Accord Pakistan / Russie pour la construction d’un gazoduc stratégique

Important impact à prévoir sur le plan géopolitique et sur l’échiquier énergétique mondial, l’un et l’autre étant intimement lié : le Pakistan et la Russie ont signé vendredi un accord prévoyant la construction par une société russe d’un gazoduc de plus d’un millier de kilomètres sur le territoire pakistanais. Islamabad voit ainsi sa position stratégique sur les projets gaziers fortement renforcée suite à l’accord concernant le programme nucléaire iranien.

Une étape primordiale a été franchie désormais, le document ayant été signé par le ministre russe de l’Energie Alexandre Novak et le ministre pakistanais du Pétrole Shahid Khagan Abbasi en présence du Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif.

L’accord confie à la société RT Global Resources, filiale de la holding publique russe Rostec, la construction du gazoduc Nord-Sud d’une capacité annuelle de 12,4 milliards de m3 et d’une longueur de 1.100 kilomètres entre les terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) de Karachi, sur la mer d’Arabie, et Lahore, près de la frontière indienne.

Un responsable gouvernemental pakistanais a par ailleurs indiqué que la Russie allait investir deux milliards de dollars pour ce projet. En ce qui concerne le planning associé, la première phase devrait être achevée en décembre 2017 si l’on en croit ses dires. Le ministère russe de l’Energie a fixé pour sa part dans un communiqué, la date la fin des travaux du gazoduc au printemps 2018.

Si historiquement, la Russie se trouvait plus proche de l’Inde, pays rival du Pakistan, le renforcement de la coopération entre Washington et New-Delhi a changé la donné, poussant Moscou à se rapprocher d’Islamabad.

Islamabad et Moscou ont signé un accord de coopération militaire, ouvrant la voie à l’achat d’hélicoptères de combat russes par le Pakistan, en échanges d’aides lui permettant de résorber son déficit énergétique. Rappelons que le pays, peuplé de près de 200 millions d’habitants, est affectée par une crise énergétique qui freine sa croissance.

– Projet de gazoduc commun entre Pakistan et Iran, auquel la Russie souhaite participer – 

L’accord de juillet dernier concernant le nucléaire iranien ouvre la voix désormais à un approvisionnement énergétique via les ressources des immenses réserves gaz d’Iran. Un contexte qui a eu notamment pour conséquence d’ accélérer les tractations autour des projet d’autoroutes énergétiques via le Pakistan, auxquelles la Russie compte participer.

Moscou soutient ainsi le projet de gazoduc Iran-Pakistan, inauguré en 2013 mais bloqué par les sanctions.
Autre conséquence et non des moindres de la levée des sanctions prises contre Téhéran : le Pakistan et l’Iran veulent profiter du contexte pour accélérer la réalisation de leur projet de gazoduc, gelé depuis des années.

Lancé en 2010, ce projet – dont le coût de construction est évalué à 7,5 milliards de dollars – vise à relier sur 1.800 kilomètres les champs gaziers de South Pars en Iran, à Nawabshah, ville située près de Karachi, la métropole économique du Pakistan.

Si en 2013, l’Iran avait célébré la fin de la construction du pipeline de son côté de la frontière, le Pakistan avait affirmé ne pas pouvoir aller de l’avant avec ce projet, arguant des sanctions américaines et européennes imposées à Téhéran pour ce faire.

Or l’accord sur le nucléaire iranien conclu récemment prévoit la levée de ces sanctions « dès la mise en oeuvre » par Téhéran de ses engagements, attestée par un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), lequel pourrait voir le jour au début de l’année 2016.

« Cet accord est une bonne nouvelle pour le Pakistan. L’Iran est un pays voisin et cela permettra d’accroître notre commerce. Plusieurs problèmes survenus au cours des dernières années seront résolus, en particulier ce gazoduc Iran-Pakistan », a ainsi déclaré à la mi-juillet le ministre pakistanais du Pétrole, Shahid Khaqan Abbasi.

« Nous avons l’obligation contractuelle d’acheter du gaz iranien, et ils ont une obligation de nous fournir un volume de gaz, mais notre projet a été affecté par les sanctions…. La levée des sanctions nous permettra de respecter nos engagements », avait alors ajouté le ministre.

– Le Pakistan, un pays stratégique pour d’autres projets de gazoduc – 

A noter également que dans le cadre du projet de corridor économique sino-pakistanais visant à relier l’ouest de la Chine au Moyen-Orient via le Pakistan, Pékin finance actuellement la construction d’un gazoduc reliant la ville de Nawabshah au port pakistanais en eaux profondes de Gwadar, situé sur la mer d’Arabie, près de l’Iran.

Une fois ce gazoduc achevé, le Pakistan « n’aura plus qu’à le prolonger sur 80 kilomètres » pour gagner l’Iran à l’ouest, et pourrait à plus long terme l’allonger au nord-est jusqu’à la Chine, a tenu récemment à préciser également à M. Abbasi. Faisant très certainement jouer la « concurrence » …
Rappelons que le Pakistan est engagé dans un autre ambitieux projet de gazoduc, le TAPI, lequel doit relier le Turkménistan à l’Inde. Après des années de tergiversations, une société d’Etat turkmène vient d’être désignée pour diriger ce projet de dix milliards de dollars. Un soudain empressement de la part du Turkménistan directement lié à ses craintes de voir rapidement l’Iran approvisionner son gaz sur le sous-continent indien, si l’on en croit des sources proches du dossier.

– Gazoduc Iran-Pakistan : aussi une histoire de gros sous entre les deux pays

En octobre 2013, alors que des voix de plus en plus nombreuses laissaient entendre que le conflit en Syrie et le dégel des relations Etats-Unis/Iran  étaient fortement liés au gaz et au pétrole, et tout particulièrement aux pipelines oeuvrant pour leur transit, le Pakistan avait demandé à l’Iran 2 milliards USD en vue de financer sa propre portion d’un gazoduc on ne peut plus stratégique, faisant fi des sanctions américaines.

Le ministre pakistanais du pétrole, Shahid Khaqan Abbasi, avait alors indiqué que plan et tracé de la portion pakistanaise étaient d’ores et déjà élaborés … mais que le plus dur restait à faire, à savoir : le lancement – concret – des travaux sur le terrain, alors qu’en mars 2013, les présidents iranien et pakistanais avaient inauguré le chantier de la partie pakistanaise du pipeline.

En mars 2013, la chaîne publique iranienne Irib avait quant à elle indiqué que la construction des 900 km de la partie iranienne du gazoduc était achevée, ajoutant que les 780 km traversant le territoire pakistanais demeuraient à construire. A cette date, Téhéran avait accepté de prêter 500 millions de dollars à Islamabad, soit le tiers du coût estimé de la portion pakistanaise.

Elisabeth Studer – 16 octobre 2015 – www.leblogfinance.com

A lire également :

Pakistan et Iran souhaitent accélérer leur projet de gazoduc

USA / Turquie main dans la main pour armer et former les rebelles syriens … encore une odeur de gaz

(50 commentaires)

    1. Peut-être, si ce n’est que ce dernier article date de mars 2015 et qu’entre-temps la donne a justement passablement changé dans la région…A ce titre, une analyse fort bien faite des tenants et aboutissants de la crise syrienne est à lire en anglais sur http://www.oil-price.net/en/articles/oil-prices-and-syrian-civil-war.php
      Le Qatar étant plutôt soutenu par les US et le Pakistan ayant désormais opté pour la Russie, il y a fort à parier que la Qatar soit tout simplement mis hors-jeu.

  1. A noter , article en date d’aujourd’hui !
    Govt finalising LNG tariff with Qatar
    Source: APP Published in Current Affairs on Thursday, October 15, 2015

    FAISALABAD – Pakistan Muslim League-N (PML-N) MNA Talal Chaudhry has said the government was finalising Liquid Natural Gas (LNG) tariff, its rate with Qatar, storage terminal and distributors like SNGPL to ensure its uninterrupted supply to consumers.

    Talking to journalists here on Thursday, he said that the government was going to purchase LNG at cheaper rates than India. He said that there was no choice other than LNG to fullfil energy requirements. There is practice of at least 20 years contract deal to purchase and import LNG round the globe on the mutual rates. It is very important for Pakistan to ink the contract deal, he said.

    He said “If we go for spot purchase it is not suitable as more than 80 per cent LNG is being sold by contract deals.” He added that the PML-N leadership was committed to end the energy crisis by 2018.

  2. OGRA sets LNG price ahead of Qatar deal
    Published: October 8, 2015
    Islamabad .
    The Oil and Gas Regulatory Authority (Ogra) on Wednesday finally set a provisional price for liquefied natural gas (LNG) in the larger public and national interest.

    The price was determined despite several deficiencies in the LNG import process and this development will pave the way for a $21-billion LNG supply deal with Qatar.

    The determination of the price was one of the pre-requisites to the long-term LNG deal. It is likely that officials from the petroleum ministry will fly to Qatar in the next few days to finalise the deal.

    The Ogra decision comes as a blow to the LNG terminal operator, Pakistan State Oil (PSO) and gas companies that were making money from the consumers by charging different prices.

    PSO has paid $58 million to the LNG terminal operator at the rate of $1.4 per million British thermal units (mmbtu) but Ogra has allowed a tariff of $0.66 to the terminal on the supply of 11 cargoes.

    Read: OGRA proposes slashing fuel prices

    Sui Southern Gas Company (SSGC) and Sui Northern Gas Pipelines Limited (SNGPL) had also charged 28 cents and 52 cents per mmbtu respectively in transmission fee which the regulator has disallowed.

    Earlier, the Ministry of Petroleum had set a provisional price subject to adjustment by the regulator.

    Now, the gas companies and the LNG terminal operator would have to adjust the revenue collected from the consumers.

    The regulator has noted various deficiencies in LNG imports from Qatar on spot purchase basis. Ogra said the information provided by PSO had been evaluated and it was observed that the LNG framework was suffering from fundamental shortcomings.

    “A long-term LNG supply agreement with Qatar is necessary but it has not been signed yet,” an Ogra official said.

    The regulator said a tripartite agreement, which regulates the supply chain between PSO, SNGPL and SSGC, had also not been signed. It noted that an agreement with the end-consumers had also not been provided, despite PSO being required by law to provide details that LNG activities were governed under the tripartite agreement.

    The regulator has set the price of LNG at $8.63 per mmbtu and reduced the PSO’s margin.

    PSO had suggested the price in the range of $10.35 to $11.42 per mmbtu, when the average LNG price stood at $7.72 per mmbtu.

    Read: OGRA close to determining LNG price

    PSO had demanded a 4% margin approved by the Economic Coordination Committee, but the regulator allowed only 1.82%. The authority had also disallowed administrative margins of gas companies up to $0.05 per mmbtu.

    Additionally, gas companies have been barred from recovering service charges from the consumers.

    Talking to The Express Tribune, All Pakistan CNG Association leader Ghiyas Paracha said now the price of CNG would come down by Rs4 per kilogramme. He hailed the Ogra’s decision and said the current price of CNG was Rs59 per kg and it would come down to Rs55 per kg following the LNG price determination.

    Published in The Express Tribune, October 8th, 2015.

  3. petit rappel, le Qatar étant potentiellement ( voire même factuellement) la version « polie » de faire des affaires avec l’Iran via transactions croisées, le géant champ gazier de South Pars étant détenu par Iran et Qatar.

  4. Un séisme de 7,5 secoue l’Asie du Sud, 100 blessés au Pakistan

    Kaboul – Un séisme de magnitude 7,5 a secoué lundi le massif de l’Hindu Kush, dans le nord-est de l’Afghanistan, touchant plusieurs pays d’Asie du Sud, dont le Pakistan où 100 personnes ont été blessées, selon des sources hospitalières.

    L’Institut américain de géologie (USGS), qui avait initialement évalué la magnitude à 7,7, a révisé son estimation à 7,5. L’épicentre se situe à Jurm, à une profondeur de 213,5 km, selon l’USGS.

    La secousse, particulièrement longue, a fait trembler des bâtiments à Kaboul, New Delhi et Islamabad, poussant les gens à descendre dans les rues.

    Au Pakistan, plus de 100 personnes ont été blessées à Peshawar, ville du nord-ouest du pays, selon le chef des urgences d’un hôpital gouvernemental.

    Le département pakistanais de météorologie a quant à lui évalué la puissance du séisme à 8,1.

    A Srinagar, la principale ville du Cachemire indien, les habitants paniqués se sont précipité dans les rues, les enfants dans les bras, craignant une répétition du terrible tremblement de terre qui avait fait 75.000 morts en 2005.

    Bien qu’aucune information ne faisait état de dégâts dans l’imédiat, le réseau de téléphonie mobile a été coupé et le trafic s’est immobilisé dans la rue.

    Dans cette région, d’importantes inondations ont endommagé de nombreux bâtiments il y a un an, les rendant encore plus vulnérables à une secousse sismique.

    (AFP / 26 octobre 2015 11h38)

    Hasard de calendrier ? oeuvre de Harp ?

  5. C’est sur c’est les anglo-us qui poussent la plaque indienne pour taquiner les Chintocs !!
    Certainement en faisant grimper le Dalaï Lama !!!!

  6. Une super usine à gaz sur i télé !! entre deux pubs pour les pompes funèbres, au commandes El Kabash et Galzi (espérons, pas jusqu’à minuit !!)

    En face une triplette de boulistes qui nous rejoue « Les Visiteurs », avec Monsieur De Saint Tignian dans le role de Jacouille la fripouille.
    El Kabash confond visiblement Madame Lepen avec Georges Marchais. Au fameux « Taisez-vous El Kabash succède visiblement : « Cause toujours mon mignon ».
    ES, On va tous finir par mourir de rire devant ces pingouins !!

  7. Ce blog est super documenté, il est difficile de comprendre pourquoi il fait l’impasse sur certains sujets « délicats »

  8. Pakistan. Séisme : un pays qui s’effondre sur lui-même

    DAWN – KARACHI, LAHORE, ISLAMABAD
    Publié le 28/10/2015

    Dix ans après le tremblement de terre dévastateur du Cachemire, le Pakistan n’était pas mieux armé pour faire face au séisme du 26 octobre. L’instabilité est physique autant que politique, analyse un quotidien pakistanais.

    Nous venons de connaître un mois de grandes souffrances. Le Premier ministre Nawaz Sharif et sa famille sont allés aux Etats-Unis, ils ont collecté des millions de dollars d’aides et reçu des avions de chasse supplémentaires. Il y a eu les bagarres habituelles avec l’Inde, mais la montée de l’intolérance religieuse de l’autre côté de la frontière relativise quelque peu le dégoût que peut susciter la xénophobie qui règne déjà chez nous. Et puis, le dernier lundi d’octobre, il y a eu la catastrophe.

    Les fonds n’ont pas été utilisés à bon escient

    Dix ans après le tremblement de terre dévastateur de 2005 [79 000 morts au Cachemire], un séisme de 7,5 de magnitude a frappé le nord du pays. En quelques minutes, au moins 228 personnes sont mortes et plus de 1 000 ont été blessées [au 28 octobre, on dénombrait 360 morts et 1 600 blessés au Pakistan et en Afghanistan]. De tous les projets évoqués sérieusement il y a dix ans, aucun n’a été mis en place : il n’y avait pas d’organisation des secours, on n’a pas instauré de normes de construction, ni formé les élèves et les enseignants à la marche à suivre en cas de séisme. Les dollars de l’aide étaient arrivés, on a mis sur pied quelques vagues projets, affecté des fonds à telle ou telle branche du gouvernement ou à des ONG sérieuses, mais rien de concret n’en est ressorti. En d’autres termes, nous n’avons pas tiré les leçons du passé. On le voit quand on étudie la façon dont se sont déroulés les secours.

    Un séisme peut en cacher bien d’autres

    Dans les heures qui ont suivi le séisme, Chitral, cette destination de rêve pour nombre de Pakistanais, a été coupée du reste du pays. Les routes étaient bloquées par des glissements de terrain. La seule façon de secourir les blessés était de les transporter par air. Ils étaient nombreux à en avoir besoin. Les gens de la région le réclamaient à cor et à cri en direct sur leur portable aux chaînes de télévision. Les autorités ont affirmé que des hélicoptères avaient déjà été envoyés au gouvernement de Khyber Pakhtunkhwa.
    Une nuit froide s’est écoulée et aucun hélicoptère ne s’est posé à Chitral. Les morts gisaient et leur nombre augmentait. Il a fallu près d’un jour pour que l’armée arrive à la rescousse et envoie un C-130 avec du matériel aux personnes qui attendaient à Chitral. Pour les nationalistes – et le Pakistan n’en manque pas –, la défense et la catastrophe ressortissent de deux domaines différents.

    Fondations branlantes au propre comme au figuré

    Le pays a absolument besoin de bombes et d’avions de chasse, car il se trouve malheureusement à un centre d’échanges stratégiques où les superpuissances aiment s’affronter.

    Si cela est vrai, il est également vrai que le Pakistan se trouve sur un ensemble de plaques tectoniques des plus instables et doit donc prévoir et gérer les catastrophes.

    Or cet élément est négligé : on a pu le voir à la façon dont tout s’est effondré il y a dix ans et hier, et on le verra à la façon dont tout s’effondrera à l’avenir.
    Ce déséquilibre est à la fois mortel et paradoxal : ce pays “en sécurité” est instable au sens propre, pas uniquement au sens figuré ; il a des fondations branlantes et il est prêt à s’écrouler.

    Rafia Zakaria
    SOURCE
    DAWN Karachi, Lahore, Islamabad http://www.dawn.com

  9. Un exemple de « sujet très délica »t. L’exacerbation de conflits sur des bases religieuses débiles par quelques crétins, qui une fois la pagaille installée perdent totalement le contrôle de la situation.
    Inutile de donner des exemples il suffit d’observer.
    Par exemple la pagaille s’installe et nombre de projets autour des hydrocarbures cités par ES ne sont que des chimères, à court, moyen et long terme.

  10. 7. La majorité des médias français ne vous dira pas que la France, en décembre 2013, a initialement désarmé exclusivement les Sélékas lors de l’intervention militaire Sangaris favorisant ainsi les représailles sanglantes par les anti-balakas à l’encontre de lapopulation civile d’origine musulmane et participant ainsi de par son attitude partiale (avec un virage à 180 degrés par rapport à sa politique étrangère antérieure caractérisée par son soutien envers la Séléka en mars 2013) au chaos centrafricain.

    8. Ces médias ne vous diront pas non plus que Djotodia et Déby qui ont participé directement au carnage centrafricain – Djotodia parce qu’il était à la tête de la Séléka ; Déby parce que nombre de ses soldats constituaient le gros des troupes de la Séléka avec l’aval français – sont protégés par le gouvernement français et ne font l’objet pour le moment d’aucunes poursuites internationales pour leurs crimes en Centrafrique. Au contraire, le dictateur Idriss Déby a été célébré par le “chef de guerre” François Hollande et son M.A.E comme il se doit. Preuve s’il en était de leurs complicités, pour ne pas dire de leurs collaborations actives.

    9. Ils n’évoqueront pas non plus les liens entre les composantes islamistes de la Séléka et leurs homologues de Boko Haram ainsi que les nombreux islamistes qui ont opéré en Libye sous guidage des services français et britanniques lors de la destruction de la Libye par les forces atantistes.

    Tous ses éléments occultés mériteraient pourtant d’être intégrés dans les analyses médiatiques concernant le contexte géopolitique qui a vu naître la crise centrafricaine afin d’aider à la désaliénation du citoyen lambda sur la politique africaine de la France. Une quasi-absence de débats au Parlement, des médias dépendants de l’Etat et des lobbies militaro-industrio-financiers françafricains,

  11. Il ne faut pas penser la Centre Afrique comme un isolat, mais comme la partie d’un tout !! L’origine du conflit se trouve dans la création d’états religieux au Moyen Orient.
    Côte d’Ivoire, Mali, Tchad, Soudan, même merdier !!
    Nous avons chez nous et aux USA des « politiques » qui sont des criminels de guerre qu’il faudra juger !!
    Les Pères Blancs qui sont à l’origine du Christianisme dans l’ex-Oubangui Chari devenu la RCA, connaisent parfaitement cette question.
    Je maintiens, ceux qui ont mis en place ou soutenu la création d’états religieux sont débordés par la pagaille qu’ils ont initiée.

  12. Il ne faut pas penser la Centre Afrique comme un isolat, mais comme la partie d’un tout !! L’origine du conflit se trouve dans la création d’états religieux au Moyen Orient.
    Côte d’Ivoire, Mali, Tchad, Soudan, même merdier !!
    Mais tout à fait d’accord !!!!!!!!!!!!!!
    Et Daech, vous croyez que c’est quoi ????
    Et Birmanie …. et Mozambique et …. et ….

  13. « Il ne faut pas penser la Centre Afrique comme un isolat, mais comme la partie d’un tout !! L’origine du conflit se trouve dans la création d’états religieux au Moyen Orient. »
    Réponse de ES: »Et Birmanie …. et Mozambique et …. et …. »

    Je n’avais pas véritablement en ligne de mire, ceux qui me promettent la réincarnation !!! C’est vrai que le Sud de la Thaïlande et ses fosses communes c’est pas mal, idem pour Ceylan !! Il faut bien le dire tout de même c’est du Moyen Orient que semble venir la fameuse idée du paradis, avec ou sans vierges !! A mourir de rire !!

  14. – Quand l’International Crisis Group s’inquiétait des poussées nationalistes et communautaires
    En novembre 2012, l’International Crisis Group estimait dans un rapport que le pouvoir birman mais également Aung San Suu Kyi « devaient faire preuve de courage politique face aux poussées nationalistes et communautaires qui fragilisent les réformes ». Le groupe de réflexion, dont le siège est à Bruxelles, exprimant parallèlement son inquiétude à la suite des violences entre bouddhistes et musulmans qui avaient fait alors près de 200 morts dans l’Etat Rakhine depuis juin 2012, événements à l’origine du départ forcé de 110.000 personnes.
    « L’embrasement dans l’Etat Rakhine représente un pas en arrière profondément dérangeant », estimait ainsi l’ICG, qui relèvait que « l’ouverture politique depuis un an et demi, aussi positive qu’elle soit, libère aussi des discours potentiellement dangereux dans la société ». « Il y a un potentiel pour des violences similaires ailleurs, au moment où le nationalisme, l’ethno-nationalisme et des préjudices anciens refont surface », précisait encore l’ICG.
    On voudrait semer chaos et terreur parmi les populations qu’on ne s’y prendrait pas autrement …. avais-je alors indiqué.
    « Le gouvernement a été incapable de contenir la violence, les autorités et forces de sécurité locales ont parfois agi de façon partisane, et la rhétorique extrémiste n’a fait l’objet de quasiment aucune contestation de la part des autorités et de l’opposition », regrettait par ailleurs l’Institut. « Une autorité morale décisive est nécessaire, de la part du président Thein Sein et d’Aung San Suu Kyi, pour empêcher la propagation (des violences) et fournir des solutions à long terme », estimait par ailleurs l’ICG …. préparant peut-être d’ores et déjà le terrain à une « occupation » internationale du pays sous couvert de raisons humanitaires et de maintien de l’ordre … ? Qui sait .. une invasion humanitaire US étant tout à fait envisageable … l’ONG Save The Children (USA ) étant « idéalement » placé pour initier le mouvement sur place … et qui plus est à la « faveur » d’un fort tremblement de terre.
    Quelques jours auparavant, Aung San Suu Kyi avait réclamé dans un communiqué l’envoi de forces de sécurité supplémentaires. Car, fin octobre, le gouvernement birman avait d’ores et déjà mis en garde, estimant que les violences meurtrières entre bouddhistes et musulmans dans l’ouest de la Birmanie « étaient susceptibles de se transformer de violences classiques en actes terroristes armés, après des attaques contre les forces de sécurité avec des armes artisanales ».
    Après des semaines d’accalmie dans l’Etat Rakhine placé sous état d’urgence depuis des affrontements en juin 2012, des violences ont de nouveau éclaté le 21 octobre 2012 entre bouddhistes de l’ethnie rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas. « Certaines organisations locales et internationales sont impliquées dans les violences ainsi que des organisations politiques », avait alors indiqué tout net le gouvernement, sans préciser à quels groupes il faisait référence, mais promettant d’agir fermement contre ceux qui ont incité aux violences. No comment …
    Surin Pitsuwan, secrétaire général de l’Association des Nations d’Asie du sud-est (Asean) dont la Birmanie fait partie, avait également mis en garde fin octobre 2012 contre un risque de déstabilisation de la région si le désespoir des Rohingyas les poussaient à se radicaliser.

  15. « ouh ouh  » C’est le hibou !! Pour le reste ES tu refuses d’admettre la perte de contrôle des Anglosaxons !! Et c’est pourtant la base première de ce qu’il se prépare !! Malgré toute la propagande déversée !! Nous allons faire l’Europe et les foutre dehors !!

  16. « tu refuses d’admettre la perte de contrôle des Anglosaxons » : je ne refuse pas … je doute

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