Marie Phoenix : Marseillais depuis un an, vous êtes à la recherche d’un appartement plus spacieux.
M. Nicolas : Oui, je renonce à l’achat tant que les prix restent à des niveaux aussi élevés. Je suis le marché de la location à Marseille depuis mai 2005 et je reçois tous les jours les annonces de locations de seloger, pap… Je garde ainsi un oeil sur les prix « affichés ». Depuis quelques jours/semaines, j’ai la nette impression que ça remonte légèrement… Sans doute à cause des différents communiqués haussiers qu’on a pu lire récemment (notaires, FNAIM…) ?
.M. Ph. Est-ce que cette légère reprise de la hausse de loyers s’accompagne d’une diminution de l’offre locative, ce qui l’expliquerait en partie.
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M. N. Non, le nombre de biens offerts à la location est toujours aussi important, certains appartements attendent, vides, depuis des mois. J’ai même le sentiment que cette remontée des prix a encore contribué à garnir les vitrines des agences. C’est peut-être ce qui contribuera à faire baisser les prix.
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M. Ph. Comment avez-vous trouvé le marché immobilier à votre arrivée ?
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M. N. Il y a un an, quand je suis arrivé à Marseille, il n’y avait rien à louer, le désert… Par exemple je me rappelle avoir téléphoné à au moins 40 agences différentes des huitièmes et neuvième arrondissements. Le même discours revenait à chaque fois : c’est l’hiver, période peu propice au déménagement, tout est pris… et traditionnellement c’est au début de l’été que tout se libère.
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M. Ph. Pourriez-vous nous donnez des exemples concrets ?
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M. N. En mai, on trouvait difficilement des trois pièces, voir des deux pièces, en dessous de 600