Mittal Steel / Arcelor : alliage difficile

Mittalarcelor_nLe PDG de Mittal qui a lancé une OPA hostile sur Arcelor, a affirmé lundi qu’il était prêt à discuter avec Arcelor pour créer une direction commune. Il a ajouté être ouvert sur la discussion en ce qui concerne le partage de la direction tout en affirmant qu’il n’achetait pas des usines pour les fermer… Il rencontrera mercredi la commissaire européenne à la Concurrence, Neelie Kroes, afin de discuter du dossier.

Le patron d’Arcelor Guy Dollé a affirmé lundi que le groupe européen était « prêt à « résister à l’OPA hostile de Mittal Steel, en assurant qu’il allait « gagner la bataille engagée ».

Le président Jacques Chirac recevra mercredi à 15H00 le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker pour discuter de l’OPA de Mittal Steel et des dossiers européens en cours.

I

(6 commentaires)

  1. Kroes ne regardera l’OPA sur Arcelor « que sur les questions de concurrence »
    BRUXELLES, 31 jan 2006 (AFP)
    Prise à parti par des eurodéputés, la commissaire européenne à la Concurrence Neelie Kroes a rappelé mardi qu’elle ne regarderait l’OPA hostile de Mittal sur Arcelor « que sur les questions de concurrence » et ne se baserait sur aucun autre critère.
    « Il est probable que cette opération nous sera notifiée et nous l’examinerons très soigneusement comme nous le faisons avec toutes les autres », a déclaré la commissaire.
    Interrogée sur l’aspect social de l’opération, la Commission analysera cette transaction « sur des questions de concurrence et des questions de concurrence seulement » (…) et « sur aucune autre base », a-t-elle averti.
    « Je ne dois pas faire ici preuve d’émotion, mais je dois suivre les règles communautaires », a ajouté la commissaire.

  2. PARIS, 1 fév 2006 (AFP)
    Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker a déclaré mercredi que la France et le Luxembourg avaient « accordé leurs violons » et étaient « d’accord » sur les réactions à avoir après l’offre hostile du no1 mondial de l’acier Mittal Steel sur le no2 Arcelor.
    A l’issue d’un entretien d’une heure à Matignon avec son homologue français Dominique de Villepin, M. Juncker a déclaré: « nous avons accordé nos violons sur les réactions à avoir suite à l’OPA hostile de Mittal sur Arcelor ».
    M. Juncker doit être reçu mercredi à 15H00 par le président Jacques Chirac à l’Elysée.

  3. Madrid « préoccupé » par l’OPA de Mittal sur Arcelor
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    MADRID, 8 fév 2006 (AFP)
    Le ministre espagnol de l’industrie, José Montilla, a réaffirmé mercredi la « préoccupation » de son gouvernement au sujet de l’OPA hostile de Mittal Steel sur Arcelor.
    Cette inquiétude résulte de l’absence de « plan industriel » de la part de Mittal et d’éventuels « problèmes de transparence » financière liés au « contrôle majoritairement familial » de cette société, a déclaré M. Montilla à un groupe de journalistes étrangers.
    En raison de ces « incertitudes », nous « partageons les préoccupations des syndicats espagnols » (Arcelor emploie 15.000 personnes en Espagne sur 18 sites) ainsi que les inquiétudes exprimées par les « autres gouvernements européens », comme ceux de la France et du Luxembourg, a précisé M. Montilla.
    Il faut que ces « incertitudes disparaissent pour devenir des certitudes » et nous attendons la présentation par Mittal de « plans concrets », a encore dit le ministre.
    Le gouvernement avait fait savoir la semaine dernière qu’il n’était « pas favorable » à cette OPA à la suite d’une visite à Madrid du PDG de Mittal, Lakkshmi Mittal.
    L’Etat espagnol n’est pas actionnaire d’Arcelor. 3,5% du capital du groupe européen est détenu par le sidérurgiste espagnol privé JMAC BV-Aristrain.

  4. RUMEUR / ARCELOR envisagerait un rapprochement avec ERAMET (AOF)
    Selon des sources de marché, Arcelor envisagerait de racheter le producteur de nickel et de manganèse Eramet pour contrer l’OPA hostile initiée par Mittal Steel. Cette solution qui serait soutenue par les pouvoirs publics, favoriserait une intégration verticale pour le sidérurgiste luxembourgeois et permettrait également de résoudre les problèmes politiques liés au nickel en Nouvelle-Calédonie. Eramet semble à la portée d’Arcelor avec une capitalisation boursière proche de 2,4 milliards d’euros.
    Cette cible pourrait satisfaire Guy Dollé, le PDG du sidérurgiste luxembourgeois, parti à la recherche d’un « petit chevalier blanc ».
    j’en reparle au plus tot !!!!
    sur ERAMET
    http://www.leblogfinance.com/2005/12/eramet_perd_sa_.html

  5. bonjour
    je suis très surprise qu’un groupe étranger puisse acheter un groupe national et faire des licenciements en masse. est ce qu’il suffit d’avoir de l’argent pour acheter l’industrie française ?

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