Comme quoi la catastrophe de Fukushima n’aura pas eu que des incidences négatives. Notamment pour les Etats-Unis, et qui plus est, pour les majors pétrolières américaines …
La compagnie d’électricité japonaise Tokyo Electric Power (Tepco) vient en effet d’annoncer avoir sécurisé un approvisionnement de 2 millions de tonnes par an de gaz naturel liquéfié (GNL) dit léger, dont 800.000 provenant du projet Cameron d’extraction de gaz de schiste dans l’Etat de Louisiane aux Etats-Unis (filiale de Sempra Energy).
Intéressant à noter alors que le gaz de schiste fait particulièrement débat ces temps-ci autant en France qu’en Algérie et que les Etats-Unis ont laissé entendre récemment – via la voix de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) – qu’ils deviendraient le premier producteur mondial de pétrole de la planète vers 2020, damant ainsi le pion à l’Arabie saoudite, cette dernière affirmant de son côté qu’elle devrait être auto suffisante en gaz naturel en 2021.
Selon les prévisions de l’AIE, les USA seraient le pays le plus avancé dans l’exploitation des hydrocarbures de schiste. Toujours selon ses calculs, les Etats-Unis – pourraient même devenir le 1er producteur mondial de gaz en 2015 devant la Russie.
En tout état de cause, précisons qu’en vue compenser l’arrêt de tous ses réacteurs nucléaires depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, Tepco se voit contraint de faire tourner à plein régime ses centrales thermiques.
Une aubaine pour les Etats-Unis qui ne perdent pas une occasion pour accroître leurs exportations d’hydrocarbures. La compagnie d’électricité japonaise prévoit ainsi que d’ici une décennie, 10 millions de tonnes par an, soit la moitié de ses besoins en gaz naturel liquéfié, soient constitués de gaz naturel léger, essentiellement du gaz de schiste provenant d’Amérique du Nord …
La première étape du plan annoncé en novembre dernier prévoit la sécurisation par Tepco de 1,2 million de tonnes provenant de différents fournisseurs ainsi que 800.000 tonnes via des contrats nouveaux avec deux sociétés de commerce japonaises.
Un premier contrat d’une durée de 20 ans et qui prendra effet à compter de 2017 a été conclu avec la maison de négoce Mitsui & Co portant sur 400.000 tonnes de gaz léger de schiste par an en provenance du gisement Cameron, la capacité annuelle à l’exportation de ce dernier étant valuée à 12 millions de tonnes.
D’ultimes négociations sont actuellement menées avec Mitsubishi Corporation en vue d’aboutir à la signature de contrat pour des délais et des volumes identiques.
Tepco a par ailleurs précisé qu’une option a d’ores et déjà été posée pour des quantités supplémentaires dans le cadre de l’un et l’autre des accords.
Certes des modifications techniques sont nécessaires pour pouvoir adapter les installations japonaises au gaz de schiste, mais le recours à ce type d’énergie devrait globalement réduire les coûts d’approvisionnement en carburants pour les centrales thermiques, le prix du gaz étant moindre par rapport à celui du pétrole.
Un avantage certain en faveur de la livraison de gaz par les Etats-Unis alors que Tepco se voit lourdement impacté par la hausse de sa facture énergétique suite à la catastrophe de Fukushima, une telle situation alourdissant par ailleurs le déficit commercial du Japon.
En mars 2011, alors que les analystes prévoyaient d’ores et déjà que l’arrêt de quatre centrales nucléaires nippones allait entraîner une hausse de la demande de fioul et de gaz naturel liquéfié (GNL) afin de palier à la baisse de la production d’électricité, le premier ministre russe Vladimir Poutine avait donné l’ordre d’augmenter les livraisons du GNL provenant du gisement de Sakhaline en direction du Japon.
Les experts indiquaient alors qu’il est nécessaire d’importer environ un million de tonnes de GNL pour compenser le retrait de 1 gigawatt de capacité nucléaire pendant un an.
Rappelons que le Japon est d’ores et déjà le premier acheteur de GNL au niveau mondial. Ainsi, en 2009, 35% des cargaisons lui étaient destinées.
Comme l’indiquait par ailleurs le journal Les Echos en mars 2011, les arrêts de fonctionnement du parc nucléaire japonais ont déjà eu des impacts substantiels sur le marché du GNL.
Ainsi, en juillet 2007, l’arrêt de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa avait entraîné une nette hausse des prix du gaz naturel liquéfié. A la suite d’un fort séisme survenu à quelques kilomètres du site, la centrale de 8 gigawatts avait dû subir des réparations pendant deux ans, avant de pouvoir redémarrer.
En 2002, la fermeture de 17 des 54 réacteurs nucléaires nippons pour des inspections de sécurité avait également entraîné une hausse de 11% de la demande de GNL l’année suivante.
Simple hasard ?
Alors que nous laissions entendre ici-même que tsunamis (tels que Fukushima), ouragans (tels que Sandy ou Isaac), séismes (Haïti, Iran, Birmanie) ne seraient pas dûs uniquement à l’oeuvre de Dame Nature – cette dernière pouvant être quelque peu aidée dans son œuvre par de véritables armes climatiques comme HAARP (High-Frequency Active Auroral Research Program), gérées conjointement par l’US Air Force et l’US Navy – nous indiquions que la liste des groupes industriels, des sociétés financières « partenaires » du projet et autres lobbies était pour le moins édifiante. Qui sont-ils ? En tout premier lieu, Bae Systems et Carlyle … la sulfureuse société liée à Ben Laden Groupe et Bush … et donc au lobby pétrolier US …
La liste des compagnies pétrolières liées au projet – qui inquiétait d’ores et déjà le parlement européen en 1999 – n’est pas exhaustive … Arco et même British Petroleum (récemment attaqué en Algérie sur le site gazier d’El Almenas) en faisant partie.
Ah, j’oubliais : le site LIESI nous rappelle que le premier brevet américain lié à HAARP a été déposé le 11 août 1987 par Bernard Eastlund …. via le financement d’ARCO, une compagnie pétrolière américaine … à l’origine de la découverte de l’immense gisement d’hydrocarbures de Prudhoe Bay en Alaska…
Au final, de quoi faire réfléchir et même s’interroger … et nous y reviendrons.
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 10 février 2013
Sources : AFP, TEPCO, LIESI, les Echos
Cela évitera sans doute de devoir brûler le gaz de schiste faute de pouvoir le vendre ou de le transporter comme dans le Dakota du Nord où environ un tiers de la production est brûlée sur place.
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2269517/The-picture-space-shows-U-S-oil-field-burning-gas-power-Chicago-AND-Washington-cheaper-selling-it.html#axzz2KXfYjmU1
USA: le boom du gaz de schiste change la donne économique de Keystone
NEW YORK – Le boom du gaz de schiste aux Etats-Unis a changé la donne économique de l’extension controversée de l’oléoduc Keystone, qui permettra d’augmenter la production de brut à un moment où ce n’est plus indispensable à la sécurité de l’approvisionnement énergétique du pays.
Le projet né il y a 5 ans de Keystone XL, l’extension de l’oléoduc qui doit créer une nouvelle route d’acheminement du pétrole issus des sables bitumineux du Canada vers le Golfe du Mexique en passant par le Montana (nord-ouest), le Dakota du sud (nord) et le Nebraska (centre), est estimé à 5,3 milliards de dollars par son promoteur, TransCanada.
Si son lancement est approuvé par le gouvernement américain, Keystone XL devrait créer 6.500 emplois directs aux Etats-Unis selon le groupe canadien, mais beaucoup moins selon une étude indépendante de l’université Cornell, qui évalue ces créations d’emplois à 4.650 maximum, et pour deux ans seulement.
Les défenseurs de l’environnement affirment en outre que ce nouveau tronçon de Keystone renforcera la dépendance des Etats-Unis à l’une des formes d’hydrocarbures les plus polluantes au monde, au lieu que le pays investisse dans des énergies renouvelables qui créeraient, selon eux, des emplois permanents à plus forte valeur ajoutée.
Pour les compagnies pétrolières, la construction de Keystone XL facilitera le transport du pétrole du Canada et surtout du nord des Etats-Unis vers les raffineries du Texas (sud).
Cela va permettre d’augmenter la production de brut au Canada et dans le Dakota du nord, aux Etats-Unis, remarque Andy Lipow, analyste indépendant de Lipow Oil Associates.
Si c’est bon pour le Canada, c’est bon pour pour nous car c’est notre premier partenaire commercial et la croissance canadienne se traduit en partie par une hausse des achats de biens et services aux Etats-Unis, note également James Williams, de WTRG Economics.
Baisse ou remontée des prix ?
Si l’avantage en termes de volumes de production pour les groupes pétroliers et de raffinage est évident, l’impact sur les cours du pétrole s’annonce contrasté.
L’augmentation de l’approvisionnement en brut devrait se traduire par une hausse de la production de produits raffinés, un avantage pour les consommateurs car cela doit théoriquement peser sur les cours, mais les adversaires de Keystone soulignent que l’essentiel de l’essence sera exporté, ce qui fera à l’inverse remonter les prix aux Etats-Unis.
Les raffineurs qui bénéficieront du brut de Keystone exportent déjà 60% de leur production. En outre, les sables bitumineux sont un pétrole très lourd et la forme de raffinage la plus rentable est d’en faire du diesel, pour lequel les marchés les plus dynamiques sont en Europe ou en Amérique latine, explique Steve Kretzmann, porte-parole de l’organisation Oil Change International.
Par ailleurs, le surplus de pétrole du Canada ou du nord des Etats-Unis se traduira probablement par une baisse des importations en provenance des pays de l’Opep, l’organisation des pays exportateurs, ce qui neutralisera toute baisse des prix pétroliers.
Les avocats de Keystone XL soulignent que l’oléoduc augmentera la sécurité énergétique des Etats-Unis car il réduira la dépendance au pétrole provenant de pays potentiellement instables, notamment ceux du Moyen-Orient ou le Venezuela, souligne James Williams.
L’argument vaut toutefois moins aujourd’hui qu’il y a cinq ans, avant le début du boom du forage du schiste, grâce auquel les Etats-Unis deviendront le premier producteur mondial de pétrole d’ici quatre ans et parviendront à l’indépendance énergétique d’ici 2030, selon l’Agence internationale de l’énergie.
L’argumentaire des pro-Keystone se déplace en faveur d’une hausse coûte que coûte de la production énergétique des Etats-Unis: la demande mondiale augmente et il faut y répondre d’une manière ou d’une autre, souligne M. Lipow.
Une tendance au toujours plus d’hydrocarbures décriée par les militants écologistes.
(©AFP / 16 avril 2013 07h21)
Un puissant typhon menace le Sud et l’Est du Japon, dont Fukushima
TOKYO – Le puissant typhon Man-yi a commencé dimanche à traverser le Japon où les météorologues mettent en garde contre des pluies torrentielles, des inondations et des vents forts, d’autant que la tempête risque d’atteindre lundi la centrale de Fukushima où les ouvriers parent au plus pressé.
Ce typhon, le 18e de la saison en Asie, se trouvait dans la nuit de dimanche à lundi au-dessus de l’île méridionale japonaise de Shikoku, et s’accompagnait de rafales de 144 km/h.
Il devrait frapper lundi matin la partie méridionale de Honshu, principale île du Japon, via la préfecture de Shizuoka, aux environs de 09H00 (00H00 GMT), et se déplacer ensuite en direction de Tokyo vers midi puis traverser le Nord-Est, dont la région de Fukushima où se trouve la centrale nucléaire ravagée le 11 mars 2011 et de ce fait très vulnérable.
La compagnie exploitante, Tokyo Electric Power (Tepco), a indiqué dimanche avoir renforcé les fixations des équipements cruciaux comme les conduites d’eau pour le refroidissement des réacteurs ou les pompes. Les grues ont aussi été arrimées et les patrouilles de surveillance seront renforcées.
Il est cependant à craindre que les trombes d’eau qui se sont déjà abattues sur la région et vont se poursuivre lundi encore plus intensément n’augmentent d’autant les quantités déjà très importantes d’eau contaminée qui se sont infiltrées dans les sous-sol du complexe atomique en péril.
Les travailleurs ont déjà commencé de pomper de l’eau de pluie qui s’est accumulée dimanche autour de réservoirs de liquide hautement radioactif.
Avant même d’avoir touché l’archipel, ce typhon s’est déjà traduit, selon l’agence de météorologie et les médias, par de très importantes précipitations et des vents puissants depuis dimanche matin dans le Sud et l’Est du pays, sans apparemment provoquer de gros dégâts.
Les autorités multiplient les mises en garde et les groupes de transport aérien et ferroviaire ont déjà annoncé une réduction du service assuré.
Environ 200 vols intérieurs seront annulés lundi, essentiellement au départ de Tokyo, et les liaisons par trains seront réduites. Lundi est toutefois férié ce qui devrait éviter de graves conséquences aux heures habituelles de pointe.
Le Japon a cette année pour le moment été relativement épargné par les typhons, mais de fortes pluies ont causé de nombreux dégâts en août dans l’Ouest tandis que l’Est a connu une chaleur sèche aussi torride qu’exceptionnelle qui a fait au moins 350 morts (des personnes âgées) et causé des inquiétudes sur les réserves d’eau, notamment pour Tokyo.
(©AFP / 15 septembre 2013 19h21)
Le Japon privé d’énergie nucléaire
Le seul réacteur nucléaire en service au Japon était dimanche en train d’être stoppé pour maintenance. Cette opération, qui était prévue, va totalement priver l’archipel d’énergie atomique dès lundi pendant une période indéterminée.
« Les procédures d’arrêt du réacteur 4 d’Ohi (ou Oi, ouest) ont débuté dimanche vers 16h40 (09h40 en Suisse) et son arrêt sera effectif lundi matin », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la compagnie Kansai Electric Power (Kepco).
Toutes les centrales nippones avaient été progressivement mises hors service sine die à la suite de l’accident de Fukushima, dans le nord-est du Japon. La centrale nucléaire du même nom avait subi d’importants dommages, suite au séisme et au tsunami du 11 mars 2011. Depuis, les annonces de fuites d’eau contaminée sont quasi quotidiennes.
Kepco avait toutefois reçu en juin 2012 des élus locaux et du Premier ministre d’alors, Yoshihiko Noda, l’autorisation de remettre en exploitation les réacteurs 3 et 4 d’Ohi.
L’unité 3 avait été relancée le 1er juillet l’année dernière avant d’être à nouveau stoppée le 2 septembre dernier pour un entretien. Ces contrôles sont obligatoires après environ 13 mois de fonctionnement en continu.
L’unité 4 avait pour sa part été réactivée le 19 juillet 2012. Une fois celle-ci coupée, le Japon devrait donc se retrouver à nouveau totalement privé d’énergie nucléaire plusieurs mois. « Le pays du soleil levant » avait connu une période « sans » nucléaire (malgré un parc de 50 unités) de mai à juillet 2012.
Energie thermique
Avant la catastrophe nucléaire de Fukushima, les réacteurs fournissaient environ un quart de la production électrique du pays. Il y avait alors 54 réacteurs exploitables.
Si les compagnies parviennent néanmoins à fournir assez d’électricité sans qu’aucun ne fonctionne, c’est qu’elles font turbiner à plein régime des centrales thermiques et que les consommateurs font des économies.
Une situation qui satisfait nullement le gouvernement actuel ni les industriels. La facture d’importation d’hydrocarbures a explosé et le déficit commercial s’est creusé.
(ats / 15.09.2013 14h02)
A lire et à relire …
Le gaz de schiste est certainement une peste écologique, mais aussi une industrie subventionnée en douce.
L’effet de serre produit par les hydrocarbures, pour les stations de ski des Pyrénées, des Vosges, Du Jura et du Massif Central, c’est la neige qui va vite manquer pour rentabiliser la moindre installation. Pour les stations les plus hautes des Alpes il manque déjà de neige avec des annulations à la clef comme à Val d’Isère.
Et que dire des filières de production d’énergies renouvelables ou les Français avons pris du retard !! Le vrai problème c’est que les USA devraient être condamnés par l’OMC pour dumping.
Pour le reste comment admettre la construction de centrales nucléaires en bord de mer au Japon. Tout est US, le plan des centrales, les implantations et le reste attendons encore un peu !! La crise qui se mitonne est visiblement sourde à la propagande US et aux chiffres truqués de la pseudo croissance US
merci aux lecteurs de E & R :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-quotidien-japonais-s-excuse-pour-avoir-fait-la-promotion-d-un-ecrivain-antisemite-29565.html
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