Lorsqu’un groupe français achète une entreprise américaine (ou anglaise), j’ai régulièrement une sorte de pincement au coeur – pourquoi le vendeur vend-il ? A-t-il vendu trop cher ? La technologie est-elle porteuse ? Les marchés ne sont-ils pas trop mûrs ?
Mais, expérience à l’appui, le secteur financier fait exception (exception faite d’ Executive Life…) : Axa a toujours bien joué (Equitable, DLJ..) et BNP-Paribas, avec le rachat de Commercial Federal, en est à sa quinzième acquisition aux Etats-Unis.
Je me contenterai de retenir deux points qui justifient, parfois, de payer le prix fort aux Etats-Unis. Deux points généraux, mais qu’on oublie parfois :
. La croissance économique y est structurellement plus élevée qu’en Europe
. La population se développe plus vite qu’en Europe.
Or en Banque et assurance, ce dernier point est déterminant.
Il n’est de richesses que d’hommes !
Trève de philosophie, sur 10 ans, les actionnaires de BNP-Paribas n’ont pas trop à se plaindre: x4…