La Banque de France s’inquiète de la flambée des prix, ont titré « Les Echos » le 15 février 2006.
D’ailleurs la Banque de France souhaite mener une action d’information du public afin qu’il refuse des prix trop élevés. Même si la situation n’est pas trop tendue, car les taux d’intérêt restent à de faibles niveaux, « un risque de désolvabilisation guette les candidats à l’accession à la propriété ».
Après des années d’inconsciente imprudence, les banques s’érigent en défenseurs de la veuve et de l’orphelin et seraient même prêtes à se lancer dans un campagne d’information n’achetez pas, vous y laisserez des plumes car ça ne peut que baisser. « Cette fois-ci, ils risquent de finir ruinés ceux qui achètent en ce moment, il faut les arrêter, car c’est nous qui allons trinquer », semble murmurer leur message entre les lignes.
Pire, « les prix de l’immobilier en France seraient surévalués de près de 30 % ». Cette surchauffe ne se limite pas à notre pays, puisque les banquiers de la zone euro ont multiplié les mises en garde afin d’éviter « un crash immobilier », tout en estimant nécessaire une hausse des taux d’intérêt. En l’occurrence la Banque centrale européenne souhaite limiter l’accès au crédit qui alimente l’inflation, mais également la surévaluation de l’immobilier.
La Banque de France tire la sonnette d’alarme, ce qui est louable, mais elle le fait bien tard. Comme si le secteur bancaire cherchait à sauver son image, et espérait – grâce à ce tardif « nous vous l’avions bien dit » – redorer son image. Et une question se pose sur l’honnêteté des banques et les organes régulateurs du secteur bancaire : pourquoi avoir attendu que le marché soit bel et bien bloqué et que les prix stagnent (voir l’encadré en bas) pour alerter l’opinion ?
On exhorte les particuliers de « se détourner de l’achat trop onéreux et trop risqué » au moment où ils ont déjà fait demi-tour ? Si elle comptait dédouaner ainsi post mortem la profession, la mission a échoué, et la question de la responsabilité des banque ne manquera pas d’être posée au cours des semaines, mois et années à venir.
Et l’on est en droit de s’interroger : la situation du marché immobilier serait-elle si catastrophique que la panique s’emparerait de La BCE, qui chercherait à minimiser préventivement sa part de responsabilité et celle de tout l’univers bancaire, qui est désigné par les Français comme le coupable numéro un de cette flambée qui arriverait lentement à terme au bout de 8 ans ?
« Logements anciens : hausse annuelle de 9,9% en janvier », FNAIM
En janvier 2006, l’indice mensuel de la FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier) fait état « d’une progression annuelle de 9,9% ». Dans l’ensemble, le rythme de hausse des prix est maintenant passé sous la barre des 10% en glissement annuel.
Ce début d’année 2006 confirme que la tendance des prix de l’ancien ne s’est pas encore inscrite « à la baisse ». Si l’on se réfère à l’évolution mensuelle, l’indice révèle un léger recul du prix des maisons (-0,3%) et une faible hausse des appartements (+0,7%). Par rapport à décembre 2005, les prix de l’ensemble des logements anciens sont donc restés à peu près stables (+0,1%).
Issing, le chef économiste de la BCE commente la hausse de l’immobilier
http://bourse.lefigaro.fr/Actualite/Default.asp?Source=FI&NumArticle=56352
« Selon la Banque Centrale Européenne, les prix au mètre carré en France seraient surévalués de près de 30%. Une situation jugée dangereuse, à égalité de risque en Europe avec l
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