Enfin une bonne nouvelle dans ce monde de brut ?
Malgré la crise actuelle, la ministre grecque de l’environnement et de l’énergie Tina Birbili et son homologue turc Taner Yildiz ont signé vendredi à Athènes un memorandum sur l’avancement du projet du gazoduc ITGI.
Lequel doit acheminer à terme du gaz d’Azerbaïdjan jusqu’en Italie via la Turquie et la Grèce.
D’autres accords ont également été signés pour le renforcement des investissements et du commerce entre les deux pays. Selon Panayotis Koutsikos, président de la chambre gréco-turque, l’ensemble des échanges commmerciaux entre les deux pays « sont passés de 150 millions d’euros à 3,9 milliards d’euros entre 1999 et 2008 ».
Cet accord constitue un choix important pour les deux pays « ayant comme objectif stratégique le transfert de gaz du Moyen Orient et de la mer Caspienne vers l’Europe » précise un communiqué.
Politiquement parlant le mémorandum revêt également une importance toute particluière, alors que des pays comme l’Allemagne pourraient être enclins à mettre dos à dos grecs et turcs, afin de pouvoir vendre des arlements aux deux parties.
« Avec ce mémorandum, nous soulignons la coopération étroite entre la Grèce et la Turquie pour garantir la sécurité du ravitallement énergétique de l’Europe en différenciant les sources du gaz et son acheminement« , poursuit par ailleurs ce texte.
Histoire très certainement de faire comprendre s’il était besoin à l’UE que via son soutien aux gouvernements et turcs, c’est l’indépendance énergétique européenne qui est en jeu.
Rappelons en effet qu’en mars dernier, à Sofia, le Commissaire européen à l’Energie Günther Oettinger avait indiqué que l’ITGI figurait parmi les projets des gazoducs que l’UE était prête à soutenir.
Fin avril, des représentants de l’entreprise énergétique italienne Edison ont indiqué qu’ils faisaient pression auprès de la Commission européenne pour obtenir davantage de soutien dans la mise à jour des infrastructures existantes et la construction d’interconnexions de la Mer Caspienne jusqu’en l’Italie.
Selon Elio Ruggeri, directeur chez Edison des infrastructures gazières, le projet ITGI (Interconnexion Turquie-Grèce-Italie) est plus compétitif en termes de coût que les différentes scénarii actuellement proposés et pourrait constituer la première phase du projet de gazoduc européen Nabucco.
Précisons que l’ITGI bénéficie déjà de 100 millions d’euros de subvention alloués au projet Poséidon et de 45 millions d’euros alloués à l’interconnexion Grèce-Bulgarie.
En supposant que la demande en gaz en Europe reste faible jusqu’en 2015, le représentant d’Edison prévoit que l’Azerbaïdjan pourrait être le seul fournisseur de gaz de cette zone, via la Turquie. Les volumes azéri seraient – selon lui – suffisants pour soutenir le développement d’un gazoduc de taille moyenne comme l’ITGI.
Mais et c’est là où le bât blesse, de tels approvisionnements seraient insuffisants pour assurer à eux seuls la rentabilité de pipelines tels que Nabucco. L’Azerbaïdjan devenant dès lors une pièce maîtresse de l’échiquier énergétique mondial.
Pour mémoire, l’ITGI devrait à terme transporter le gaz azéri en traversera la Géorgie via le gazoduc actuel Bakou-Tbilissi-Erzeroum (BTE). Son chemin empruntera ensuite le territoire turc pour arriver en Grèce, puis en Italie à travers la Mer Ionienne. La branche allant de Komotini à Stara Zagora permettra d’être sûr que la Bulgarie dispose d’une source de gaz alternative fiable d’ici 2013.
Si l
Accord russo-turc sur la construction d’une centrale nucléaire en Turquie
La Russie a signé mercredi un accord avec la Turquie pour la construction de la première centrale nucléaire turque, un projet d’un coût estimé à 20 milliards de dollars (15,8 milliards d’euros).
L’accord, signé par le vice-Premier ministre russe Igor Setchine et le ministre turc de l’Energie Taner Yildiz durant une visite officielle du président russe Dmitri Medvedev à Ankara, appelle à une coopération sur la construction et l’exploitation d’une centrale nucléaire sur la côte méditerranéenne turque.
« C’est un pas très important », a déclaré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, ajoutant que la construction débuterait après la ratification de l’accord par les Parlements des deux pays.
« C’est un très gros contrat », a déclaré à des journalistes avant la signature Sergueï Kirienko, le directeur général du géant russe du nucléaire Rosatom. « Le prix approximatif d’un tel projet est d’environ 18-20 milliards de dollars ».
M. Kirienko a indiqué que la Russie serait propriétaire de la centrale, en ne détenant « pas moins qu’une part assurant le contrôle ».
« Il s’agit d’une situation nouvelle », a-t-il estimé. « La Russie n’avait jamais auparavant possédé de centrale nucléaire hors de son territoire (…) Pour nous, il s’agit d’un contrat extrêmement important ».
La construction de la première centrale nucléaire de Turquie par des firmes russes est à l’ordre du jour depuis plusieurs années mais une décision du Conseil d’Etat turc l’an dernier a conduit à l’annulation d’un appel d’offres remporté par un consortium mené par la société d’Etat russe Atomstroyexport.
Le consortium était le seul candidat pour la construction d’une centrale de 4.800 mégawatts à Akkuyu, dans la province de Mersin (sud). La procédure était sous le feu des critiques, le prix offert par le consortium pour fournir de l’électricité au réseau turc étant supérieur à celui du marché.
http://www.romandie.com/infos/news2/100512121513.xmocp5v0.asp
Pas de rapport je suppose avec les degradations successives des notes grecques par Moody’s, histoire de mettre quelques (gros) batons dans les roues.
Grèce et Turquie évoquent la réduction des dépenses militaires
La Grèce et la Turquie ont décidé vendredi de jouer la carte de l’apaisement en tentant de réduire leurs très lourds budgets militaires, cherchant ainsi à donner un tour positif à la crise de la dette grecque qui malmène l’euro.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est rendu à Athènes avec dix ministres et quelque 80 hommes d’affaires pour ce que les deux parties présentent comme une nouvelle ère de coopération entre deux membres de l’Otan qui ont failli entrer en guerre plusieurs fois dans les 50 dernières années.
Erdogan, dont c’est la première visite officielle en Grèce depuis 2004, a dit que ses discussions avec son homologue grec George Papandréou avaient notamment porté sur une réduction des dépenses militaires des deux pays.
« Nous ne souhaitons pas voir la mer Egée comme une mer qui nous sépare. Nous voulons voir l’Egée comme un océan de paix », a dit Erdogan lors d’une conférence de presse donnée avec Papandréou.
Les deux parties ont signé 21 accords bilatéraux touchant au tourisme, à l’environnement, à l’énergie ainsi qu’à la lutte contre l’entrée en Grèce d’immigrés clandestins via la Turquie.
« Malgré les fluctuations qui ont affecté nos relations, et peut-être à cause d’elles, la Grèce et la Turquie ont le devoir de trouver des bases de coopération et de compréhension. Cela débouchera sur une normalisation complète de ces relations », a dit Papandréou.
La crise qui frappe de plein fouet la Grèce donne un nouvel élan à ses efforts de rapprochement avec Ankara.
L’
Crise de l’euro : « on n’a fait que gagner du temps, rien de plus », selon un économiste de la BCE.
En adoptant un plan de sauvetage de 750 milliards d’euros afin d’éviter une contagion de la crise grecque à d’autres Etats de la zone euro, « on n’a fait que gagner du temps, rien de plus », estime le chef économiste de la Banque centrale européenne, l’Allemand Jürgen Stark.
« Quand les marchés deviennent fous, personne ne peut prévoir les conséquences. Les politiques ont dû prendre rapidement des mesures pour enrayer aussi tôt que possible des développements néfastes », a-t-il expliqué dans un entretien à l’édition dominicale du quotidien d’affaires Frankfurter Allgemeine Zeitung. Mais interrogé sur l’efficacité du plan lui-même, M. Stark a estimé que l' »on n’avait fait que gagner du temps, rien de plus ».
http://www.lesechos.fr/info/marches/afp_00252560-crise-de-l-euro-on-n-a-fait-que-gagner-du-temps-rien-de-plus-selon-un-economiste-de-la-bce.htm
Ils ont gagné du temps : ils ont gagné quatre jours !
Lundi 10 mai : ils annonçaient que la zone euro était sauvée grâce à un plan de sauvetage de 750 milliards d’euros. Tous les grands médias répétaient cette propagande : « La zone euro est sauvée ! La Grèce est sauvée ! Les marchés sont rassurés ! »
Vendredi 14 mai : toutes les Bourses européennes s’effondraient.
L’illusion n’aura duré que quatre jours.
Retour au réel.
oui, mais pdt ces quatre jorus … certains s’en seront mis plein les poches …
le but de tous ces effets d’annonce ?
pouvoir tabler su position découvert pour contrer les pertes ?
Petit rappel :
« La forte hausse de lundi pourrait n’être ni plus moins liée à des couvertures de position à découvert. L’opération consistant à vendre un nombre de contrats de produits dérivés égal au nombre d’actifs possédés, en vue de protéger ces derniers d’une baisse de prix. »
Le but de tous ces effets d’annonces ?
Essayer désespérément de retarder l’inéluctable :
la désintégration de la zone euro.
C’est triste, mais la désintégration de la zone euro est inéluctable.
Et ce ne sont pas les énormes coups de bluff (« 750 milliards d’euros sur la table ! Alors, vous êtes rassurés maintenant ? ») qui empêcheront cette désintégration.
Quid du Japon, des USA ou du Royaume-Uni ?
Deuxième économie mondiale, le Japon est le pays développé le plus endetté du monde, avec une dette publique qui devrait dépasser 200% du produit intérieur brut (PIB) cette année. Pour la première fois depuis 1946, le Japon a émis plus de bons du Trésor qu’il n’a perçu d’impôts lors de l’année budgétaire 2009-2010 achevée fin mars. Les agences de notation Fitch et Standard & Poor’s ont chacune prévenu qu’elles envisageaient d’abaisser la note de la dette à long terme du Japon, actuellement la 3e meilleure sur une échelle de 22 pour les deux agences. Les bons du Trésor nippons sont toutefois détenus à près de 95% à l’intérieur du pays, ce qui éloigne considérablement le risque d’une crise de la dette « à la grecque » qui ébranlerait l’ensemble de l’économie mondiale.
http://www.lemonde.fr/depeches/2010/05/11/japon-le-ministre-des-finances-veut-limiter-les-emissions-de-bons-du_3214_236_42416754.html
Le Royaume-Uni face à un défi économique « énorme », selon le nouveau ministre des Finances
L’économie britannique est dans un état terrible et le pays doit s’attendre à traverser des moments difficiles sur fond de lutte contre un déficit budgétaire record, déclare le nouveau ministre des Finances, George Osborne.
Osborne a pris ses fonctions cette semaine après la formation du gouvernement de coalition entre les conservateurs et les libéraux-démocrates, qui a mis fin à 13 années de pouvoir des travaillistes.
La résorption du déficit budgétaire de 11% du PIB est au centre de la politique du nouveau gouvernement, qui s’est déjà engagé diminuer les dépenses publiques de 6 milliards de livres sterling (7 milliards d’euros) pour l’année fiscale en cours.
« Nous faisons face à un énorme défi économique », écrit Osborne dans une tribune pour News of the World à paraître dimanche. « Nous ne serons pas en mesure de changer les choses en une semaine, un mois voire même un an. »
« Nos problèmes économiques sont très profonds et nous devons indubitablement nous attendre à des moments difficiles », ajoute-t-il.
Osborne s’est engagé à juguler les dépenses publiques inutiles et a déclaré que la coalition agirait pour assurer la stabilité économique et maintenir les taux d’emprunt immobilier à un bas niveau.
Le gouvernement s’est engagé à présenter un budget d’urgence d’ici cinquante jours. Mercredi, Cameron a estimé qu’aucun gouvernement des temps modernes ne s’était jamais trouvé face à un héritage économique aussi désastreux.
http://www.capital.fr/bourse/actualites/le-royaume-uni-face-a-un-defi-economique-enorme-selon-le-nouveau-ministre-des-finances-502036
Le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn a déploré le retard de l’Union européenne (UE) dans la gestion de la crise grecque, dans une interview publiée dimanche dans le quotidien Ethnos.