Les vertus de l’immobilisme monétaire

Hier, heureusement, la Banque Centrale Européenne a repoussé dans le temps un resserrement monétaire. Son taux de refinancement se situe à 2% depuis 22 mois.

La conjoncture en Europe n’est pas brillante et ne justifie pas un tour de vis monétaire, comme ceux que le Réserve Fédérale américaine administre en ce moment aux Etats-Unis. Certes, les prix de l’immobilier sont parfois aussi saugrenus que là-bas. Mais l’endettement n’y est pas aussi acrobatique et surtout, l’euro n’a aucunement besoin d’être stimulé – au contraire, il est déjà trop élevé relativement à la conjoncture en Europe et au commerce extérieur.

Du coup, les taux d’intérêt ont baissé hier, et les actions en ont profité. Les titres offrant de bons rendements, comme Suez ou Dexia ont tiré parti du repli de leurs principaux concurrents financiers : les obligations.

Le CAC 40 a touché un point cultminant annuel, aidé aussi par Wall Street, où les principaux indices ont poursuivi leur rebond après 3 semaines de baisse.