Enfin, l’accalmie tant attendue sur le prix du brut finit par arriver, mais ne sera-t-elle que passagère ?
Les cours du pétrole ont chuté lundi au plus bas depuis un mois à New York. Les opérateurs intègrent en effet de plus en plus dans leurs analyses que la hausse du coût de l’énergie devrait freiner la demande, la tendance devant permettre une baisse des prix à moyen terme.
De plus, et nous en reparlerons dans un article parallèle, l’Union européenne s’est dit prête à aider l’Iran dans le domaine du nucléaire civil…. ce qui n’était peut-être bien que le but ultime de ce dossier nucléaire…
A New York, le baril de « light sweet crude » pour livraison en juin a baissé de 2,63 dollars à 69,41 dollars au plus bas depuis le 14 avril à Londres, le baril de Brent a baissé de 2,65 dollars pour finir à 69,67 USD.
Selon les analystes, les cours étaient toujours impactés lundi par le rapport de l’Agence internationale de l’Energie paru vendredi, laquelle baissait ses prévisions de demande de pétrole. Dans son rapport mensuel, l’AIE a en effet revu en nette baisse son estimation de croissance de la demande mondiale pour 2006, à 1,5%, contre une prévision de 1,8% il y a un mois. L’agence a estimé que les prix élevés du pétrole avaient eu un impact dans la plupart des régions consommatrices, notamment aux Etats-Unis, de loin le premier pays consommateur d’énergie.
Selon certains analystes, la baisse des prix du brut observée depuis vendredi n’est pas terminée, estimant même que le cours pouvait chuter jusqu’à 60 dollars.
De plus, la proportion croissante de pétrole importé par les Etats-Unis devrait également pousser à la baisse des prix, les importations étant ressorties en hausse lors du dernier rapport hebdomadaire du ministère de l’Energie. Les importations atteignaient 10 millions de barils par jour lors de la semaine terminée le 5 mai soit presque 200.000 barils de plus que la semaine précédente. Les experts du marché attendent les chiffres du prochain rapport pour évaluer la tendance. Si les importations restent fortes, les prix de l’essence et du marché énergétique tout entier pourraient connaître une pression à la baisse.
Les analystes restent néanmoins prudents, la situation géopolitique restant tendue dans plusieurs pays producteurs d’or noir, notamment en Iran et au Nigéria.
Comme nous le reverrons – l’affaire étant subtilement menée – l’Union européenne a annoncé lundi qu’elle était prête à aider l’Iran dans le domaine du nucléaire civil, si Téhéran acceptait d’arrêter le processus d’enrichissement d’uranium. L’Iran avait cependant préalablement indiqué lundi qu’il allait « poursuivre son chemin pour obtenir le droit absolu de l’Iran » à la technologie nucléaire. Le marché craint l’adoption par l’ONU d’éventuelles sanctions, auxquelles Téhéran pourrait riposter en coupant ses exportations de brut.
Le risque de nouvelles attaques contre les installations pétrolières au Nigeria, le coup d’envoi de la saison des grands déplacements fin mai aux Etats-Unis, pic saisonnier de la demande d’essence, et l’approche de la saison des ouragans dans l’Atlantique (de juin à novembre) préoccupent également les marchés.
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Je pense que la vrai raison de l’augmentation du cours du brut et du au declin de la production des gisement de la mer du nord et autres…. Les facteur geopolitique sont des excuse bidon, les plus gros gisement du monde on 50 ans environ est il commence a mourrir voila la vrai raison de la monter des prix.