La France et Dassault vont-ils enfin réussir à placer l’avion Rafale à l’international ? Il est permis d’y croire alors que le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius a déclaré dimanche que les discussions menées actuellement sur ce sujet avec l’Inde semblaient avancer positivement.
Une affaire à suivre assurément alors que le chef d’Etat français, Francois Hollande se rend en Inde jeudi et vendredi prochains.
Selon des informations communiquées par source diplomatique française, le contrat ne devrait toutefois pas être signé à cette occasion.
« Les choses semblent – je suis très, très prudent – se présenter positivement, c’est ce que nous disent les Indiens« , a ainsi déclaré Laurent Fabius sur BFM TV. Ajoutant avoir reçu il y a quelques semaines le ministre des Affaires étrangères indien, lequel s’est montré à ses yeux « très positif« .
Rappelons qu’en février 2012, l’Inde a annoncé qu’elle ouvrait des négociations exclusives avec l’avionneur Dassault pour l’achat de 126 Rafale, le tout au sein d’un contrat de 12 milliards de dollars.
A la suite, le ministre brésilien de la Défense s’était rendu en Inde. Reconnaissant l’intérêt de son pays pour le Rafale, il avait alors ajouté qu’il était « très important que le Brésil échange des informations » avec l’Inde.
Ce n’est donc non pas un mais deux contrats qui pourraient être enfin engrangés par l’avionneur.
Les analystes du secteur estiment quant à eux que le résultat de la négociation avec l’Inde dépendra grandement du prix des appareils et de l’étendue des éventuels transferts de technologie.
Le Brésil quant à lui exige un transfert de technologie total pour construire sur place l’appareil, le tout assorti d’une possibilité de le vendre au final sur le marché régional. Le gouvernement français s’est engagé pour sa part à un transfert « sans restriction« .
Jeudi dernier, c’est le chef d’état-major de l’armée de l’air indienne lui-même qui a laissé entendre qu’il avait bon espoir que la signature du contrat intervienne « avant la moitié de cette année ». Affirmant à des journalistes présents au salon aéronautique de Bangalore, que le projet était « sur de très bons rails ».
Selon lui, le Comité de négociations du contrat (CNC) a achevé la majeure partie du travail et les discussions seraient en cours entre Dassault Aviation et Hindustan Aeronautics Ltd (HAL), le maître d’oeuvre pour l’assemblage en Inde.
« Nous espérons qu’au moins d’ici avril-mai, le CNC aura terminé son travail pour que (le contrat) puisse aller au ministère des Finances, où il sera examiné avant d’aller au gouvernement pour un accord final », a-t-il par ailleurs précisé.
De son côté, Eric Trappier, le nouveau PDG de Dassault Aviation a déclaré que » l’idéal serait de signer en 2013« . Ce dernier estimant en effet qu’il restait toutefois « beaucoup à accomplir » avant la conclusion de ce contrat.
« Ce n’est pas choquant que ça prenne un peu de temps« , a-t-il toutefois ajouté, rappelant que « ce contrat sera exécuté sur 15 et 20 ans » et qu’il « exige un montage complexe entre de nombreuses parties ». Précisant également que la partie indienne souhaitait s’assurer que Dassault continuera à produire et moderniser le Rafale pendant des décennies.
Le patron de HAL, R.K. Tyagi a souligné quant à lui qu' »il y a(vait) encore beaucoup de défis à relever ».
Le ministre de la Défense, A.K. Antony, a d’ores et déjà averti que le contrat une fois finalisé devrait encore passer par « six ou sept niveaux » de vérifications avant d’être soumis au ministère des Finances et au comité ministériel de sécurité nationale.
Sources : AFP, La Tribune, BFM TV , Reuters
Elisabeth STUDER – 11 février 2013 – www.leblogfinance.com
Transfert total de technologie + possibilité de vendre en local. Le marché mondial est vraiment bizarre… Quand j’achète un smartphone, je n’exige pas de savoir comment le construire et d’avoir le droit de le vendre dans ma ville…
Si ça se trouve, le Brésil va construire les Rafale et les vendre en Inde après… 🙂
ben oui, ca se pourrait bien …
ou plutot les vendre à des pays moins polis politiquement parlant, comme des pays du Moyen Orient …
bonjour,
je me demande si un pays quelqu il soit,fait une commande ferme sans eventuel transfert de technologie,de rafale…que se passe t il ?la france refuse de vendre et garde l etiquette du supersonic invendu internationalement?
disons que c’est un element de négocation, pour tenter de ne pas faire baisser les prix …
Je crains que le contrat signé soit au bout du compte une mauvaise nouvelle.Vente à perte,transfert de technologie..etc…
et dangereux au niveau de la sécurité de la France.
reste apparemment une suprématie de la France au niveau maintenance.
Rafale : les Emirats Arabes Unis confirment un nouvel intérêt pour l’avion de combat de Dassault
L’avion de combat de Dassault Aviation est bien remis en selle aux Emirats Arabes Unis comme l’avait révélé « La Tribune » en janvier. En revanche, Nexter devra patienter pour obtenir le droit d’entrer en négociations exclusives avec Abu Dhabi pour la vente de 700 VBCI.
Et le Rafale a resurgi dans le ciel bleu des Emirats Arabes Unis (EAU). Comme l’avait révélé « La Tribune » le 21 janvier dernier, les négociations ont bel et bien repris entre Abu Dhabi et l’avionneur tricolore Dassault Aviation pour la vente de 60 Rafale. En visite aux Emirats Arabes Unis, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’a confirmé ce dimanche. « Les négociations ont repris » a-t-il déclaré aux « Echos », au premier jour du salon de défense Idex. Côté industrie, même son de cloche. Le président du Conseil des industries de défense françaises (CIDEF), Christian Mons, a pour sa part estimé devant des journalistes que « nous sommes confiants qu’on finira par réussir à le vendre » aux EAU. Il a également indiqué qu’étant donné qu’en 2015 les premiers Mirage livrés auront 30 ans de service, « il y a une grande chance que le client (émirati) souhaite acheter en 2015/2016 et que nous commencions les livraisons en 2017/2018 ». « Nous ne sommes pas pressés. Les choses progressent bien », a-t-il poursuivi.
Le président du CIDEF s’est adressé à la presse après un entretien que le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a eu avec le prince héritier d’Abu Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahayan, qui est également commandant-en chef adjoint des forces armées des EAU. Au cours de cet entretien « très chaleureux », les deux hommes ont passé en revue la coopération militaire et « les différents projets d’approfondissement du partenariat stratégique » entre la France et les Emirats, a indiqué l’ambassade de France à Abu Dhabi. « Ils ont convenu de poursuivre activement les discussions sur l’avion Rafale », a ajouté l’ambassade, précisant que « Jean-Yves Le Drian a souligné, à cet égard, les performances uniques de cet avion, qui ont été internationalement reconnues sur différents théâtres d’opération ».
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130217trib000749253/rafale-les-emirats-arabes-unis-confirment-un-nouvel-interet-pour-l-avion-de-combat-de-dassault.html
Rafale : les négociations avec l’Inde seraient retardées
Le groupe de défense français a entamé des négociations exclusives avec New Delhi en janvier 2012 en vue de remporter ce contrat géant estimé à 11 milliards d’euros pour 126 Rafale, qui reste à finaliser. Selon les termes initiaux des négociations, Dassault est censé fournir dix-huit chasseurs en état de voler et laisser l’entreprise publique Hindustan Aeronautics (HAL) fabriquer le reste en Inde.
Mais Dassault souhaite désormais signer deux contrats séparés, l’un concernant les dix-huit premiers appareils, l’autre les avions restants, ce à quoi s’oppose New Delhi, d’après cette source du ministère de la défense, qui suit le dossier. « Dassault dit que HAL n’a pas la capacité ni les compétences pour assembler l’appareil », a dit ce responsable souhaitant conserver l’anonymat.
NÉGOCIATIONS INTERROMPUES ?
« HAL est notre principal partenaire du secteur public. Si nécessaire, la capacité et les compétences peuvent être renforcées. Mais la proposition de deux contrats n’est pas acceptable pour le gouvernement indien. » Selon cette source, cette dispute va probablement retarder la conclusion du contrat sans le remettre en question. Les deux parties espéraient jusqu’ici finaliser le contrat d’ici à juillet.
Un porte-parole de Dassault en Inde n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande d’information par courriel. Le journal Indian Express rapporte, sans citer de sources, que les négociations entre le groupe français et le gouvernement indien sont totalement interrompues en raison de ce désaccord.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/04/05/rafale-les-negociations-avec-l-inde-seraient-retardees_3154749_3216.html
Phase cruciale pour la vente du Rafale en Inde
Pour le PDG de Dassault Aviation, la possible organisation d’élections générales anticipées en Inde ne constitue pas une menace pour l’avancement des négociations exclusives entre l’avionneur français et le gouvernement de New Delhi.
Dans sa course de fond pour convaincre l’Inde d’acheter 126 exemplaires de son avion de combat omnirôle Rafale, Dassault Aviation entre dans une phase cruciale. Celle de l’endurance longue, comme l’appellent les marathoniens. Les négociations, même exclusives entre New Delhi et l’avionneur de Saint-Cloud, prennent depuis quelques semaines un goût plus âpre.
De l’aveu d’Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, les discussions sont récemment devenues plus lourdes entre Paris et New Delhi. Le nœud du problème ? L’implementation en Inde de l’assemblage du chasseur.
UNE VINGTAINE DE SALARIÉS DE DASSAULT MOBILISÉS EN INDE
On le sait, le groupe aéronautique public Hindustan Aeronautics Ltd (HAL) exige l’assemblage sur le sol indien de 108 appareils sur les 126 prévus par le deal. Les indispensables transferts de technologie entre Dassault et l’industriel local sont encore en cours de négociation.
Et, avec eux, la question du partage des responsabilités concernant les Rafale assemblés par HAL. Dassault Aviation n’entend pas assumer la responsabilité de ces appareils, alors que l’indien exige pour sa part des garanties. Après une entente sur le transfert de technologies, ce point constitue aujourd’hui le tropisme des discussions franco-indiennes.
Pour parvenir à signer ce contrat historique, Dassault Aviation est en ordre de bataille. Vingt à trente salariés opérationnels de l’avionneur sont mobilisés en Inde, multipliant les allers et retours entre Paris et New Delhi, jouant les émissaires auprès des commissions concernées, négociant chaque détail avec HAL.
En marge des festivités organisées par Dassault pour le cinquantenaire de sa famille de jets d’affaires Falcon, Eric Trappier l’a assuré, des élections générales anticipées ne changeraient pas la donne à ce stade des négociations. Côté indien, les médias et commentateurs ne cessent pourtant de rappeler que si elles sont avancées à novembre prochain au lieu du printemps 2014, les négociations avec Dassault pourraient être encore prolongées. Sans parler d’une remise en cause pure et simple de l’appel d’offres remporté par l’industriel français en cas de victoire d’une nouvelle majorité politique.
Arrivé deuxième lors de la compétition MRCA pour l’équipement de l’armée de l’air indienne, le chasseur multirôle Eurofighter Typhoon du consortium BAE-EADS-Alenia reste en embuscade en cas de faux-pas de son concurrent français.
La signature du contrat avec l’Inde est devenue capitale pour Dassault Aviation, qui peine à écouler son chasseur à l’export. Et même en France, les réductions successives des budgets militaires imposent une stagnation des commandes de Rafale. Dans son Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale dévoilé le 29 avril, l’exécutif évoque « 225 avions de combat (air et marine) » dans son modèle d’armée, suggérant que le ministère de la Défense ne débloquera pas de crédits pour aller au-delà des 180 Rafale déjà commandés à Dassault.
http://www.usinenouvelle.com/article/phase-cruciale-pour-la-vente-du-rafale-en-inde.N196257
La France confiante pour la vente de Rafale à l’Inde
NEW DELHI (Province de Delhi) – Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a estimé vendredi que les discussions sur une vente pour 12 milliards de dollars d’avions de combat Rafale à l’Inde progressaient bien et qu’un nouvel accord bilatéral garantira la transaction.
L’Inde s’est fixée jusqu’à la fin de l’année pour conclure l’achat de 126 appareils au groupe Dassault Aviation, l’un des plus gros contrats militaires jamais signés, mais le délai a déjà été repoussé à plusieurs reprises.
Des experts estiment que la probabilité d’une conclusion rapide de la vente s’amenuise, alors que des élections nationales doivent se tenir en Inde au premier semestre 2014.
Je n’annoncerai pas la date de la signature du contrat mais je tiens à vous dire que les négociations avancent bien et que je suis très confiant, a déclaré le ministre français à des journalistes lors d’un voyage à New Delhi.
Il a ajouté que le cadre d’un accord inter-gouvernemental entre l’Inde et la France pour ce contrat serait signé afin de fournir tous les garanties nécessaires de l’Etat français.
Dassault Aviation a remporté ce contrat l’an dernier à l’issue d’une âpre compétition face à six concurrents de Russie, des Etats-Unis et d’Europe.
Ce contrat complexe prévoit la construction des 18 premiers appareils en France. Les autres doivent êtres assemblés sous licence en Inde, par Hindustan Aeronautics Limited (HAL), un conglomérat d’entreprises publiques.
Dassault est supposé avoir des réserves sur la capacité de HAL à assembler les avions et ses capacités financières.
Le groupe a déclaré en février qu’il espérait signer cette année son premier contrat à l’export pour le Rafale, qui a été déployé en Afghanistan, en Libye et plus récemment au Mali.
M. Le Drian a indiqué avoir discuté du contrat avec son homologue indien, A. K. Antony, lors d’une réunion vendredi.
Je ne suis pas du tout inquiet des retards (pour la signature du contrat). Je pense que le rythme de progression est tout à fait normal pour un projet de cette ampleur, a-t-il déclaré.
Le principal concurrent de l’avion de combat Rafale, l’Eurofighter fabriqué par le groupe européen EADS, est toujours sur les rangs pour récupérer le marché dans l’hypothèse où Dassault serait incapable de conclure les négociations avec succès.
Dassault et le gouvernement français escomptent que le choix de l’Inde en faveur des Rafale envoie un signal positif à d’autres acheteurs potentiels de l’appareil, notamment le Brésil, qui cherche à acquérir 36 avions, le Canada, la Malaisie et les Emirats arabes unis.
L’Inde, plus grand importateur au monde de produits militaires, achète jusqu’à 80% de ses armes à l’étranger.
Le ministre de la Défence s’est également employé à rassurer New Delh sur la progression de la construction de six sous-marins Scorpène, qui a rencontré d’importants retards et surcoûts.
La société française DCNS construit les Scorpène dans un chantier naval de Bombay depuis 2005 et la première livraison est seulement attendue pour l’année prochaine.
M. Le Drian a aussi souligné la bonne avancée de la rénovation de la flotte des avions Mirage, achetés par l’Inde à la France en 1980.
A la fin de cette rénovation, les avions seront conformes aux tout derniers critères de modernité et pourront être encore utilisés de nombreuses années, a-t-il assuré.
abh/pmc/ia/myl
DASSAULT AVIATION
(©AFP / 26 juillet 2013 17h52)
Rafale en Inde : New Delhi et Paris veulent signer un contrat avant la fin de l’année
Michel Cabirol | 27/07/2013, 09:22 –
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, actuellement en Inde, s’est dit vendredi à New Delhi confiant sur l’issue des négociations concernant l’achat par l’Inde de 126 avions de combat Rafale, pour une valeur globale d’environ 18 milliards d’euros. […]
C’est long, très long. La négociation du contrat portant sur la fourniture de 126 Rafale à l’armée de l’air indienne entre New Delhi et Dassault Aviation est un véritable marathon, qui a débuté il y a déjà un an et demi, en janvier 2012, date du début des négociations exclusives. « Mais c’est normal », a estimé jeudi lors de la conférence de presse sur les résultats semestriels, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier.
Les négociateurs doivent encore s’armer de patience pour rédiger un contrat hors norme, qui doit lister notamment un à un chaque transfert de technologies (ToT) et préciser les responsabilités de chacun des partenaires concernés.
[…] si l’Inde organise à la fin de l’année des élections générales anticipées, prévues pour le moment au printemps 2014, les négociations ne seront certainement pas achevées et risquent d’être gelées pendant plusieurs mois le temps que la nouvelle équipe se réapproprie le dossier.
En tout cas, fidèle à sa stratégie, qui lui a si bien réussie aux Emirats Arabes Unis, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui est actuellement en Inde pour une visite de deux jours (vendredi et samedi) destinée à rencontrer les autorités indiennes et à présenter le nouveau Livre blanc français à la communauté politique et militaire indienne, est venu pour nouer des liens un peu plus étroit avec son homologue indien qu’il ne connait pas très bien.
[…] Pas question donc d’arriver avec un catalogue d’armements sous les bras et de faire le forcing pour vendre le Rafale.
Pour l’heure, Jean-Yves Le Drian, qui a rencontré vendredi en fin de matinée et lors d’un diner son homologue indien A.K Antony, est resté dans son rôle très bien fléché. « Le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine stratégique et militaire figurera au menu des entretiens prévus les 26 et 27 juillet, avait expliqué le ministère de la Défense dans un communiqué publié vendredi. A cette occasion, le ministre de la Défense rappellera son engagement dans le partenariat stratégique entretenu par nos deux pays ». Cet accord-cadre entre la France et l’Inde « fournira toutes les garanties nécessaires de la part de l’Etat français », a précisé vendredi Jean-Yves Le Drian. Après avoir rencontré les industriels français du secteur de la défense, le ministre a présenté le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale au think tank Institute for Defence Studies and Analyses (IDSA). Samedi, Jean-Yves Le Drian se rend sur la base aérienne de Gwâlior pour visiter l’escadron de Mirage 2000 puis échanger avec les pilotes et les techniciens indiens engagés sur cette base.
Ce qui ne veut pas dire que le dossier Rafale n’a pas été abordé entre les deux ministres. « Bien sûr, ce projet est la priorité », a expliqué Jean-Yves Le Drian. Les négociations se passent bien, a d’ailleurs assuré le ministre, sans donner de précision sur la date de finalisation. Personne ne sait vraiment quand elles seront achevées même si des plannings existent. Des délais précédemment fixés par les autorités indiennes ont déjà été plusieurs fois repoussés. Mais Jean-Yves Le Drian a ajouté qu’il n’était pas inquiet des retards dans la négociation et avait toute « confiance » sur une issue positive. La partie indienne, de son côté, n’a pas souhaité faire de commentaire sur l’état des négociations.
C’est au printemps que les négociations se sont décoincées après avoir été fortement ralenties pendant plusieurs mois sur des questions cruciales portant sur la garantie des industriels : qui est responsable de quoi ? « Il faut avoir une transparence complète sur qui fait quoi, a assuré jeudi Eric Trappier. Il faut voir tous les sujets avant la signature mais pas après ». Dans le cadre de ce contrat, Dassault Aviation doit envoyer dans un premier temps 18 Rafale clés en main, puis construire les 108 autres en Inde, notamment avec Hindustan Aeronautics (HAL), le principal partenaire indien de l’avionneur tricolore.
Eric Trappier a réitéré sa confiance dans le groupe public indien, avec lequel Dassault Aviation collabore depuis 1989 et qui sera le maître d’œuvre pour la construction des Rafale en Inde. « Eux vont prendre une responsabilité de faire le Rafale, et nous on prend la responsabilité de faire en sorte qu’ils sachent fabriquer le Rafale, a résumé Eric Trappier. On n’a jamais émis de doutes sur HAL ». « De nombreuses entreprises indiennes bénéficieront du cadre posé par le contrat et je sais qu’elles s’y préparent activement », a affirmé pour sa part Jean-Yves Le Drian. Dans ce cadre, le groupe privé Reliance, avec lequel Dassault Aviation a créé une coentreprise, sera un sous-traitant pour la fabrication des 108 Rafale fabriqués en Inde. « On les aide à créer leur propre industrie » dans l’aéronautique, a souligné Eric Trappier.
Forcing pour signer avant la fin de l’année
Chez Dassault Aviation, la confiance reste également de mise. Eric Trappier a réaffirmé jeudi qu’il espérait une signature en Inde d’ici à la fin de l’année. « On fait tout pour, on travaille d’arrache-pied », a-t-il expliqué. Il y a en permanence en Inde une cinquantaine de personnes de Dassault Aviation, qui font des allers-retours entre Paris et New Delhi, a souligné Eric Trappier, qui s’y rend lui aussi « régulièrement ». « C’est aussi bon pour ma confiance », a-t-il expliqué. Et de préciser qu’« il y a une forte demande des autorités indiennes pour finaliser avant la fin de l’année ».
Il a ajouté ne craindre ni l’approche des élections dans le pays ni l’éventualité d’un retour dans la course des concurrents de l’avion de combat français. « Je suis peut-être d’un optimisme béat mais, pour moi, le choix du Rafale en Inde a été fait. La décision est ferme. Ils ont un vrai besoin, ils ont fait un long appel d’offres, ils veulent les avions », a estimé le PDG de Dassault Aviation. « Les élections ne m’inquiètent pas, l’appel d’offres (…) n’est pas lié à la politique », a-t-il expliqué. D’autant que, selon lui c’est « une priorité militaire consensuelle parmi les partis politiques indiens ». Enfin, a-t-il martelé, « il n’y a plus de concurrents, le choix a été fait » et il est « documenté ». Face aux critiques sur le prix de la maintenance du Rafale, le patron de Dassault Aviation a assuré que l’heure de vol du Rafale était « maîtrisée et faible ».
Eric Trappier a estimé que les premiers Rafale pourraient être livrés à l’Inde trois ans après la signature du contrat. Soit fin 2016, début 2017 si le contrat est signé fin 2013.
Il a toutefois souligné que ces Rafale ne pourraient pas être prélevés directement sur les chaînes françaises car les appareils doivent être adaptés aux nécessités indiennes dès la première unité. « Il y a quelques demandes indiennes différentes », a-t-il expliqué.
Par conséquent, la cadence de livraison des Rafale français ne pourra pas être ralentie rapidement pour libérer des marges de manœuvre financière dans le budget de la défense. L’ Inde a choisi le Rafale, fabriqué par Dassault Aviation, en janvier 2012 après un appel d’offres portant sur 126 appareils et une option de 63 avions supplémentaires.
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