France, Italie, Russie et Chine projettent d’investir de manière conséquente dans le secteur minier iranien, certes large mais encore peu développé. C’est en effet ce que vient de déclarer lundi à l’agence de presse Mehr, le vice-ministre iranien de l’Industrie, des Mines et du Commerce Mehdi Karbasian. Selon ces propos, ces pays ont préparé des « packages » spéciaux d’investissements incluant le financement de projets de développements dans les mines et le secteur industriel minier.
Se voulant encore plus précis, Mehdi Karbasian a ajouté que l’Italie avait l’intention d’affirmer sa présence dans l’industrie de l’acier iranienne. La France, la Russie et la Chine envisagent de financer mines et projets miniers de l’industrie dans des secteurs variés et ont d’ores et déjà élaboré des paquets d’investissement.
En septembre dernier, un officiel iranien avait quant à lui déclaré que le pays projetait d’attirer l’équivalent de 15 milliards de dollars d’investissement étranger dans son secteur minier.
Selon les estimations, les réserves minières de l‘Iran s’élèvent à 60 milliards de tonnes dont 37 milliards de tonnes de gisements prouvés, qui, selon les sources officielles résultent d’explorations opérées sur uniquement 7 % de la superficie totale du pays.
Parmi les entreprises étrangères, les principaux sidérurgistes du Japon ont également annoncé leurs intérêts pour les projets miniers iraniens, incluant la production de métaux précieux tels que le titane, matière première particulièrement recherche par le secteur aéronautique. Les dirigeants de Kobe Steel Ltd, le 4eme sidérurgiste japonais et la société nationale du pétrole, du gaz naturel et des métaux du Japon (Japan Oil, Gas and Metals National Corp / JOGMEC) se sont d’ores et déjà rendus à Téhéran en août dernier en vue de rencontrer les officiels chargés du secteur et discuter de plans de coopération.
Les entreprises chinoises disposent quant à elle d’ores et déjà d’une compétence établie dans le secteur minier iranien, les sanctions occidentales prises à l’encontre de Téhéran ayant permis depuis des années de laisser à distance d’éventuels rivaux.
Lundi, denier, Karbasian a tenu toutefois à préciser que la ruée vers l’Iran des investisseurs internationaux, en prévision de la levée des sanctions, a conduit à un changement dans l’approche de la coopération des entreprises chinoises.
« Les Chinois ont réalisé qu’ils doivent se préparer à investir en Iran dans un environnement concurrentiel émergent et qu’ils ne peuvent plus utiliser le propre argent de l’Iran pour financer des projets dans le pays, » a-t-il ainsi déclaré. « Les entreprises chinoises sont venus à la conclusion qu’elles devraient investir en Iran directement si elles veulent rester dans la compétition » a-t-il ajouté.
Rappelons à cet égard, qu’à l’heure actuelle, la Chine finance de tels projets en utilisant les fonds pétroliers iraniens déposés sur des comptes séquestrés dans le pays, la République islamique ne pouvant que très difficilement rapatrier des fonds en raison des sanctions prises à son encontre face à son programme nucléaire controversé.
Précisons enfin, que selon les sources officielles, que le plan iranien de développement minier inclut la production d’aluminium, d’acier, de terres rares, de cuivre, d’or et de charbon.
Selon Karbasian, les responsables de la Société de gestion et de la planification iranienne ont récemment annoncé qu’ils allaient allouer 66,76 millions de dollars de subvention au secteur de la production en vue d’élaborer des plans pour user d’une partie de ces sommes dans le développement de mines, des travaux d’explorations et de rénovation de l’industrie minière.
Sources : MNA, Mehr news
Elisabeth Studer – 12 octobre 2015 – www.leblogfinance.com
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Moscou lève l’interdiction de vente à Téhéran de technologies liées au nucléaire
Moscou – Vladimir Poutine, en visite lundi à Téhéran, a levé l’interdiction de vente et de livraison de matériel technologique lié au nucléaire, notamment pour les sites nucléaires de Fordo et d’Arak, en conformité avec une résolution de l’ONU sur l’accord nucléaire entre l’Iran et les grandes puissances.
La Russie peut désormais vendre et livrer à l’Iran du matériel et des équipements visant à moderniser le site nucléaire iranien de Fordo ainsi que pour le réacteur nucléaire d’Arak, selon un oukase présidentiel publié lundi par le Kremlin.
Moscou autorise également l’exportation depuis l’Iran d’uranium enrichi, d’un volume supérieur à 300 kg, contre le transfert vers l’Iran d’uranium naturel.
La publication de ce décret intervient alors que Vladimir Poutine est arrivé en milieu de journée à Téhéran où il doit rencontrer le président iranien Hassan Rohani.
Selon ce décret, la levée de ces interdictions suit le cadre établi par la résolution 2231, adoptée en juillet par le Conseil de sécurité de l’ONU et qui a entériné l’accord nucléaire signé peu avant par Téhéran et les grandes puissances.
Cette résolution prévoit l’abrogation en 2016 des sanctions internationales contre l’Iran, à condition que le pays respecte l’accord.
La voie est libre pour la levée des sanctions, a déclaré jeudi le chef du programme nucléaire iranien Ali Akbar Salehi.
Le groupe 5+1 s’était mis d’accord sur la restructuration et la modernisation du réacteur nucléaire d’Arak, a-t-il également annoncé.
Le réacteur à eau lourde d’Arak est au coeur de l’accord international: il doit être modifié de façon à ne pas pouvoir produire de plutonium en quantité militaire.
Autre point d’achoppement lors des négociations: le site de Fordo, enfoui sous la montagne et de ce fait impossible à détruire par une action militaire, ne peut pas enrichir de l’uranium et devra abandonner deux-tiers de ses centrifugeuses, selon l’accord conclu avec l’Iran.
Dès l’annonce de cet accord, Moscou a annoncé la levée de l’interdiction de livraison à l’Iran de systèmes de missiles de défense antiaérienne S-300, une décision critiquée par les Occidentaux et Israël.
(©AFP / 23 novembre 2015 12h28)
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