En séance sur le marché de New York, l’once d’or a atteint les 570 dollars le 3 mars, puis 538 le 8… Encore une fameuse période de baisse sur le marché de l’or ! C’est un fait : avec une amplitude de plus de 30 dollars en moins de dix jours, le prix de l’once d’or est redevenu volatil. Comme il l’était, finalement, durant les années 80 et au début des années 90.
Après le « sell-off » dont les premiers responsables sont les fonds d’investissement, qui ont orchestré à compter de lundi 6 mars une nouvelle vague de prise de bénéfice, le marché de l’or est toujours sous le feu de tendances contradictoires, surtout en matière de demande : demande d’investissement et demande industrielle sont plus rivales que jamais.
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- Trou d’air sur Gold Airlines depuis lundi
Lundi 6 mars, l’or est brutalement redescendu sur Terre, perdant plus de 10 dollars dans la journée, les fonds d’investissement se décidant à prendre leurs bénéfices après que l’once ait touché, la semaine passée, les 570 dollars. Même scénario à partir de mercredi pour l’argent, la pression vendeuse faisant repasser l’once de métal gris sous les 10 dollars qui avaient été enlevés, comme nous l’avions indiqué le 3 mars dernier, pour la première fois depuis plus de vingt ans.
Il faut dire que le raffineur de métaux précieux allemand Heraeus écrivait dans sa note de lundi : « les clients de détail d’Allemagne ont refusé de continuer à acheter la semaine dernière, alors que l’or a dépassé les 470 euros l’once. Des nouvelles du même genre sont arrivées d’autres coins du monde. Les investisseurs japonais auraient arrêté leurs achats en raison des prix et sur les places de Singapour, Hong Kong et de Corée du Sud, la demande de bijouterie commençait à se tarir ».
Emporté par son élan s’est retrouvé, l’or est même brièvement repassé sous les 540 dollars hier 8 mars. « En l’absence de nouvelles haussières sur le marché de l’or », comme le faisait remarquer mardi James Moore de TheBullionDesk.com, « les investisseurs suivent la direction données par des indicateurs comme le marché des changes ou celui du pétrole ». En outre, les perspectives d’atttentats contre les installations pétrolières d’Arabie saoudite s’éloignent. Et ce même si le dossier iranien reste mal orienté, et que les déséquilibres financiers mondiaux ne sont toujours pas résolus depuis quinze jours, toute période d’absence de nouvelles est considérée par le marché comme l’occasion de faire retomber la pression haussière qui caractérise sans aucun doute le marché de l’or actuellement.
Au final, comme l’écrivait l’éditeur de lettres boursières américain Peter Grandich hier dans sa Grandich Letter centrée sur les valeurs minières et les métaux, « après un trop plein de nouvelles haussières depuis le début de l’année 2006, le marché de l’or s’installe dans des marges étendues de fluctuation allant de 535 à 570 dollars. Ce qui permet à un marché très suracheté d’entamer une phase de correction, et prépare la voie à un assaut des 600 dollars au cours du printemps », ajoute la lettre. Et de conclure : « le marché a pris l’habitude de faire deux pas en avant puis un pas en arrière. Il consolide, puis repart de l’avant ».
- Une demande chasse l’autre…
Mais quand les fonds terminent d’encaisser leurs bénéfices, les acheteurs de métal physique profitent de la détente relative des cours pour revenir. Comme le prévoyait Citigroup dans la note d’analyse dont nous nous faisions l’écho le 27 février dernier. Hier soir, l’or est reparti à la hausse.
Certes, l’Iran également faisait savoir hier aux Etats-Unis hier que s’ils pouvaient infliger « des dommages et de la souffrance », rien ne garantissait qu’ils ne les subiraient pas… Des menaces voilées qui serviront de prétexte à une remontée de l’or, alors que de toute façon la pression vendeuse se relâchait sensiblement.
Plus important que les tensions géopolitiques, auxquelles le marché de l’or finit par s’habituer : selon l’agence Reuters, les courtiers du marché indien, premier consommateur mondial d’or de pour la bijouterie, se sont manifestés vivement à partir d’hier, en préparation de la Saison des mariages, alors que le métal jaune fait traditionnellement partie de la dot.
Selon un courtier de Singapour interrogé ce matin par l’agence britannique, « il ne s’agit pas encore d’une énorme demande, mais c’est indubitablement mieux qu’hier. Les achats en provenance d’Inde sont également en hausse ». Selon l’agence, la demande des courtiers opérant pour des clients « physiques » est également repartie à la hausse en Indonésie, en Thaïlande, et en Malaisie.
Plus prudent, un courtier de Hong Kong précise que « nous ne sommes pas encore sûrs que l’or ait atteint son point bas. Ce que je vois, c’est que les fonds essaient de se défaire de leurs positions longues et tentent de passer à d’autres secteurs ». Les analystes de la banque suisse UBS Investment Bank estiment eux aussi que la toute dernière hausse des taux longs a poussé certains investisseurs à dégager du cash pour se replacer sur les produits obligataires, et que ce genre de mouvements devraient se poursuivre jusqu’à ce que les taux américains ne se stabilisent. La fin de la politique monétaire ultra-accomodante du Japon et la remontée attendue des taux européens joueraient également en ce sens.
Une opinion que Stephen Briggs, de SG Corporate & Investment Banking, ne partage pas : « je ne pense pas que le récent décrochage soit suffisant pour rebuter les investisseurs. Des sommes énormes convergent toujours vers les ‘commodities’. Mais il sera sans doute plus difficile de retourner vers les plus hauts désormais », tempère-t-il.
L’argent plutôt que l’or ?
Briggs se montre tout spécialement optimiste sur l’argent : « l’argent est revenu au goût du jour. Dans les semaines qui viennent, on peut s’attendre à voir le métal gris continuer à surperformer l’or », précise-t-il, en indiquant que la décision toujours attendue de la SEC sur l’ETF iShares Silver Trust de Barclays est toujours un facteur haussier de premier ordre.
UBS est d’accord sur ce point : dans leur note dui jour, ses analystes écrivent que « l’argent au surperformé l’or hier grâce aux nouvelles selon lesquelles un ETF sur l’argent allait être lancé à Londres d’ici un mois ou deux ». Tant que le suspense demeure et qu’aucun des deux ETF n’est officiellement lancé, l’écart de performance devrait se maintenir.
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