Dans l’article d’hier, je mettais en évidence le fait que la glissade de cette semaine sur nos indices européens était remarquable par sa vitesse, certes, mais pour le moment en tout cas, pas par son amplitude. En effet, celle-ci correspond exactement aux « plus-bas » habituels sur l’indice en période de crise un peu sévère. Ci-contr,e vous voyez la fluctuation du DAX 30 arrétée à vendredi soir à la cloture: la baisse est d’une amplitude légèrement inférieure à celle de mars 2008 pour le problème de Bear Stearns. La particularité du DAX 30 est d’avoir des plus-bas « intermédiaires » (cerclés en jaune) qui n’apparaissent pas sur le CAC et qui doivent vraissemblablement dus aux différences dans la composition des indices.
Coté erreur, « bruit de marché », on voit bien sur (graphique en haut à gauche) les grands écarts réalisés en mars 2008 et octore 2008. Mais cela mis à part, la loi de répartition reste plutot gaussienne (graphique de droite) … Ce qui est plutot rassurant. Je ne fais pas figurer l’extrapolation car la décroissance des résidus n’est pas satisfaisante et donc le résultat peut etre considéré comme très douteux pour le moment. Par contre, mon idée, c’est que l’on risque de stagner sur ces niveaux de « plus-bas balèzes » pendant un moment (peut-etre pendant tout le mois), parce que les gens sont susceptiles de les considérer comme des niveaux de sécurité. En gros, trader le DAX à 4500 et le CAC à 3000, c’est prendre assez peu de risques. J’ai tendance à croire que la très forte volatilité est derrière nous …