Rage against Wall Street!

Sposc11oct2008 Après avoir consacré un article à la fluctuation du CAC 40, puis un autre à celle du DAX 30, qui ont permis de conclure au caractère « non apocalyptique » de l’amplitude de la glissade de la semaine passée (mais pas de sa vitesse), traversons l’Atlantique d’un clic plein d’appréhension. Parce que du coté de Wall Street, pardon, mais la situation a des allures de Bérézina rapport à la déculottée que se sont pris les indices (le NDX 100 mis à part, ce qui peut éventuellement conforter l’idée que cet indice sera une des choses à tenir à l’oeil à la fin de la crise) depuis vendredi 4 octobre. Ci-dessus, la fluctuation du S&P 500 est visible sur le graphique de droite: n’importe qui observe donc que l’amplitude de la baisse a été double de celle des corrections « habituelles » sur cet indice. Dit autrement, le PER du S&P a été divisé environ par 2 en 5 jours. Ceci peut expliquer le commentaire cité de B. Ritholtz.

Djiosc11oct2008 Coté DJI 30, ca n’est pas mieux. On observe encore une baisse « double » par rapport aux précédentes corrections, ce qui ajoute au coté spectaculaire de la chose. Mais il est indispensable à ce niveau de bien faire la distinction avec la situation sur les indices européens, qui bien que sérieuse, peut apparaitre comme bénigne par rapport à une telle curée! Bien entendu, avec une baisse pareille, tous mes programmes basés sur Fourier cessent de fonctionner puique celle-ci est percue comme une discontinuité dans les cours, et Fourier a besoin de fonctions analytiques. Donc exit les extrapolations des indices US pour un bon moment, sauf si on a une forte reprise dès lundi (mais j’en doute). Besancenot doit sabler le champagne en ce moment …

(2 commentaires)

  1. « Bien entendu, avec une baisse pareille, tous mes programmes basés sur Fourier cessent de fonctionner »
    hahahahaha 🙂

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