Baril en hausse malgré statu quo de l’OPEP

Opemenbres_2Le président nigérian de l’OPEP a estimé samedi à son arrivée à Vienne où a lieu mardi une réunion du cartel que la crise diplomatique entre Téhéran et l’Occident sur le programme nucléaire iranien ne nécessitait pas que l’Opep adopte une mesure d’urgence sur sa production. 

Sept pays membres du cartel (Koweït, Nigeria, Arabie saoudite, Irak, Indonésie, Algérie, Qatar) se sont déjà prononcés en faveur d’un statu quo, en raison du niveau très élevé des cours.

Le Venezuela, a tout d’abord précise que le marché était sur-approvisionné, mais il a précisé par la suite qu’il n’entendait pas proposer de baisse de production mardi, même s’il ne l’excluait pas pour la réunion suivante prévue le 8 mars. L’Iran est quant à elle favorable à une baisse de la production de l’Opep de 1 mbj au deuxième trimestre.

Les quotas de production de l’Opep sont actuellement fixés à 28 mbj bien que les pays membres produisent plus de 29 mbj avec l’Irak, actuellement exclu du système de quotas.

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(3 commentaires)

  1. La Libye met en garde contre le transfert du dossier iranien à l’Onu
    VIENNE, 31 jan 2006 (AFP)
    Un transfert du dossier nucléaire de l’Iran au Conseil de sécurité de l’Onu aura un « très gros effet » sur les prix du pétrole, a déclaré le ministre libyen de l’Energie, Fathi Ben Chatouan, mardi à Vienne.
    Interrogé peu avant une réunion ministérielle de l’Opep sur l’impact qu’aurait un renvoi du dossier iranien à l’Onu, M. Chatouan a répondu: « Un très gros effet. Tout le monde craint de voir quelque chose arriver et (tout le monde) veut des approvisionnements sûrs ».
    Interrogé sur le même sujet par des journalistes, le ministre vénézuélien de l’Energie, Rafael Ramirez, a prévenu que « si la pression sur l’Iran continuait, les prix seront plus élevés ».
    Ces commentaires interviennent alors que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine et Russie) sont tombés d’accord dans la nuit de lundi à mardi à Londres pour saisir le Conseil de sécurité du dossier nucléaire iranien.
    Cette saisine devrait se faire à l’issue d’une réunion extraordinaire de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) prévue jeudi à Vienne.

  2. L’Iran ne fait « pas de lien » entre le pétrole et le nucléaire
    VIENNE, 31 jan 2006 (AFP)
    L’Iran « ne lie pas le pétrole » à la controverse sur ses activités nucléaires et n’a « aucune raison » d’interrompre ses exportations de brut, a déclaré son ministre du Pétrole, Kazem Vaziri-Hamaneh, mardi à Vienne.
    Peu auparavant, le ministre avait indiqué qu’il n’avait pas proposé de réduction de production à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont les ministres sont réunis dans la capitale autrichienne.
    « Nous n’avons pas proposé de réduction de la production. Les décisions de l’Opep sont prises par voie de consensus », a-t-il indiqué.

  3. L’Opep espère 0,5 mbj de capacités excédentaires en plus d’ici juin
    VIENNE, 1 fév 2006 (AFP)
    L’Opep espère disposer d’un surcroît d’un demi-million de barils par jour de capacités excédentaires « d’ici à juin », a déclaré mercredi à Vienne son président, le Nigérian Edmund Daukoru.
    M. Daukoru avait assuré mardi, après une réunion ministérielle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne, que les pays membres du cartel disposaient de capacités excédentaires de production de pétrole plus élevées qu’on ne le croyait.
    Selon lui, les onze membres du cartel ont actuellement quelque 2 millions de barils de brut en réserve, en plus de leur production que le président estime à environ 30 mbj.
    Or, les analystes chiffrent les capacités restantes à 1,5 mbj au maximum à l’heure actuelle, pratiquement toutes situées en Arabie saoudite.
    « Nous pouvons produire 2 mbj aujourd’hui si besoin est », a-t-il assuré mardi.
    Le cartel fournit 40% de l’offre mondiale de brut, et couvre 55% des exportations.

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