« Il y a de plus en plus de signes que l’activité immobilière a atteint son sommet aux Etats-Unis », écrit le Fonds dans son rapport sur l’économie mondiale publié mercredi. Selon une étude, si les prix des logements venaient à stagner, après une progression de 10% environ l’an dernier, cela réduirait la consommation de 0,5 à 1 point. Une autre estime qu’un ralentissement de 10% des prix pourrait amputer de 2 points la croissance au bout d’un an, rappelle le FMI.
« Un ajustement plus abrupt aurait évidemment des conséquences plus graves pour la croissance« , avertit le rapport. Mais les Etats-Unis ne sont pas les seuls concernés. « Un ralentissement du marché immobilier américain aurait des implications importante pour l’économie mondiale, étant donné que l’économie américaine a été un moteur essentiel de la croissance mondiale ces dernières années », ajoute le rapport.
Pour évaluer les risques pesant sur les marchés immobiliers dans le monde, le FMI note que 40% des bulles dans le secteur ont fini par éclater, dans des scénarios associant un fort ralentissement de la croissance à un net resserrement du coût du crédit.
La question essentielle pour les marchés immobiliers, d’après le FMI : l’ampleur des hausses des taux.
Source FMI
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