CAC : retour sur l’ETE évoquée en juin dernier

Depuis quelques jours, j’évoque dans mes analyses l’ETE dont nous avions parlé il y a quelques mois de cela. J’ai enfin réussi à remettre la main sur cette analyse, que voici. Je vous ai d’ailleurs remis le graphique ci-joint, car même si l’objectif mentionné n’avait pas spécialement ma faveur, il s’avère pour le moment particulièrement pertinent! Comme quoi…
Mais si je voulais revenir sur cette analyse, ce n’est pas tellement pour montrer la pertinence de l’AT (car ce n’est pas avec un exemple qu’on établie une règle, même si ce n’est pas le premier exemple d’ETE qui fonctionne), mais plus pour revenir sur les commentaires associés à cette analyse.

Voici ce que je disais… :
« D’un point de vue purement graphique, cela donnerait un objectif baissier aux alentours du tracé vert vers 3150/3200 pts, et globalement vers l’ellipse dessinée et qui voit l’intersection de trois supports. Reste à voir si cela est cohérent avec les fondamentaux. Car si l’analyse technique est pertinente notamment à CT, il faut dans de telles unités de temps aussi regarder ce que cela signifierait. A 4400, nous avons des niveaux de valorisation dans l’ensemble particulièrement faibles, et énormément de mauvaises nouvelles déjà intégrées, un pétrole au plus haut (et sans doute surévalué de 30 à 40%), un dollar au plus bas. Si le marché devait aller visiter les 3150/3200, j’ai bien peur que cela corresponde à une sacré dégradation de l’économie mondiale, à la limite d’un effondrement du système financier ou une guerre majeure ».

Euh, que dire de plus aujourd’hui, alors que le système financier est au bord du gouffre (pour ne pas dire dedans) et que le pétrole est de retour sous les 80 dollars. Comme quoi, le pire n’est jamais impossible…, même si un pétrole moins cher est toujours plutôt une bonne chose. Dommage que cela n’ai pas été mon scénario privilégié 🙂
Mais au moins, pour garder une note d’optimisme, disons qu’on a évité une guerre majeure (au moins pour l’instant, même si je pense que nos politiques ont d’autres chats à fouetter en ce moment!)