel, le Fonds monétaire international (FMI) exige l’application d’ici 2008 d’un programme de réformes économiques structurelles en Irak, impliquant notamment la fin des subventions de l’Etat pour plusieurs produits de consommation courante.
Alors que le gouvernement s’était fixé pour objectif de maintenir le taux d’inflation annuel l’an dernier autour de 20 à 25%, l’indice des prix à la consommation, qui calcule mensuellement l’inflation, a dépassé en moyenne les 70% sur l’année, avec une hausse de plus de 80% des produits pétroliers et de l’électricité. En excluant l’énergie, l’indice s’établit entre 30 à 35%.
Au début de l’année 2006, le premier ministre Al Jaafari a mis en application la première des exigences du FMI, en coupant les subventions pour le carburant. En quelques jours, voire même quelques heures, le prix du carburant à grimpé de 10%. Cinq mois après, une bouteille de gaz coûtait 14 dollars dans un pays ou le salaire moyen est d