Vous avez dit hypocrisie ? Alors que côté cour, les six grandes puissances internationales critiquent « ouvertement » l’Iran sur son dossier nucléaire, le Wall Street Journal a affirmé dimanche qu’une petite banque iranienne ayant son siège en Allemagne est utilisée par Téhéran. Le but : contourner les sanctions économiques internationales qui la frappent.
Précisons qu’en janvier dernier, la presse iranienne avait annoncé que l »Iran avait signé un contrat d’un milliard d’euros avec une entreprise allemande pour l’installation d’une centaine de turbo-compresseurs destinés à l’industrie gazière. Selon des responsables occidentaux anonymes, la banque qui permet de faire des affaires à l’aide d’organisations figurant sur les listes noires répondrait au doux nome de « European-Iranian Trade Bank AG (EIH) ».
Selon le WSJ, l’institution financière concernée a d’ores et déjà réalisé plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires. Ses principaux clients : des compagnies iraniennes prenant part dans des programmes militaires et ayant visiblement de très bons rapports avec des sociétés bannies par les Etats-Unis, les Nations unies et l’Union européenne.
Les sociétés iraniennes travaillant avec l’EIH, feraient notamment partie de l’Organisation des industries de la défense iranienne, de l’Organisation des industries spatiales et du Corps des gardiens de la révolution, si l’on en croit le journal. Comme il se doit, le ministère des Finances allemand a indiqué lundi ne pas être au courant de ces infractions.
Précisant toutefois que le gendarme des marchés (BaFin) et la banque centrale allaient plancher sur le dossier.
« A ce jour, nous n’avons aucune information sur ces infractions présumées. Mais le BaFin et la Bundesbank vérifient actuellement toutes les accusations contre cette banque« , a déclaré le porte-parole du ministère des Finances, Michael Offer.
Rappelons toutefois que Iran et Allemagne semblent mine de rien avoir de très bonnes relations … quand cela s’avère nécessaire, financièrement parlant, bien entendu …
C’est ainsi qu’en janvier 2010, dans le cadre d’un contrat étalé sur cinq ans, une société allemande s’est engagée à transférer à l’Iran les compétences pour construire, installer et gérer des turbo-compresseurs, matériels indispensables pour exploiter et transporter le gaz.
Des informations communiquées par la presse iranienne, citant le directeur général de la Compagnie iranienne de développement et d’ingéniérie du gaz (IGEDC), Alireza Gharbi.
L’ entreprise concernée aurait déjà livré 45 turbo-compresseurs de ce type à l’Iran, ce qui, selon des experts pourrait désigner l’industriel Siemens, par ailleurs très actif dans le pays. Toujours selon la presse, le matériel et les technologies concernés par ce contrat seraient destinés à la construction d’usines de liquéfaction de gaz (LNG ou GNL) que Téhéran souhaite mettre en
Etablir un blocus total contre l’Iran est d’une utopie limite indécente… Les iraniens trouveront toujours des partenaires commerciaux quelque soit l’époque, quelque soit l’organisation géo-politique du monde.
En ce qui concerne l’Allemagne, c’est bien dommage de les voir encore faire cavalier seul mais je pense qu’à leur place, les français auraient fait exactement la même chose malheureusement.
C’est fou comme l’argent peut adoucir les caractéristiques ultra-autoritaire d’un régime et les souffrances d’un peuple…
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