A trop dire que Gaz de France est un beau groupe (récurrence du chiffres d’affaires, rentabilité, perspectives de croissance en Europe), que l’action sera une belle valeur de référence, la mise en bourse, début juillet, risque de n’être pas bon marché – d’autant que l’Etat a besoin d’argent et que le CAC 40 caracole sur des plus hauts pas revus depuis trois années.
Mais je me rassure, ni le gouvernement ni GDF n’ont intérêt à décevoir les investisseurs : d’une part, de la réussite de l’introduction en bourse de Gaz de France dépendra celle d’EDF promise à l’automne, d’autre part les actionnaires de GDF sont aussi ses clients. Sur ce dernier point, la direction a tout à gagner d’avoir actionnariat populaire large et satisfait dans la durée. Le cercle vertueux actionnaire-client est une réalité dont le PDG de GDF a certainement conscience !
J’attends d’en savoir un plus sur les aspects financiers de l’opération, mais a priori, selon la trilogie autoroutière, mieux vaut se placer sur GDF que sur EDF.
Dans ce blog, je donne rarement un avis boursier tranché (c’et volontaire!), mais là… et comme je suis un militant de la cuisine au gaz…