Alors que nous indiquions il y a peu que les banques italiennes pourraient être grandement fragilisées par les conséquences du Brexit, la situation pouvant même conduire à un effet domino au sein de l’Union européenne, le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem a tenu à rassurer lundi. S’exprimant sur le sujet, il a ainsi estimé qu’il ne s’agissait pas d’une « crise aiguë ».
« Ce n’est pas une crise aiguë et, par conséquent, cela nous laisse un peu le temps de démêler les choses », a ainsi déclaré M. Dijsselbloem, ministre néerlandais des Finances, interrogé lors son arrivée à une réunion des grands argentiers de la zone euro à Bruxelles. Ajoutant : « tant que les autorités en Italie et les autorités bancaires parlent de façon constructive, je pense que nous devons leurs laisser le temps de le faire ».
Éclaté avec plus de 700 établissements, le secteur bancaire italien est fragilisé par des problèmes de capitalisation et plie sous le poids de 360 milliards d’euros de créances douteuses, ce qui constitue un record en Europe. En six mois, l’indice des banques italiennes a cédé 55 %, parmi elles, la Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS), plus vieil établissement financier au monde, a chuté de 75 %.
Selon certains analystes, dans certains établissements, plus de la moitié des crédits accordés risquent de ne jamais être remboursés. Constat d’autant plus préoccupant que les banques n’ont pas à l’heure actuelle suffisamment de fonds propres pour couvrir les éventuelles pertes si les débiteurs faisaient effectivement défaut.
Alors que la crise de la zone euro de 2010 a entraîné une grande fragilité des banques transalpines, le Brexit n’a fait qu’intensifié le phénomène, créant de fortes turbulences sur les marchés financiers. Le jour même de l’annonce, Unicredit et Intesa Sanpaolo ont ainsi chuté respectivement de 23,79 % et 22,94 %.
L’action de la banque Monte dei Paschi a quant à elle dégringolé en début de semaine dernière, perdant 36 % de sa valeur en deux jours, avant que le régulateur boursier italien n’intervienne, le 6 juillet, pour interdire les spéculations sur le titre. Le choc du Brexit n’a fait en effet qu’aggraver la défiance des investisseurs, déclenchant des ventes massives d’actions bancaires italiennes.
En vue de soutenir son système bancaire, le gouvernement italien souhaiterait qu’un plan d’aide soit mis en place. Une augmentation de capital à titre préventif, avec garantie publique est actuellement à l’étude.
Mais selon de nouvelles règles européennes en vigueur depuis le 1er janvier, le sauvetage d’une banque doit d’abord mettre à contribution les actionnaires, créanciers et déposants de plus de 100.000 euros dans une opération connue sous le nom de « bail-in ». Ce concept a été mis en place après la crise financière de 2008 afin d’éviter le « bail out » qui se traduit par le recours à l’argent public pour sauver les banques.
A son arrivée à la réunion, lundi, le ministre italien des Finances, Pier Carlo Padoan, a indiqué pour sa part que les négociations avec Bruxelles se déroulaient de façon « positive », qu’elles progressaient tout en se poursuivant.
L’objectif du gouvernement est de « protéger les épargnants », a par ailleurs expliqué M. Padoan. Interrogé par plusieurs journalistes, il a précisé que les banques italiennes n’étaient pas à l’agenda de la réunion des ministres des Finances de la zone euro lundi et ni de celle de l’UE mardi.
Sources : AFP, France24, Le Point
Elisabeth Studer – 11 juillet 2016 – www.leblogfinance.com
Unicredit cède jusqu’à 10% de FinecoBank pour renforcer ses fonds propres
Milan (awp/afp) – La banque italienne UniCredit, première du pays en terme d’actifs, a annoncé lundi la cession de jusqu’à 10% de sa filiale de courtage en ligne FinecoBank, afin de renforcer sa position en terme de capital.
Cette cession, qui se fera faite auprès de certains investisseurs institutionnels, donnera à UniCredit un bénéfice « de 7 à 8 points de base » en terme de CET1, le ration de fonds durs propres, a déclaré le nouveau patron de la banque, Jean-Pierre Mustier, lors d’une rencontre avec la presse.
Ces derniers mois, un certain nombre d’actionnaires avaient exprimé un certain mécontentement vis-à-vis de son prédécesseur, Federico Ghizzoni, en raison de l’évolution du prix de l’action de la banque, qui a chuté de 60% depuis janvier, de son niveau de profitabilité et de doutes sur la solidité de son capital.
Le ratio de fonds propres durs d’Unicredit, dit « CET1 fully loaded », indice très suivi car il mesure la capacité d’une banque à faire face à une crise, s’élevait fin mars à 10,85%, en petit recul par rapport à fin décembre (10,94%). A titre de comparaison, Intesa Sanpaolo, la deuxième banque italienne en terme d’actifs, avait un ratio de 13,1%.
Alors que M. Ghizzoni a affirmé à de nombreuses reprises qu’Unicredit ne prévoyait pas d’augmentation de capital après celle réalisée en 2012, certains actionnaires ou analystes estiment au contraire qu’elle en a besoin, à hauteur de 5 à 10 milliards d’euros. Mais pour éviter une telle opération, qui diluerait la part des fondations notamment, Unicredit réfléchissait à céder des actifs. C’est donc ce qu’elle a choisi de faire pour le moment.
A l’issue de la cession de jusqu’à 10% de FinecoBank, Unicredit, qui détient actuellement environ 65% de FinecoBank, continuera d’en être son actionnaire majoritaire.
Jean-Pierre Mustier, qui doit prendre officiellement ses fonctions mardi, a souligné que la banque allait mener « une profonde revue stratégique » et « travailler très attentivement en terme de gestion de (son) capital ». Le groupe sera aussi concentré sur la « réduction des coûts », aura « une approche très disciplinée en terme de risque » et cherchera à « saisir les opportunités en terme de création de valeur ».
Alors que le Financial Times a indiqué lundi que UniCredit et la banque espagnole Santander allaient abandonner leur projet d’intégration de leurs filiales respectives de gestion d’actifs, M. Mustier a affirmé que sa banque était « en train de travailler avec (ses) partenaires, dont Santander, pour essayer de trouver une solution pour progresser sur cette transaction ».
L’accord préliminaire pour l’intégration de Pioneer Investments d’UniCredit et de Santander Asset Management avait été annoncée en avril 2015. Elle devait donner naissance à une société évaluée à 5,3 milliards d’euros, et ayant 400 milliards d’euros d’actifs sous sa gestion.
Santander s’est refusé de son côté à tout commentaire sur les informations du FT.
afp/al
(AWP / 11.07.2016 22h09)
BMPS suspendue après avoir chuté de 11% à la Bourse de Milan
Milan (awp/afp) – Le titre de BMPS était suspendu mardi matin après avoir chuté de plus de 11% à la Bourse de Milan, alors que le plan de sauvetage commence à se dessiner de manière plus précise, avec la conversion d’obligations subordonnées en actions.
L’action était suspendue depuis 10H11 (09H11 GMT), après avoir dévissé de 11,25% à 0,2484 euros. Le titre, extrêmement volatil, a perdu 77% depuis le début de l’année. Lundi, il avait fini sur un bond de 11,43%.
Dans la nuit, BMPS a confirmé le lancement prochain d’une conversion d’obligations subordonnées en actions, comme elle l’avait annoncé le 26 septembre.
La banque, la troisième d’Italie et plus ancienne de la planète, a précisé que cette offre, menée sur une base volontaire, concernait la conversion de onze types d’obligations subordonnées en actions, pour un montant de 4,28 milliards d’euros, opération qui devrait être lancée d’ici la fin du mois de novembre.
Elle a par ailleurs annoncé la cession au groupe Cerved de la plateforme Juliet qui prendra en charge un tiers des crédits en souffrance devant être titrisés dans le cadre de son plan de sauvetage, de même que 80% d’éventuels nouveaux crédits en souffrance, générés sur les dix prochaines années.
Le montant de la transaction est de 105 millions d’euros, avec une somme supplémentaire possible d’un maximum de 66 millions d’euros, en fonction des performances réalisées d’ici 2024.
BMPS, qui concentre depuis de longs mois les inquiétudes autour du système bancaire italien, finalise actuellement les conditions de son plan de sauvetage, ce qui donne lieu à de nombreuses spéculations.
Le plan, annoncé fin juillet, prévoit la cession de 27,6 milliards d’euros de créances douteuses lourdes, suivie d’une augmentation de capital pouvant aller jusqu’à 5 milliards d’euros. Il comprend également l’offre de conversion volontaire d’obligations subordonnées en actions, qui est ouverte à tous ses détenteurs, y compris individuels.
La banque a pour objectif de mener cette recapitalisation d’ici à fin 2016.
Mardi, le conseil d’administration a également fait un point sur la tournée en cours du directeur général de la banque, Marco Morelli, auprès de possibles investisseurs. Il s’est notamment rendu aux Etats-Unis, à Londres et à Paris.
afp/rp
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